New Rose / Li'l Boy Play With Dolls (2)
Un jour de 1982-83 (vérif.), je reçus à la radio un coup de téléphone inquiet de Margarete S.
Li'l Boys Play With Dolls
C'est dans un numéro de Rock&Folk de 1973 (ou 74 ?) - quand le rock'n'roll redevenait dangereux - que j'ai découvert le nom de David Johansen* sous une photo des outrageuses New York Dolls, ce groupe scandaleux et improbable qui préfigura le punk.
5Ceux qui nous transportent
Les spectacles dont des images persistent dans la mémoire sont rares au cours d'une saison aussi je vous invite à assister à l'opéra Didon et Enée sur une partition (sublime) de Henry Purcell.
So long...
Marianne
J'ai ressorti l'excellent essai - ou est-ce une multi-biographie ? - de Fabrice Gaignault, Egéries sixties (Fayard et rééd. J'ai Lu) dans lequel on retrouve en tête de liste Marianne Faithfull.
Postcard from The Past
Genève, 1945. On est en juin ou juillet, la période de la fenaison. La guerre ensanglante encore pour quelques semaines le théâtre des opérations du Pacifique. Dans le parc de l'Ariana, des agriculteurs sont à leur labeur.
Traffic
Une séquence captures d'écran de Radio On (1979) de Christopher Petit, un des films culte de ma génération.
Ceux qui ont la vista
Jean Patchett derrière un verre. Une mise en image d'Irving Penn (1949)
Avec mes meilleurs vœux pour 2025.
Sur la B.O. de ce début d'année incertaine, je vous propose Dimming Of The Day, une ballade folk qui me casse en deux.
Toto aime l'art
Gustav Wunderwald
1 - Unterführung in Spandau
2 - Fabrik von Loewe
3 - U-Bahn Station
(1927)
Pour résister aux agressions sans trêve de la bêtise protéiforme actuelle, quelques livres à lire et à offrir :
- Patrice Jean & Bruno Lafourcade, Les mauvais fils - correspondance choisie éd.
Take A Break
J'ai aimé et j'aime encore tout ce qui séduit, emballe et parfois déséquilibre et déroute. Dans le désordre, les musiques fortes, les belles femmes, l'opium, les Ecrivains, les îles, l'Art Nouveau... Devenu vieux, je tiens ma ligne.
2Pourquoi j'écoute encore du rock
Portrait Of Space par Lee Miller
Un soir de spleen amer je découvre He'd Be A Diamond, une merveille interprétée live pour BBC Scotland par The Teenage Fanclub, un groupe fier et discret comme je les aime.
Au ciné-club pour15minutes
Ces temps, tout me tombe des mains. Les objets, les idées et même des pans entiers de ma vie. Je ne retiens plus rien. Tout se délite. Je vogue et vaque à vue entre colère - ma part française -, déception et résignation - mon côté helvétique que j'ai passé une vie à contenir, à combattre : en vain.
3Belle (de) nuit
La troublante Hilde Krahl (1917-1999) redécouverte grâce à l'essai passionnant d'Isabelle Mity, Les actrices du IIIe Reich - splendeurs et misères des icônes du Hollywood nazi (Perrin, 2022) dont j'ai repris quelques passages ces jours-ci.
Les armées de la nuit/ceux qu'on lit
Et n'oubliez pas ceci : si vous êtes dans les musées
et dans les livres d'histoire, nous aussi nous y serons.
Nous serons votre lumière invisible et contraire.
Et si vous nous méprisez, sachez que pareillement, nous
vous méprisons. Nous serons ainsi vos égaux.
Mirwais...
...
Just For Fun/Music Therapy
Pour aller avec, un autre titre de la réédition bienvenue du premier album de Mister Tom Jones, Whatcha' Gonna Do (When Your Baby Leaves You), un standard créé en 1956 par Chuck Willis qui a aussi signé CC Rider que fera exploser Mitch Ryder.
Hair Attack ! (Le retour)
Mlle Sidonie (de Paris*) porte une audacieuse coupe soufflée-laquée imaginée par l'architecte capillaire Jean-Michel Leventeux dont les mauvaises langues disent qu'il ne frise que le ridicule. Cette magnifique proposition devrait faire taire les jaloux.
2Smokin' Times
La petite fumée du DiableC'est aussi un "drug movie" - un vrai nanar antidope - réalisé en 1936 par Louis Gasnier que l'on peut voir ici.
2Soul Suprême
Une réédition aux petits oignons pour le week-end ? Along Came Jones, le premier album de Tom Jones (1965) sur lequel figurent I Need Your Loving et Some Other Guy.
Vous pouvez retirer le tapis, pousser les meubles contres les murs...
Belle (de) Nuit
Pour Ives/Yves
La danseuse et actrice Chelo Alonso figurait parmi les déesses pop qui peuplaient les fantasmes d'Yves/Ives Arnold.
En 2016, je publiais un billet consacré à cette icône Bis disparue en 2019.
Tenir son rang
On dit d'Earl Slick qu'il est flamboyant, arrogant - traduire : il connaît sa valeur -, surdoué à la guitare six cordes et surtout qu'il est resté un homme libre. Dans l'histoire du rock, c'est LE sideman - ou accompagnateur majeur.
1Nos Madeleines
Des archives est délicatement remonté ce ballon rouge sur une de mes couvertures préférées.
Je vous souhaite les meilleures séquences possibles - coquines, poétiques et ludiques - pour contrer les effets navrants de l'information anxiogène.
Cruisin'
Leaving Hollywood, Sun set to the sea
Where the waves ride in on horses
I'm looking for her light
Creeping coastline of lights
The seas and the trees, calling me
She's a river between day and night
I'm looking for her light
En 1999, le label Sub Pop sortait I'll Take Care Of You, un album de
Ceux qui nous manquent
Au Carrefour étrange fut durant plusieurs saisons LE blog francophone des Curiosités comme dans certains musées où il existe une salle qui leur est dédiée. Animé par un libraire, un certain Mr Losfeld - rien à voir avec l'éditeur historique de...
6Toto aime la télé : Country Story
Les jeunes et moins jeunes oreilles du Vieux continent ne comprennent pas toujours l'importance de la country music dans l'histoire des musiques populaires. On ne redira jamais assez qu'elle est avec le blues à l'origine du rock'n'roll.
A Quiet Storm
Bon dimanche
Jeudi 12 septembre
J'avais envie de sons et d'images qui me caressent dans le sens du poil. Ces deux "Louise", l'actrice et la composition de Mister Harvey - ex-claviers et arrangeur/chef d'orchestre des Bad Seeds de Nick Cave - répondent à cette exigence donc je partage.
"Et si"...
Ives "James" Arnold
Parfum pour femmes de mauvaise vie à l'effigie de Pomba Gira, déesse des filles perdues et savon à l'effigie du Diable - l'érotisme est la source orgonique de la magie noire.
Ives Arnold, Brésil, 2009
En général, c'est le cœur qui lâche en premier chez les garçons aux talons rouges. Olivier G.
Ceux qu'on écoute
Sans vouloir réduire le talent de Luke Elliot, on pense à Lee Hazlewood, Burt Bacharach ou aux Tindersticks. Une chose est sûre, notre homme sait tourner une chanson et il ne craint pas d'orchestrer son affaire à l'ancienne avec une belle amplitude.
Nos infréquentables
Pour moi, le grand WC Field fut à Hollywood une incarnation du père Ubu*. A propos de la descendance, il déclara : un homme qui déteste les enfants ne peut pas être fondamentalement mauvais, une affirmation qui rappelle l'anecdote savoureuse concernant Alfred Jarry.
Au temps du Cinéma
Pour15minutes est aussi un blog à voir. Un hommage en images au Samouraï.
Sur l'homme et l'acteur, je viens de relire le récit sobre, fin et enlevé de Jean-Marc Parisis, Un problème avec la beauté - Delon dans les yeux édité chez Fayard en 2018.
Quand nos rues avaient de l'allure
Enfourcher sa Motosacoche, tailler la route. Roger Nimier affirmait que rien ne vaut une pointe de vitesse pour affiner les sentiments. Laisser loin derrière les scories, les mensonges et les trahisons - petites, misérables, procédurières - qui empuantissent l'air de cette ville très moyenne.
Belle (de) nuit
Le Lien Défait
En (re)lisant les Mémoires et les biographies des dandys au regard froid - Alain "Punk" Pacadis, Yves "Novö" Adrien, Guillaume Serp voire Mirwais*...
Ceux qu'on écoute : Jason Isbell
Il y a quelques saisons, Jason Isbell et son complice Sadler Vaden (guit. et vocals) offraient sur KEXP, la meilleure radio rock'n'roll de la toile* établie à Seattle, une séquence acoustique belle à fendre les cœurs les plus blindés. Leur reprise de REM Driver 8 est étourdissante.
En boucle : Richard Hawley
Richard Hawley, Have Love
Une des grandes compos sur son dernier album.
On dit qu'il est le maire officieux de Sheffield, sa ville muse qu'il n'a jamais voulu quitter pour la capitale. Richard a une âme forte, bienveillante mais pas dupe.
Ceux qui nous quittent
Samedi. 08:00. Il fait encore frais. La météo annonce 32° vers 15h. Je profite de la douceur et de la quiétude de mon quartier "gentryfié/boboïsé" - le calme est le seul avantage ou dommage collatéral positif de cet état - pour réouvrir le blog.
Ceux qui ont la vista/Take A Break
Je vous souhaite le meilleur été possible malgré la somme de crispations, laideurs et inepties que nous infligent les crétins corporate qui prétendent modeler le monde postmoderne. Et je ne parle pas des politiques...
Le Danger
1996. Avec Le Danger Françoise affirme sa curiosité passionnée pour le rock et la pop indés.
Elle n'hésita jamais à faire des pas de côté. Cet album, co-réalisé par Alain Lubrano et Rodolphe Burger, est une magnifique affirmation de son esprit aventurier.
Ceux qu'on écoute
Ce bref post pour vous inviter à tendre l'oreille vers In This City They Call You Love, le nouvel album de Richard Hawley, notre rocker mélancolique de Sheffield qui sait l'art du mid-tempo et de la ballade façon Roy Orbison comme sur I'll Never Get Over You.
Ceux qu'on écoute
Pour être honnête, à l'exception d'un ou deux titres, les albums de Gun N' Roses n'ont jamais décollé le papier peint chez moi. Cela posé, je crois que les disques solo de certains de ses membres valent mieux que l'ensemble de la discographie du groupe gonflée aux anabolisants.
Au temps du Cinéma
J'ai de la peine avec les faux dimanches (avec les vrais aussi), alors j'essaie de faire glisser ce lundi de Pentecôte tant bien que mal.
6Take A Break
On commence avec Cuir et dentelle du grand Lee Hazlewood, un programme délicieux.
Leather & Lace
On enchaîne avec un titre pop-rock 60's encapsulé par The Gants et on se quitte sur Chico Girl, la version des Crystals.
Wildcat
Les braves gens ne courent pas les rues... Et ce sont les violents qui l'emportent... Mon mal vient de plus loin... Les titres des nouvelles de l'immense Flannery O'Connor (1925-1964) m'ont intrigué, attiré avant de me démonter.