In this perpetual nightclub
I'll be yours eternal
Though the hours are long
And the noise infernal
Just one shameful act or sometimes two
We make believe we're making do
Si aujourd'hui le songwriter de Londres semble assagi (69 piges cette année), le côté binoclard revanchard hargneux d'Elvis Costello a pu parfois irriter ses fans les plus fidèles - dont je suis - qui finalement lui pardonnaient toujours pour une perle comme Charm School. Cet album selon moi inégalé est sorti en 1983. L'autre Elvis rompait avec les vestiges du post-punkrr et de la new wave, une appellation ridicule due à d'incompétents directeurs artistiques et aux commerciaux sourds des majors de l'époque*, pour le plaisir de ciseler des chansons pop-rock en Panavision ou dans l'intimité de la musique de chambre. On découvrait sa passion pour Burt Bacharach ou Lee Hazlewood, maîtres du songwriting dont il fut l'un des passeurs. Rien que pour ça, thanks Mister Costello !
Note : à une semaine de la retraite, je vis de plus en plus fréquemment des accès de bouffées nostalgiques qui me plongent dans une contemplation mélancolique, tantôt heureuse, tantôt morose. Faire avec.
* Je ne suis pas certain qu'ils soient plus affutés aujourd'hui...
Illustration : une toile de Mario Sironi, Dancing On Stage
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