1. Ce portrait de Mamie Van Doren a quelque chose d'irréel. Le décor de cinéma - un plateau des studios Universal - y est pour beaucoup qui confère à l'ensemble une dimension hiératique rare. Vu sur cet excellent blog.

    Si l'anticonformisme est sans doute la seule attitude artistique possible face aux contingences sociétales et à leurs représentations, il ne saurait excuser la laideur, le suivisme et le nihilisme qui défigurent l'art (d')aujourd'hui en son nom. Dans la réalité des ateliers, des cours aux Beaux-Arts* et des marchands, c'est un conformisme affligeant qui règne presque sans partage sur l'art actuel.

    * Ou leurs nouvelles raisons sociales : HEAD, ECAL, SOFT, SLOP, SISSI, SOUP, etc.

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  2. Quand le gros chien noir rôde, on combat le mal par le mal. Quelques fois, ça peut marcher. Je termine la vision de Sois là pour m'aimerun solide documentaire* consacré au diamant brut du folk US, Townes Van Zandt, sans doute l'un des meilleurs songwriters de l'histoire de la musique populaire. Ses chansons me cassent en deux. Elles ne sont pas tristes; elles sont dramatiques. Des musiciens aussi différents que les Tindersticks, Mudhoney ou Emmylou Harris en ont fait des reprises. Au rappel de sa trop brève existence, on se dit qu'elle vie de merde il a eue, une vie qu'il a subie mais aussi qu'il s'est fait. Cerné par une meute de black dogs, il les maintenait à distance par la came dure et l'alcool fort tout en ciselant des morceaux qu'on écoute au milieu de la nuit en retenant ses larmes, clandestinement, quand les gens raisonnables dorment.

    *Réalisé en 2004 par Margaret Brown. Le titre de la v.o. est Be Here to Love Me.

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  3. Surréalisme, hyperréalisme, réalisme magique... ? Au diable les étiquettes ! Une chose est certaine : un jour après l'orage, le ciel d'Amsterdam avait les teintes d'une toile de Carel Willink (1900-1983) ou quand un élément naturel ressemble à une création artistique, un artifice. Dans son roman inégalé A rebours, Joris-Karl Huysmans a magnifiquement développé cette exigence.

    Carel Willink, Zeppelin, 1933

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  4. En 1956, le label RCA/Victor demande à Alfred Wertheimer de suivre sa vedette prometteuse Elvis lors de la tournée nord-américaine pour la promotion de l'album fameux. Le jeune photo reporter fixe en noir/blanc pour la légende et l'histoire des images de la geste du gommeux de Tupelo encore accessible comme ici lors d'une pause lunch.

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  5. Pour15minutes monte les trois couleurs. 
    Bon bal... Si on guinche encore un soir de fête nationale dans ces temps "covidiens".

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  6. Dans mon sanctuaire vendéen, j'ai reçu un commentaire sympathique d'Hervé. Il était accompagné d'un lien vers ce titre extrait de la b.o. d'un road movie imaginaire qu'on aimerait voir tourner dans une province française. L'affaire est co-produite par The Limiñanas et Laurent Garnier. Je trouve qu'elle tient la route. (Vous me passerez ce jeu de mots un peu facile : je suis encore en vacances.) 

    Photo : Harry Gruyaert - Saul n'est jamais parti.
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