J'avais besoin de quelque chose de cash et de funky pour aérer ma pauvre tête de toutes les scories déposées par les images documentaires de la misère du monde que je m'appuie dans le cadre professionnel... Alors je me suis offert les deux premiers épisodes de Tulsa King sur Canal avec cette vieille branche de Stallone. Depuis Rambo et Rocky, je suis convaincu que Sylvester joue en dessous de son réel talent d'acteur. Bien distribué, il a prouvé qu'il pouvait faire des étincelles. Je pense à Copland, cet excellent polar à huis-clos dont l'action se déroule dans une ville de flics dirigée par des ripoux. L'affaire sortie en 1997 est finement ciselée par James Mangold. Outre notre Sylvester, on retrouve Harvey Keitel, le regretté Ray Liotta et Robert De Niro, un casting cinq étoiles. Stallone y interprète brillamment le shérif diminué - il est sourd d'une oreille - et méprisé par la communauté des "vrais" flics jusqu'au jour où... Je n'en dirai pas plus. Si une chaîne le rediffuse, ne le manquez pas. Dans la série Tulsa King sujet de ce billet, Stallone est Dwight Manfredi, un capo de la mafia new-yorkaise qui sort de taule. Il a pris 25 ans pour meurtre. S'il a tenu sa langue, sa "famille" ne tient pas sa parole. Pire, elle ne veut plus le voir à New York. Elle le remercie en l'exilant à Tulsa, la seconde ville de l'Oklahoma où il va devoir se refaire une place au soleil. Après un quart de siècle derrière les barreaux, le mafieux sur le retour est un peu largué à l'ère des trottinettes électriques, de l'application Uber, du wokisme et de la beuh légale. Il va rapidement retrouver ses réflexes épaulé par une bande de bras cassés qui voient en lui un vieux caïd, certes un peu rouillé, mais capable de les sortir de leur train-train en les affranchissant. La bande-annonce.
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