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Gustav Wunderwald1 - Unterführung in Spandau2 - Fabrik von Loewe3 - U-Bahn Station(1927)Pour résister aux agressions sans trêve de la bêtise protéiforme actuelle, quelques livres à lire et à offrir :- Patrice Jean & Bruno Lafourcade, Les mauvais fils - correspondance choisie éd. La mouette de Minerve.Une sélection d'échanges sur cinq ans de haute tenue entre deux écrivains exigeants en délicatesse avec l'époque et ses Nouveaux vertueux. On ressent la belle amitié liant les deux auteurs solidaires à travers leur refus des dérives du temps : les absurdités du wokisme, la censure directe ou plus insidieuse tel l'auto-flicage permanent, cette autocensure efficace qui dicte le comportement de tous les agents du monde du livre, le conformisme des profs, la frilosité d'éditeurs "rebelles", les bûchers numériques érigés par les petits kapos des lettres... Au fil des échanges épistolaires, on apprend des choses édifiantes sur le modus operandi du petit milieu des éditeurs et des salons littéraires à Paris et en province. On découvre des libraires censeurs qui renvoient brutalement les livres d'auteurs qui les dérangent en rendant leurs ouvrages invisibles à leurs clients et on savoure le récit des jobs alimentaires déprimants exercés par les deux correspondants pour remplir le frigo. Quand l'humour jaune et noir sauve du désespoir car paradoxalement, cette correspondance inspirée remet son lecteur en selle dans un moment d'accablement et d'incertitude.- Bernard Violet, Les derniers mystères Delon chez Robert Laffont.Le reporter biographe au long cours a du attendre le départ du guépard dans la savane éternelle l'été dernier pour ressortir cette biographie controversée mais que je crois définitive. Augmentée de nouveaux témoignages, cette somme est enfin libérée de la censure qui s'était abattue sur la première édition. Le biographe rend aussi un magnifique hommage à l'acteur Delon dont la filmographie couvre un demi-siècle de Cinéma.- Abel Quentin, Cabane aux éditions de l'Observatoire.J'avais beaucoup aimé son remarquable Voyant d'Etampes qui traite de l'identité grâce une approche très originale servie par une plume superbe. J'espère éprouver un plaisir aussi fort à la lecture de cette Cabane.- Peter Guralnick, Elvis Presley - Careless Love (Au royaume de Graceland (1958-1977) Vol. II éd. Le Castor Astral (2008)Si vous ne devez lire qu'une seule biographie du King. Indispensable.La traduction française de cette biographie-fleuve fut sans doute une gageure mais elle n'excuse pas les coquilles ou, plus grave, une méconnaissance de personnalités marquantes de la culture rock-pop. On peut lire que Bobbie Gentry, la créatrice du standard Ode to Billie Joe, une beauté brune du Mississippi pétrie de talent, était un chanteur ! Ça peut sembler anecdotique car cette bio reste une somme difficilement égalable, mais quand même, notre Bobbie trans-formée en homme par les traducteurs...!Dans la B.O. des derniers jours de cette année grinçante, il y a un titre que je réécoute souvent : People Ain't No Good de Mister Nick Cave et ses Mauvaises Graines. Il figure sur l'album The Boatman's Call (1997) qui s'est bonifié avec les ans.On ne lâche rien. Bonnes fêtes.
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J'ai aimé et j'aime encore tout ce qui séduit, emballe et parfois déséquilibre et déroute. Dans le désordre, les musiques fortes, les belles femmes, l'opium, les Ecrivains, les îles, l'Art Nouveau... Devenu vieux, je tiens ma ligne. Comme l'a écrit Guy Debord, le léopard meurt avec ses taches et je n'ai pas la prétention de m'améliorer. (De mémoire) Parvenu à la retraite, je suis détaché sans être un déserteur : je me sens inactuel, voilà. Inactuel comme les merveilleux Croquis de mémoire de Jean Cau* que je vous conseille sans réserve quelque soit votre sensibilité idéologique. C'est un vrai livre d'écrivain. Sous sa plume formidable, on retrouve Hemingway, Malraux, Cocteau, Mitterrand, Carson McCullers, de Gaulle, Camus, Giono, Aragon, Faulkner... Ses croquis de haute époque sont empreints d'une poignante mélancolie piquetés de vacheries pleines de tendresse façon Cau. Un des plus fins et émouvants ? Celui qu'il consacre à son ancien patron, Sartre, où résonnent les échos de l'ancienne fraternité. A glisser sous le sapin d'un être aimé à Noël.On se retrouve après les fêtes.Hasta la vista !* Réédités dans La petite Vermillon/La Table ronde.** Je ne fume plus, je vapote. Vapoter, ce verbe mou et un peu misérable. Repenti ? Hum... Je n'aime pas cette appellation. Je dirais plutôt retiré. Retiré des drogues dures, oui. Dures, douces... C'est relatif vu le taux de THC contenu dans certains produits extraits du chanvre aujourd'hui. Quant à l'alcool, cette dope occidentale qui assomme trop vite ses adeptes, je trouve ses effets, directs et collatéraux, vulgaires.(A développer)Note du 6 déc.Ma compagne m'apprend qu'elle a enduit son visage d'un - je cite -"sérum repulpant". Que dois-je faire de cette info ?2
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Bon dimancheJeudi 12 septembreJ'avais envie de sons et d'images qui me caressent dans le sens du poil. Ces deux "Louise", l'actrice et la composition de Mister Harvey - ex-claviers et arrangeur/chef d'orchestre des Bad Seeds de Nick Cave - répondent à cette exigence donc je partage."Et si"... Une vie c'est (aussi) une suite de "et si" suivis des deuils qui accompagnent les choix morts-nés. Certains sont lourds à porter; d'autres incitent à la bienveillance. C'est un des thèmes - il y en a d'autres - du formidable roman de Patrice Jean La vie des spectres édité Au Cherche Midi. Depuis ma découverte de L'homme surnuméraire, je prête systématiquement les livres de cet écrivain subtil qui ne passe rien à son époque incertaine et rude aux âmes inquiètes où l'idéologie du Bien a phagocyté la Justice et a fait de nous, ceux et celles d'avant, des spectres. On en recausera, peut-être. En attendant, lisez cet auteur important dont les livres réunissent les trois exigences artistiques : incarnation, transcendance et verticalité.0
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Pour moi, le grand WC Field fut à Hollywood une incarnation du père Ubu*. A propos de la descendance, il déclara : un homme qui déteste les enfants ne peut pas être fondamentalement mauvais, une affirmation qui rappelle l'anecdote savoureuse concernant Alfred Jarry. Un jour de désespoir et/ou de folie éthylique, le créateur d'Ubu se mit à tirer à balles réelles dans son jardin. La voisine, affolée, lui lança "Monsieur Jarry, arrêtez je vous en prie, vous risquez de tuer un des mes enfants !". Imperturbable, l'écrivain répondit à la voisine : chère Madame, si ce cas navrant devait se produire, je me chargerais de vous en refaire d'autres.*Comme le seront les créations de Jean-Christophe Averty pour l'ORTF dans les années 60.Ubu par Averty, la version intégrale (1965)Sur la photo de studio, Mister Field est cerné par Dorothy Lamour, Martha Raye et Shirley Ross.(Source scan : Dr Macro. J'ai la flemme de coller le lien.)0
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Pour15minutes est aussi un blog à voir. Un hommage en images au Samouraï.Sur l'homme et l'acteur, je viens de relire le récit sobre, fin et enlevé de Jean-Marc Parisis, Un problème avec la beauté - Delon dans les yeux édité chez Fayard en 2018. A propos du Guépard :Des mois de tournage du côté de Palerme, quarante-huit nuits à filmer un bal dans un Palais Gangi éclairé aux chandelles d'une cire résistant à la chaleur des projecteurs, cent cinquante décorateurs, à peine moins de maquilleurs, de coiffeurs, cinquante fleuristes, des maîtres d'armes et des professeurs de danse pour le maniement des escopettes et les pas de mazurka, des meubles et des objets d'époque, des rues repavées, des façades rénovées, et ce rouge clair des chemises garibaldiennes obtenu après trempage dans du thé et séchage au soleil. (...) La magnificence du Guépard relevait d'un cinéma absolu, voué à disparaître en Europe, à devenir l'apanage des Américains. A 26 ans, après cinq ans de carrière, Delon en vivait les derniers feux, le pressentait peut-être. Un grand rôle dans l'un des derniers classiques européens.Sur ma B.O., la belle reprise par Françoise Hardy et Alain Delon de Modern Style, une composition de haut vol signée Jean Bart. Des talents conjugués pour tenir la laideur et la bêtise à bonne distance.Que devient Jean Bart, ce dandy genevois trop discret, que j'avais rencontré pour une émission radio ? Ici, les meilleurs se taisent et laissent la place aux suceurs de subventions, aux opportunistes, aux faiseurs poussifs abonnés aux festivals "entre-eux".0
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Samedi. 08:00. Il fait encore frais. La météo annonce 32° vers 15h. Je profite de la douceur et de la quiétude de mon quartier "gentryfié/boboïsé" - le calme est le seul avantage ou dommage collatéral positif de cet état - pour réouvrir le blog. Cet après-midi, la Lake Parade et ses laideurs sonores envahiront les quais de Calvingrad-les-Bains. Rien à faire. Passer à côté. On ne peut pas lutter contre la bêtise de masse. Faire ou ne pas faire. A propos, que faire de ce blog ? Plus très envie. Mort... Morts. Celle de Benoît Duteurtre m'a touché en plein cœur. J'aimais l'écrivain et j'enviais l'homme de radio. Je prêtais ses livres. Pfuit ! Fini. Mort. J'ai la gueule de bois alors que je n'ai pas bu une goutte d'alcool depuis 48h. Que faire ? A la mort de Jon Edgar Webb, son ami et premier éditeur sérieux, Charles Bukowski écrivit ces mots : On s'attendrait à ce que les cieux nous tombent un peu sur la tête ou que des rues se fissurent en crevasses, ou que les montagnes tremblent. Mais rien de tout cela n'arrive. C'est de l'histoire ancienne, c'est fini, et la partie continue. Une nouvelle main. Un autre verre. Et la tristesse. A l'idée qu'on nous fabrique pour ne pas durer, qu'on gâche tant de choses, qu'on fasse tellement d'erreurs. Je te vois sourire, Jon... Tu savais que Buk écrirait ça pour toi. Il fait froid à présent et une Corvette blanche se gare dehors et une superbe fille en descend. Je ne comprends pas... (Cité par Neeli Cherkovski dans Bukowski, une vie réédité Au Diable Vauvert, 2024)
Sur la B.O., le songwriter de Sheffield à la discographie sans faute de goût, exemplaire : Mister Richard Hawley.
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Les braves gens ne courent pas les rues... Et ce sont les violents qui l'emportent... Mon mal vient de plus loin... Les titres des nouvelles de l'immense Flannery O'Connor (1925-1964) m'ont intrigué, attiré avant de me démonter. Miss O'Connor savait l'art de mener son lecteur au bord du gouffre où elle le retenait en suspension. Peur et plaisir.Une nuit d'après concert à Genève il y a longtemps, en échangeant avec Nick Cave sur ses passions littéraires, j'appris que la dame de Savannah en Géorgie faisait partie de ses auteurs préférés. Il la mettait aussi haut que Faulkner, ce qui ne m'étonna pas vraiment. Aussi l'annonce d'un film, Wildcat, réalisé par le fin Ethan Hawke d'après ses écrits et des éléments biographiques me réjouit. Hawke met en images le récit des tentatives de la jeune Flannery pour faire accepter et publier ses textes jugés trop rudes, trop violents pour une jeune femme du Sud atteinte qui plus est de lupus érythémateux systémique, une saloperie de maladie auto-immune chronique. L'acteur-réalisateur dirige sa fille Maya aux côtés de Rafael Casal, Philip Ettinger, Cooper Hoffman, Steve Zahn et Laura Linney. L'accueil critique aux USA fut plein de louanges pour la réalisation.Le Sud, entre la fureur et l'oubli.La collection Quarto/Gallimard a édité ses œuvres complètes en 2009 en un volume indispensable à ceux que la littérature du Sud passionne. De son style, sa "petite musique", Marie Liénard écrit :Le langage du Sud, c’est aussi la propension à raconter des histoires. Le Sud est un « raconteur d’histoires », souligne O’Connor avec humour dans l’une de ses lettres ; l’écrivain y préfère même la littérature à la vie. Son public aime donc les histoires, où l’humour se mêle de gothique, où satire et ironie informent le réalisme. Ces manières, dont O’Connor indiquait qu’elles étaient une question de « survie », permettent à la vie sociale de se dérouler « comme si » : comme si la défaite de la guerre de Sécession n’était pas une défaite, comme si le passé pouvait gérer le présent — voire le changer — et comme si les relations entre les races, en particulier, existaient. Or, une parabole, c’est d’abord une histoire. L’histoire connorienne tient en haleine, se caractérise par une compression et une non-résolution. L’irruption de la tournure orale — à travers des expressions telles que « pensait-il » ou « croyait-il » — mettent en scène le point de vue du narrateur-conteur ; les commentaires ironiques et les incises condescendantes laissent entendre sa voix. O’Connor interrompt le rythme de la narration par des alinéas qui semblent inviter à une lecture à haute voix pour en donner toute la saveur et le tempo.Source : Revue Etudes, mai 2005.0
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The Needles, A.S. Dragon, Jean-Louis Murat et Johnny H ont (eu) en commun la basse inspirée de Fred Jimenez qui a grandi et fait ses premières gammes à Genève. Dans un récit enlevé publié Au Cherche Midi, il raconte comment, soutenu par son complice Yarol Poupaud et coaché par sa femme, il fut durant plusieurs tournées le bassiste et contrebassiste de Johnny Hallyday. Pour un ex kid rockeur de la banlieue genevoise, c'est un beau parcours, sans compter que sur un CV, ça vous pose son homme !Le style est sobre, direct et efficace. Quant au ton, piqueté d'un humour ravageur, il égratigne le milieu parisien du showbiz' sans incendier gratuitement ses acteurs. Fred est doté d'une âme bienveillante. Pour s'en rendre compte, les premières lignes de Johnny H. et moi :"Je suis sorti de la bouche de métro d’un pas décidé, j’avais un rendez-vous important, un entretien d’embauche pour le poste de bassiste de la prochaine tournée de Johnny Hallyday. Gilbert Coullier, le patron de Gilbert Coullier Productions, m’attendait en personne : il allait falloir jouer serré et ne pas rater mon coup, moi qui sortais de nulle part…J’avais débarqué à Paris dix ans plus tôt, à la toute fin des années 1990, et Bertrand Burgalat m’avait mis le pied à l’étrier au sein du « groupe maison » de son label Tricatel, A. S Dragon. Pendant ces premières années, j’avais participé à de nombreuses sessions d’enregistrement pour le label, à des concerts de Tokyo à New York en passant par Moscou ainsi qu’aux mythiques tournées française et allemande de Michel Houellebecq.Par la suite, j’étais parti sur la route avec Jean-Louis Murat avec qui j’avais noué une solide amitié et enregistré plus de huit albums. J’avais beau être un musicien confirmé, je ne faisais malgré tout pas partie du sérail, de l’élite ! J’avais bien compris qu’à Paris le milieu des musiciens professionnels répondait à des règles bien particulières et que pour un poste aussi important les places étaient très chères.Ayant grandi à Genève, bastion calviniste, j’avais ce vilain défaut, très courant par là-bas, de constamment me rabaisser. Tout l’édifice musical reposant sur le bassiste, ma femme m’avait coaché pour que j’aie l’air sûr de moi, que je ne me dénigre pas et, surtout, que j’inspire confiance.J’attendais à la réception, remonté comme un coucou, prêt à en découdre. Gilbert est arrivé et m’a fait entrer dans son bureau.Bronzé, la soixantaine, cheveux blancs abondants et bien coupés, une tête à vendre des Mercedes sur la Côte d’Azur… Surtout ne pas réfléchir !Il a attaqué : « Bonjour, Fred, comme tu le sais, tu es pressenti pour être le bassiste de la prochaine tournée de Johnny mais je ne te connais pas. Alors, avec qui as-tu joué ? »Ma réponse est sortie du tac au tac : « Avec tout le monde ! »Moi-même, j’étais surpris, lui aussi… Il a tiré une drôle de gueule. Surtout, ne pas réfléchir ! « Ben, oui, j’ai travaillé pour Astérios, 3C… »Et j’ai énuméré toutes les boîtes de production parisiennes. Du coup, il m’a interrompu :« Ha ha, mais tu n’as jamais travaillé pour Gilbert Coullier Productions…— Oui, c’est vrai, j’ai concédé, et ce sera une première. »Ensuite, il a embrayé : « Tu sais, Fred, les répétitions se dérouleront aux États-Unis, à part Yarol, il n’y aura que des musiciens américains et… »Et là, je l’ai interrompu : « Alors là, je t’arrête tout de suite, Gilbert, je suis totalement bilingue. »S’ensuivit un long silence pesant, à défaut d’une mouche voler, on entendait le ronflement de son ordinateur.Il m’a dévisagé et j’ai eu le sentiment qu’il avait l’intention de poursuivre l’entretien en anglais. Mais il hésitait. Certainement que, comme la plupart des Français, il avait un fort accent. À ce stade, allait-il se ridiculiser ?S’il se lançait, j’étais mort… Surtout ne pas réfléchir !Il s’est alors levé d’un bond et a lâché : « Allez, suis-moi ! Je vais te présenter les gens de mon équipe ! »On a quitté son bureau. Le lendemain, je faisais jouer mon compte formation AFDAS et m’inscrivais à soixante heures de cours d’anglais intensif en individuel…"Fred Jimenez est l'invité de Philippe "Oh ! dis donc, raconte-nous un peu Johnny" Manœuvre.0
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Rien n'égale une descente d'escalier effectuée avec défi et élégance, c'est-à-dire sans effort apparent, telle celle de Bela Lugosi en dracul' cinématographique dans la première adaptation hollywoodienne du roman de Bram Stoker par Tod Browning en 1931. Bien sûr, il y a eu Nosferatu, le vampire, le chef-d'oeuvre romantique expressionniste que Murnau avait mis en boîte en 1922 mais les partis pris formels des deux réalisateurs sont très différents. Je crois l'adaptation de Browning, onirique et un peu kitsch, plus proche de l'esprit du roman victorien de Stoker même si intimement, je reste envoûté par le film de Murnau vu la première fois sur grand écran au cinéma Classic (1, 2 ou 3 ?) à Genève en 1976 ou 77. Ce mini-complexe ou triplex, aujourd'hui entreprise inimaginable, ne proposait que des films et des thématiques choisis avec soin et une touche classieuse par sa direction cinéphile. Il fut notre Cinémathèque à nous. Je me rappelle le cycle consacré au cinéma allemand de l'entre-deux guerres qui nous fit découvrir Pabst, Wiene, Lang, etc. On s'offrait une séance avant de nous glisser dans la nuit pour retrouver ses armées...0
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Ces deux portraits de Tsugouharu Foujita, un artiste à la trajectoire, hum, contrastée*, me donnent envie de vous causer livres. J'ai lu de bonnes choses cet été : Dominique Bona, Frédéric Vitoux, Philippe Muray, Bret Easton Ellis...A venir.*Mort en Suisse en 1968.0
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