1. Une séquence captures d'écran de Radio On (1979) de Christopher Petit, un des films culte de ma génération. Ce road movie fascinant entre fatigue - dépression ? - fitzgeraldienne* et sublimation moderniste façon Kraftwerk offrait aussi un état des lieux moral et esthétique pour ceux qui eurent 20 ans (+/-) à l'époque. En 2009, le réalisateur britannique reprit certains plans de Radio On dans son nouveau film initiatique Content, un Objet Filmé Non Identifié (OFNI) que j'ai alors découvert dans un état proche de la sidération. A travers sa mise en abyme, l'ancienne magie opérait toujours.

    Si vous grattez un peu, vous retrouvez aisément Radio On sur un site russe en v.o. Quant à Content, il est disponible sur YouTube.
    Je reviens avec quelques pistes sonores.

    Mister Cale est un génie in rock.

    * Ives Arnold aurait parlé de contemplation morose.

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  2. Auf Wiedersehen und Danke sehr
    Yaya et René

    Ces jours quand The Telephone Call, c'est toujours pour des nouvelles tristes.
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  3. Douglas Sirk meets computer's world.
    Sur la B.O., Computer Liebe : ich brauch ein rendez-vous, ich brauch ein rendez-vous...

    (Archives pour15minutes)
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  4. Sur Beltegeuse IV comme sur tous les mondes connus, le virus se répand aussi les robots ont reçu un programme d'aide-soignant-désinfectant. Le brave et fidèle Robby participe au shampoing énergique de son patron dans l'espace provisoire de décontamination installé à l'entrée du complexe NewHabitat (NH) de la planète.

    Sur la B.O., une capsule de rock crétin avec The Aquabats (acte I)

    Dès lundi, je suis astreint au télé-travail assorti de la consigne d'éviter les rassemblements et les lieux de passages fréquents et de limiter mes déplacements. Pas de problème : je vais mettre cette pré-quarantaine à profit pour avancer mes lectures, faire un tri dans ma bibliothèque, (re)voir des films mis de côté et ressortir des plaques oubliées. Bref, j'ai de quoi tenir contre l'ennui, le spleen et CoronaV. Je devrais ajouter : comme d'habitude. ;)
    Prenez soin de vous.

    Dans le jukebox, The Aquabats acte 2 pour un ska robotique rigolo tandis que Doctor Steel construit son robot et Señor Coconut reprend le hit de Kraftwerk.
    (Merci à Debout)
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  5. Un coup de cœur pour ces costumes imaginés au milieu des années 20 par Minya Diez-Dührkoop pour des ballets expressionnistes.
    Vus sur Flashba(c)kun des meilleurs sites britanniques consacrés à l'histoire de la Pop culture et des arts populaires au XXe siècle.
    ***
    Avant-garde toujours en Allemagne après un bond dans le temps d'un demi-siècle environ :
    Au début des années 70, de jeunes musiciens allemands cherchent à créer un son singulier indépendant des influences anglo-saxonnes. Parmi eux, le batteur Klaus Dinger, aux avant-postes de la techno. Avec son meilleur ennemi Michael Rother, il créa NEU!, un groupe-concept à géométrie variable qui avait une décennie d'avance. Dans ce portrait documentaire honnête, Iggy Pop et Bobby Gillespie (de Primal Scream), entre autres, disent l'influence du cogneur métronomique sur leurs compositions. Les morceaux de NEU! semblaient sans limite comme les autoroutes allemandes.
    Après la séparation du groupe, la carrière de Dinger devint, hum, erratique sans doute sous l'influence de psychotrope sur un mental fragilisé. Restent les albums réalisés avec Rother : ils n'ont pas pris une ride et épatent les p'tits jeunes gens d'aujourd'hui.
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  6. La marche nordique version The future that never was.
    Source

    Les deux reprises de Die Roboter indiquées par Debout m'ont donné envie de déposer un lien vers la version originale du quatuor fameux de Düsseldorf qui figurait sur l'album Die Mensch-Maschine sorti en 1978, l'année de mes vingt ans. 1978 a offert aux passionnés de rock & pop une b.o. exceptionnelle. Outre Kraftwerk, on a pu se caler entre les oreilles The Jam, The Clash, Elvis Costello, Springsteen, Père Ubu, Patti Smith Group, Van Halen, The Ramones, DEVO, The Buzzcocks, Blondie, Nina Hagen Band, Robert Palmer, Prince, Warren Zevon, Funkadelic, The Cars, Talking Heads, Neil Young, le dernier vrai bon album des Stones (Some Girls), etc.

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  7. Une image de Androids and Humanoids, la série imaginée par le photographe et réalisateur Max Aguilera Hellweg.

    Sur la b.o., noblesse oblige.
    On peut bien sûr juger la production de Kraftwerk un peu "légère" pour nos oreilles gavées depuis plus d'un demi-siècle de productions pop sur-gonflées et gonflantes de gimmicks assommants, mais si on essaie un instant de se replacer en 1981, l'album Computer Welt des quatre de Düsseldorf fut pour ma génération une révélation/révolution.
    En prime, une version plus rare du titre.
    (Les rééditions vinyl - accompagnées de magnifiques livrets grand format - et numériques des meilleurs albums du groupe sorties ces dernières années sont d'une excellente facture. Là aussi, le travail de nettoyage et de remixage n'est pas vain.)
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  8. Fukushima
    1. Après le tsunami
    2. Comme chez Ozu irradié
    3. Last Train

    Source
    Sur la b.o.
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  9. Une séquence roborative de Radio On réalisé par Chris Petit en 1979.

    - A voir, Scene from the other side
    - A lire, An interview with Chris Petit
    (Merci à Jane)
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  10. Je vais laisser glisser cette fin d'après-midi devant Synth Britannia, un doc' 'histoire et pop culture' à la qualité BBC (4) garantie. Avec la participation de Richard H. Kirk, Bernard Sumner, Philip Oakey, Simon Reynolds, Wolfgang Flür, Andy McCluskey, Martyn Ware, Daniel Miller, Paul Humphreys, John Foxx, Cosey Fanni Tutti, Chris Carter, Gary Numan, Susanne Sulley, Joanne Catherall, Martin Gore, Vince Clarke, Andrew Fletcher, Dave Ball, Alison Moyet, Midge Ure, Neil Tennant and Chris Lowe. Ce casting a été réuni pour évoquer les pionniers de la pop synthétique - ou électro-pop - qui sortirent de l'anonymat aux quatre coins du pays durant les dernières retombées du punk dans la Grande-Bretagne en crise à la fin des 70's. Ces jeunes bricoleurs inspirés savaient l'art et la manière de surfer sur la crise. Ils avaient une longueur d'avance, celle de l'humour acide pour conjurer le pessimiste nihiliste (et junky) sur un business pop et rock à la ramasse. (Les labels collaient encore des stickers "punk" sur les disques de créateurs qui l'avaient liquidé.) Ce furent des saisons rares et excitantes juste avant l'ère bling-bling du showbiz' 80's où tout fut sur-dimentionné, les égos, les épaulettes des filles et la vulgarité. Parmi les électro dissidents, je suis content de retrouver Chris & Cosey, un duo issu du mythique Throbbing Gristle première période. (dissout ou plutôt mis en silence l'année 1981.)

    By Appointment To Her Majesty The Queen of Pop.
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