Madonna Louise Ciccone en 1990. Elle était au sommet de sa créativité et de sa beauté sexy. Elle avait 32 printemps. Vous avez vu une photo récente de la star pop ? Sans autre commentaire.
En 2013, je déposais ces lignes sur notre diva. J'emploie le possessif car la génération qui eut vingt ans à la fin des années 70 compta ses vraies divas sur les doigts d'une main. Nous avons le même âge, la Ciccone et moi. Voici le billet :
Je suis un vieil admirateur contrarié de Madonna. Durant la première période d'une carrière enviable, j'appréciais plus son personnage de luronne délurée façon "à nous deux New York, puis le monde !" que ses hits sympathiques, sans plus. En revanche, j'écoute régulièrement Ray Of Light (1998), un grand disque électro-pop avec ses mélodies qui font mouche, ses arrangements somptueux - William Orbit y a mis sa patte - et la douce mélancolie qui parcourt l'album.
A la fin des 90's, Madonna est une quadra flamboyante. En studio, elle sait s'entourer de quelques unes des plus fines oreilles du pop circus tendance électronique. Puis, au début de ce siècle, elle se met en tête de retrouver sa jeunesse envolée comme les oiseaux noirs dans le clip pour Frozen. Cette quête pathétique la pousse à enregistrer des titres navrants de jeunisme caricatural alors qu'elle devrait se poser, réfléchir - c'est une femme très intelligente - et offrir à ses (vieux) fans un disque électro-acoustique réellement digne de son talent. En 2003, elle se ressaisit pour un (dernier ?) album convaincant, l'étonnant et méconnu American Life co-produit avec Mirwais. Depuis, j'ai décroché... Jusqu'au prochain rebond créatif de Madonna Louise Ciccone.
Qui ne survint pas.
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