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Vieux bison solitaire dans le parc de Yellowstone, 1966.Un cliché de Ernst Haas vu sur la magnifique galerie mise en ligne par Flashbak, toujours parmi les meilleurs sites anglo-saxons consacrés à l'histoire de la pop culture.
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Pour passer les Fêtes de fin d'année, on peut : adopter la méthode - radicale et réjouissante - de Peter Lorre. Faire le dos rond à l'aide de somnifères et de calmants en attendant que ça passe, justement. Ou alors choisir de jouer le jeu, avec modération, parce que Noël et le Réveillon de la Saint-Sylvestre apportent un peu de bonheur aux âmes esseulées et veuves de notre entourage. Comme dans le fond je suis un bon garçon, c'est cette option que je retiens... Avec modération ;)Pour aller avec, je vais essayer de dénicher quelques titres sur des albums de Noël. Je vois déjà vos moues, grimaces et rictus dubitatifs et je les comprends car l'exercice est casse-gueule. Certaines grandes voix du rock et de la pop s'y sont ridiculisées aussi la sélection de compositions (ou de reprises) sur les Xmas records doit être impitoyable. A suivre. Bien sûr, j'écouterai avec intérêt vos propositions.Parmi vos premières suggestions : The Beths, un groupe des Antipodes qui s'essaie avec succès - je trouve - au titre de Noël. Et live en plus !Debout nous propose Rockin' Around The Christmas Tree par She* & Him, un duo un peu rétro que je ne connaissais pas non plus. J'aime les surprises.Comme ce titre émouvant sur le dernier album des frangins Everly avant la première séparation du duo (1973) avec son étonnante pochette noir/blanc cavemen.(Proposé par Debout)* Zooey Deschanel14
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Madonna Louise Ciccone en 1990. Elle était au sommet de sa créativité et de sa beauté sexy. Elle avait 32 printemps. Vous avez vu une photo récente de la star pop ? Sans autre commentaire.
En 2013, je déposais ces lignes sur notre diva. J'emploie le possessif car la génération qui eut vingt ans à la fin des années 70 compta ses vraies divas sur les doigts d'une main. Nous avons le même âge, la Ciccone et moi. Voici le billet :
Je suis un vieil admirateur contrarié de Madonna. Durant la première période d'une carrière enviable, j'appréciais plus son personnage de luronne délurée façon "à nous deux New York, puis le monde !" que ses hits sympathiques, sans plus. En revanche, j'écoute régulièrement Ray Of Light (1998), un grand disque électro-pop avec ses mélodies qui font mouche, ses arrangements somptueux - William Orbit y a mis sa patte - et la douce mélancolie qui parcourt l'album.
A la fin des 90's, Madonna est une quadra flamboyante. En studio, elle sait s'entourer de quelques unes des plus fines oreilles du pop circus tendance électronique. Puis, au début de ce siècle, elle se met en tête de retrouver sa jeunesse envolée comme les oiseaux noirs dans le clip pour Frozen. Cette quête pathétique la pousse à enregistrer des titres navrants de jeunisme caricatural alors qu'elle devrait se poser, réfléchir - c'est une femme très intelligente - et offrir à ses (vieux) fans un disque électro-acoustique réellement digne de son talent. En 2003, elle se ressaisit pour un (dernier ?) album convaincant, l'étonnant et méconnu American Life co-produit avec Mirwais. Depuis, j'ai décroché... Jusqu'au prochain rebond créatif de Madonna Louise Ciccone.
Qui ne survint pas.
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Qui est qui ?
A propos de masques, d'apparitions/disparitions fulgurantes et d'autres masques encore, j'ai commencé le livre, le röman avec ¨, que Cédric Bru a consacré au dandy rock (punk) français ultime, Yves Orphan Adrien publié l'année dernière chez Séguier, le bien nommé éditeur de curiosités. Avec une vie à éclipses et une œuvre mince mais puissante, Yves Növö Adrien fut une plume qui, malgré - ou à cause de son hermétisme - firent les grandes heures du Rock&Folk des années 70 et 80.
Ce livre est un roman vrai, un meuble Art Nouveau à tiroirs secrets. Si certains personnages et les rebonds romanesques ont été imaginés pour les besoins du récit, les extraits de l'œuvre d'Yves Adrien, les événements majeurs et le cadre historique sont authentiques. Au final, Le Mystère Yves Adrien propose aux esprits curieux le récit du destin singulier du passeur fascinant qu'est Orphan et le plaisir devenu trop rare d'une lecture en dehors des clous, loin du conformisme littéraire. Par les temps qui courent, ça ne se refuse pas.
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... Ce blog un peu couture qui surfe depuis 15 ans - autant dire l'éternité du web ! - sur la Pop & Rock culture. Sans doublure, certes mais avec mélancolie, maladresse (parfois), exigence, paresse et cette tristesse qui finit toujours par se confondre avec la tendresse de la nuit. (Qui a écrit ça ?)
Voilà. Pour le moment, je vais en rester là.
Photo : David Dubnitskiy
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J'ai aimé la nuit, passionnément. Bien sûr, avec le temps, cette liaison tapageuse, exclusive et ombrageuse s'est muée en une tendresse mélancolique. Une chose est sûre : la nuit ne m'a jamais trahi; c'est moi qui me suis planté. De toute façon, un bref instant volé aux heures noires vaudra toutes les lentes heures d'une journées prosaïque avec ses renoncements, ses redditions honteuses dans une organisation professionnelle corporate basée sur la docilité et l'incompétence érigées en système.Scan : Rougier, Japon, 1964 et un bar à Berlin en 1962 par (?)0
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Juin 80 : j'arpente Downtown Manhattan avec ma copine, deux p'tits Genevois, des mômes, dans la Grosse Pomme. C'était avant le passage au karcher du Bowery par Rudy Giuliani, le maire Master Proper qui a arraché l'âme de la presqu'île*. Le coin était réputé dangereux ? Peut-être, mais en quatre semaines, pas une embrouille. Un type venait nous taper une clope, un autre 50 cents pour un burger. On achetait un joint puis une fille nous demandait de surveiller son vélo le temps de son jogging sur le pont de Brooklyn. On marchait dans la ville avec Lou Reed, Willy DeVille ou Tom Verlaine sur la B.O. Il fallait être réactif et cool en même temps. J'aimais ça.
Une solide B.O. du NY de ces années-là comporte forcément un titre de Suicide qui propulsait son romantisme urbain dévasté dans une modernité techno que le duo sculptait (avec d'autres) grâce au charisme d'Alan Vega, frontman chaman électro-rock, et aux compétences musicales de Martin Rev, compositeur inspiré : Cheree en 1978.
Source, une belle sélection
* Giuliani a sévi au moment où les premières vagues (ou vaguelettes) du politiquement correct atteignaient l'Europe...
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Just For Fun : Carole Lombard et Clark Gable dans No Man For Her Own (1932)Source, un blog très bien fréquenté.Quant au livre :Un caractère moral s'attache aux scènes de l'automne : ces feuilles qui tombent comme nos ans, ces fleurs qui se fanent comme nos heures, ces nuages qui fuient comme nos illusions, cette lumière qui s'affaiblit comme notre intelligence, ce soleil qui se refroidit comme nos amours, ces fleuves qui se glacent comme notre vie, ont des rapports secrets avec nos destinées.Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, Livre Troisième, chap. 12Lorsque tout semble s'effondrer - je dis semble car j'ai déjà vécu des temps semblables vers 1979/80 -, la (re)lecture des grands auteurs fortifie l'âme. Alors, on reprend des forces pour monter des barricades contre la laideur, la bêtise et la veulerie.Ne pas subir et reprendre goût au courage.0
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