1. Une séquence captures d'écran de Radio On (1979) de Christopher Petit, un des films culte de ma génération. Ce road movie fascinant entre fatigue - dépression ? - fitzgeraldienne* et sublimation moderniste façon Kraftwerk offrait aussi un état des lieux moral et esthétique pour ceux qui eurent 20 ans (+/-) à l'époque. En 2009, le réalisateur britannique reprit certains plans de Radio On dans son nouveau film initiatique Content, un Objet Filmé Non Identifié (OFNI) que j'ai alors découvert dans un état proche de la sidération. A travers sa mise en abyme, l'ancienne magie opérait toujours.

    Si vous grattez un peu, vous retrouvez aisément Radio On sur un site russe en v.o. Quant à Content, il est disponible sur YouTube.
    Je reviens avec quelques pistes sonores.

    Mister Cale est un génie in rock.

    * Ives Arnold aurait parlé de contemplation morose.

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  2. Legs and Cocktail, 1979, par Jim Jocoy

    Your body don't get me off no more
    It takes a lot of smack to do that
    We never made love in the trees
    Or took you down on your mat

    Now, winds of change are blowing out the fire
    I feel your breath on my neck
    I hear the darkness and wires

    Turn on the headlights for the idiot waltz
    Turn on the lights, watch us fall

    Idiot Waltz est l'un des blues les plus poignants composés par le Gun Club de Jeffrey Lee Pierce. Il figure sur le dernier album studio du groupe, le méconnu Lucky Jim gravé en 1993, quelques années avant la mort de son frontman. Il avait 37 ans. Ce sont les clichés saisis par Jim Jocoy dans l'underground de la Côte Ouest à la fin des 70's et au début des 80's qui m'ont donné envie de le déposer. Sur scène ou en session, Jeffrey démontrait avec panache qu'on peut chanter (un peu) faux et avoir tout juste. Une chose est certaine, ses disques hantés me font toujours du bien. Ils participent à l'assainissement de l'air ambiant empuanti de rumeurs odieuses, de délations fielleuses* et d'insinuations venimeuses. Eux aussi me redonnent envie, ça n'est pas rien !
    Merci à Debout du lien vers la page Flashbak.

    * Un exemple ? Alors qu'ils devraient faire leur métier, c'est à dire nous informer en diffusant des éléments vérifiés dans des articles équilibrésdeux journalistes (?) du Monde dressent des listes, distribuent bons et mauvais points aux sites et aux blogs d'info et posent aux censeurs; bref, ils dérapent et rejoignent les journaleux, ces kapos donneurs de leçons, plaie du multimédia. Pour15minutes n'est pas un blog politique, mais depuis le petit bout de pays où je vis, j'observe les dérives dans la patrie de ma maman et je suis consterné. Heureusement, il y a des blogs de réinformation, ceux-là même qui sont dans le collimateur des deux décodeurs du Monde. Ils sont l'honneur du web francophone.
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  3. The Leader Of The Gang par Franck Habicht. Trop posée pour être documentaire ? Peut-être, même si le photographe affirme que Renée (son prénom) était une égérie 60's et une vraie personne. De toute façon, c'est un bon cliché
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  4. Et toujours les mêmes vieux clichés parce qu'aux risques d'une aventure qui pourrait  mener à un bonheur inconnu, on préfère  vivre un malheur  balisé de ses renoncements. Private Hell.
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  5. En Europe, on n'a pas saisi la dimension ironique des Cars qui cherchèrent la chanson pop ultime pour l'enduire de bubble gum puis figer le tout dans un polaroïd glacé. En général, les rockers puristes les méprisaient, sauf ceux qui savaient que leur leader Ric Ocasek avait aussi produit le second album de Suicide. D'une bonne compilation émane une réalité: The Cars était le son pop-rock de la fin des 70s et du début des 80's.
    A la demande de Ratboy74, voici Candy O, un morceau plus "dur", plus intéressant aussi. Ayant déjà consacré un ou deux billets à la bande à Ocasek, je n'ai pas voulu déposer leurs hits 80's. (You might think, etc.)



    Polaroïd de Carlo Mollino
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  6. La couverture du livre a été chipée sur ce blog.
    Les affiches ont été envoyées par l'ami Olivier.
    (Des bisous à Zaza)
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