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C'était il y a 12 ans. J'avais déposé cette illustration créée par Feldstein en 1954. Le vœu reste le même :Joyeux Noël !
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Mlle Tina Aumont (1969)Ceux qui nous quittent :J’ai toujours voulu épater les femmes. Sinon, pourquoi se fatiguer ?Guy MarchandLire le chouette hommage au crooner-acteur par Patrick Eudeline.Hey, Crooner !, tu voulais vivre avant de mourir : pari tenu !Salut à toi, french dandy.0
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Rien n'égale une descente d'escalier effectuée avec défi et élégance, c'est-à-dire sans effort apparent, telle celle de Bela Lugosi en dracul' cinématographique dans la première adaptation hollywoodienne du roman de Bram Stoker par Tod Browning en 1931. Bien sûr, il y a eu Nosferatu, le vampire, le chef-d'oeuvre romantique expressionniste que Murnau avait mis en boîte en 1922 mais les partis pris formels des deux réalisateurs sont très différents. Je crois l'adaptation de Browning, onirique et un peu kitsch, plus proche de l'esprit du roman victorien de Stoker même si intimement, je reste envoûté par le film de Murnau vu la première fois sur grand écran au cinéma Classic (1, 2 ou 3 ?) à Genève en 1976 ou 77. Ce mini-complexe ou triplex, aujourd'hui entreprise inimaginable, ne proposait que des films et des thématiques choisis avec soin et une touche classieuse par sa direction cinéphile. Il fut notre Cinémathèque à nous. Je me rappelle le cycle consacré au cinéma allemand de l'entre-deux guerres qui nous fit découvrir Pabst, Wiene, Lang, etc. On s'offrait une séance avant de nous glisser dans la nuit pour retrouver ses armées...0
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You’re a bum
You’re a punk
You’re an old slut on junk
Lying there almost dead on a drip in that bed
You scumbag, you maggot
You cheap lousy faggot
Happy Christmas your arse
I pray God it’s our last
Ce soir, je vais boire quelques verres de raide à la santé de Shane MacGowan.
J'ai reçu ses chansons à vif dans les années 80 quand les albums des Pogues perturbaient le conformisme pop synthétique. Il envoyait des textes violents et beaux qu'on n'écrit pas en buvant de l'eau d'Evian ou en bouffant du quinoa. Les pleureuses bisounours connectées sur le grand vide postmoderne, nécrolâtre et acratopège - alors que le monde réel est redevenu ultra violent - devraient se procurer ses disques et les écouter. Elles écriraient moins de conneries comme celles que j'ai lues aujourd'hui qui réduisent le frontman poète à des potins de feuilles à scandale, une honte. Oui, Shane s'arrachait la tronche avec des dopes puissantes et de l'alcool en surdose car il y a un prix à payer pour tenir dans le grand miroir aux alouettes. Shane était un peu cabotin mais il ne faisait pas semblant de se mettre en danger. Crucifié sur le mât du show business, il gardait les yeux grand ouverts dans les tempêtes. Infréquentable, Shane était un Grand Vivant, un mec bien.
Un petit ajout du 5 décembre :
En réécoutant des plages impeccables de Richard Hawley, citoyen sonique et libre de la bonne ville de Sheffield, j'ai eu envie de déposer ce titre en hommage au frontman des Pogues : The Ocean sur le superbe Cole's Corner.
Photo : Shane MacGowan par Janette Beckman en 1981
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Billets minimalistes... Une image/invitation au rêve/fantasme. Des chansons/plaisirs. That's all, folks. C'est déjà ça.
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Bon ouikend !Dans le jukebox pour15minutes, une pépite rockab' gravée en 1957 par Sanford Clark produite par Lee Hazelwood et Lester Sill : Love Charms.Sanford Clark figure dans le panthéon de Richard Hawley, notre crooner rock'n'roll de Sheffield.En bonus, une autre perle extraite de la collec' de 45T de Mister Hawley - il en possède 7'000 ! -, Flatfoot Sam enregistré en 1958 par Oscal Wills. Composé par sa femme Clara, le titre sera repris par Hank "Jungle Rock" Mizell, Brian Setzer ou encore The Blues Band. Gravé il y a 65 ans, il a un son superbe. Comme on dit, ça envoie toujours.Quand tout semble se déliter ou s'effondrer, la musique reste un sanctuaire imprenable.Hasta la vista !2
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Franz Sedlacek, Ghosts on a Tree (1933)A plus loinPour vous quitter sur une dominante moins sombre, je dépose un lien vers If I Go, I'm Goin,une chanson magnifique découverte hier à la fin du dernier épisode de l'excellente série The Haunting Of Hill House (2018) toujours visible sur Netflix. L'auteur de cette perle mélancolique mais d'une amplitude maîtrisée est Gregory Alan Isakov, un gars du Colorado - né en Afrique du Sud - qui rend le monde moins laid, veule et stupide pendant un peu plus de 4 minutes. J'ai choisi la version en cinémascope avec le Colorado Orchestra, celle retenue pour la B.O. de la série, on comprend pourquoi. L'impression varie entre l'intime et l'open space. Rare.Source scan, toujours le meilleur site britannique consacré à l'histoire de la Pop culture et des mouvements et tendances anti-conformistes.0
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Les cyber héros sont fatigués. Ici, un mercenaire sur son lit de douleur.Ces captures d'écran sont tirées des trailers réalisés par Neill Blomkamp* pour le jeu Off The Grid.Je vous mets un lien vers une bande-annonce qui décoiffe. Fasciné et sidéré devant la qualité des vidéos rendue possible grâce aux progrès numériques, je l'avoue, ça me plaît même si la tentation hyper-réaliste a un aspect un peu inquiétant. A ce propos, on remarque que les visages des personnages sont assez plats, bruts de décoffrage, contrairement aux autres éléments extrêmement chiadés. Je pense que c'est voulu. Blomkamp est tout sauf un imbécile. Il nous rappelle que ça n'est que de l'illusion à la manière des peintres hyper-réalistes qui laissaient toujours une petite bavure, une légère imperfection sur leurs toiles. Une chose est sûre, le réalisateur sud-africain maîtrise son affaire. Sens du cadrage, dynamique narrative et montage serré : ça donne envie de voir son script décliné en une mini-série SF cyber-punkrrr.Bon ouikend* District 9 et Elysium sont à mon humble avis ses meilleurs films. (A ce jour)0
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Le moral en berne ? Quelques images du portrait Viva Varda ! que Pierre-Henri Gibert a consacré à la réalisatrice atypique et libertaire du cinéma français - l'insaisissable Agnès Varda - suffisent à (me) redonner la niaque. En revoyant la troublante Corinne Marchand déambuler dans Paris en noir et blanc, on se dit qu'elle était belle la capitale dans les 60's.Entre nous aux Docs, on appelait ça un Feel good movie. Viva Varda ! est sur Play RTS.En sus, la bande-annonce de Cléo de 5 à 7.
Il sera ensuite diffusé par Arte. Si vous avez l'application Nord VPM, vous pouvez capter les programmes gélocalisés. (Mon fiston me l'a installée.)
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