1. Imaginez la suite : au bout d'une nuit très arrosée, vous vous êtes lamentablement effondré sur les coussins de vos hôtes. Au réveil, avec une gueule de bois de grognard, vous (re)découvrez le décor...

    Note design : 
    Je crois généralement faire montre d'une véritable ouverture d'esprit dans le domaine de l'architecture intérieure, mais cette cheminée néo-brutaliste terrific est au-dessus de mes capacités d'absorption esthétique ! 
    Si vous avez une suggestion pour la bande-son, je suis preneur. Sur la HiFi - avec les enceintes enserrées dans des bulles en béton, off course -, Sim propose un instrumental du grand Henry Mancini* tiré de la B.O. de The Party réalisé par Peter Sellers... Avec un extrait très chicken moves.

    * Je trouve certains titres de Mancini assez classieux, ce mélange de classe et de dandysme avec un doigt d'irrévérence. Gainsbourg fut un maître classieux. (en anglais classy)

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  2.  

    Et n'oubliez pas ceci : si vous êtes dans les musées

    et dans les livres d'histoire, nous aussi nous y serons.

    Nous serons votre lumière invisible et contraire.

    Et si vous nous méprisez, sachez que pareillement, nous

    vous méprisons. Nous serons ainsi vos égaux.

    Mirwais...

    ... En exergue à son remarquable récit Taxi Girl - 1978-1981 dont il fut le cofondateur et le guitariste. C'est le volume I d'une trilogie annoncée et l'un des grands livres rock en français de ces vingt dernières années. C'est publié chez Séguier, une maison qui ose parier sur des manuscrits singuliers. Le livre a (déjà) quelques mois ? Ho ho, la belle affaire ! Il se trouve que votre serviteur a pour habitude de lire les bouquins dont il vous cause ici. Il refuse d'alimenter l'hystérie consumériste qui abîme aussi le monde l'édition où on envoie au pilon des titres qui n'auront eu aucune chance de trouver leurs lecteurs.

    Je profite de cette mise au point pour dire que j'apprécie le récit autobiographique d'un autre homme de ma génération, Perdu pour la France de Patrick Eudeline dont je termine la lecture, également paru chez Séguier. J'y reviendrai dans le billet consacré à celles et ceux de ma génération qui eurent 20 piges entre 1976 et 1980 et qui nous laissent des Mémoires.

    Ces jours, je réécoute Mannequin, un titre "too much too soon" qui mit brièvement Taxi Girl en orbite. Son succès doit beaucoup aux claviers inspirés de Laurent Sinclair. Le romantisme moderne et noir + la Kraftwerk's touch : un standard de l'europop que cherchaient - en vain ? - de jeunes et moins jeunes gens à l'époque. (JJ Burnel des Stranglers)

    (Photo Taxi Girl : Pierre-René Worms)

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  3. Pour aller avec, un autre titre de la réédition bienvenue du premier album de Mister Tom Jones, Whatcha' Gonna Do (When Your Baby Leaves You), un standard créé en 1956 par Chuck Willis qui a aussi signé CC Rider que fera exploser Mitch Ryder. 
    Rien ne vaut une tournée de rythm'n'blues pour remettre les pendules à l'heure !

    (Pin up par Mark Schultz)

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  4. Mlle Sidonie (de Paris*) porte une audacieuse coupe soufflée-laquée imaginée par l'architecte capillaire Jean-Michel Leventeux dont les mauvaises langues disent qu'il ne frise que le ridicule. Cette magnifique proposition devrait faire taire les jaloux.

    Merci à Anne de son envoi gonflé de style B-52s que l'on retrouve dans Private Idaho, ce titre assez crétin mais aussi dansant qu'au premier jour. (Entre nous, les membres du groupe devraient veiller à la qualité de leurs anciennes vidéos.) Je nous revois fringuants dans nos costards et juchés sur nos creepers caoutchouteux (boing boing !) pratiquant la danse du poids sauteur mexicain sur les rythmes minimalistes du groupe américain qui régnait alors dans les bandes-son des parties de qualité.

    * Ou est-ce Oskar de Hambourg ?

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  5. La petite fumée du Diable
    C'est aussi un "drug movie" - un vrai nanar antidope - réalisé en 1936 par Louis Gasnier que l'on peut voir ici.
    (Merci à Didier)
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  6. Une réédition aux petits oignons pour le week-end ? Along Came Jones, le premier album de Tom Jones (1965) sur lequel figurent I Need Your Loving et Some Other Guy.

    Vous pouvez retirer le tapis, pousser les meubles contres les murs... Vous (s)avez la suite : let's dance !
    Bon ouikend 

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  7. Pour Ives/Yves

    La danseuse et actrice Chelo Alonso figurait parmi les déesses pop qui peuplaient les fantasmes d'Yves/Ives Arnold.
    En 2016, je publiais un billet consacré à cette icône Bis disparue en 2019. Repris et remanié :

    Ce matin, en feuilletant les pages de l'excellent site Pulp International, j'ai revu une photo de la danseuse cubaine Chelo Alonso qui débuta sa carrière aux Folies Bergères avant de tourner dans des péplums de qualités inégales où sa plastique avantageuse, son exotisme et ses talents ondulatoires étaient mis en valeur par des producteurs et des réalisateurs dont elle fit bouillir le sang et tourner la tête. Ives/Yves Arnold nous apprit que Ernesto "Che" Guevara avait lui aussi succombé aux charmes de Chelo. L'icône gauchiste offrit à l'artiste tout ce qu'elle désirait si elle acceptait de rentrer à Cuba, en vain. L'actrice préféra les douceurs de Rome aux piquants de la révolution des "barbudos". Retirée du showbiz' après la mort de son compagnon, elle gérait un hôtel à Sienne en Toscane et un élevage de chats. 

    Miss Alonso fait partie des icônes pour15minutes depuis le début du blog. C'est Yves qui le premier m'envoya des scans de la belle Cubaine que l'on revoit dans une séquence dansée de La ragazza sotto il lenzuolo. (1961)

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