Faire tapisserie, oui mais avec chic comme Miss Rhonda Fleming.
Le sommeil embelli de rêves sexy aide à reprendre des forces.
Ce qui est beau chasse la trouille et élimine la rouille.
Belle nuit
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Cinéma... Cinémas
A propos d'aventures improbables peuplées de créatures glamour, No Time to Die/Mourir peut attendre le dernier James Bond a tout faux. C'est une tromperie internationale en même temps qu'un navet boursouflé politiquement correct. Le mâle alpha dont James Bond est (ou fut) l'incarnation, voilà l'ennemi. Alors les scénaristes lui inventent une famille pour l'adoucir. Vous ne rêvez pas, l'agent 007 pouponne ! Quotas des minorités visibles obligent, Q attend son compagnon pour un souper fin et gay et on a entouré James de femmes noires dont la seule fonction dramatique est de satisfaire ces fichus quotas. Restons avec ces dames. Aux notables exceptions de Ana de Armas, superbe actrice cubaine ici en espionne de la CIA* et de la toute aussi craquante Naomie Harris très smart dans le rôle de Miss Moneypenny (depuis Skyfall), le glamour est à peu près totalement absent de cet épisode qui se traîne durant 2h40. Le scénario est inepte. Pire, il manque d'humour et ça c'est impardonnable. Un vrai script "jamesbondien" doit contenir des allusions, des clins d'œil malicieux; bref, un 2e degré. Dans No Time To Die, Daniel Craig, co-producteur du film, ne joue pas, il s'ennuie et semble affligé d'une interminable gueule de bois. La lecture du scénario l'a sans doute poussé à forcer sur le pur malt durant la pré-production. Quant à Léa Seydoux, déjà peu crédible en James Bond girl, on a envie de dire deux mots à ceux qui furent chargés de sa garde-robe. Elle a l'air godiche tant elle porte mal le jean blanc et ressemble à la fille d'à côté dans un film bobo français ! Le méchant est ennuyeux. Comme l'écrit Jean-Paul Brighelli, Rami Malek fait le service minimum — jouer Freddy Mercury l’a épuisé pour la vie. De la "nouvelle 007" (quotas), il dit : Lashana Lynch, n’a rigoureusement qu’une seule expression faciale : l’auto-satisfaction d’une actrice de « Captain Marvel » qui monte en grade dans une grosse production. Avec un peu de malchance et une louche d’idéologie woke, les producteurs la choisiront pour incarner l’agent secret la prochaine fois.
Je ne dévoilerai pas le fin par fairplay envers les fans irréductibles qui vont voir tous les épisodes de l'agent 007. Qu'ils sachent juste que mourir d'ennui peut attendre.
* Dans une séquence affligeante de médiocrité visuelle. J'ai vu des téléfilms plus enlevés.
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