1. ... Au carré ou comme un melon. J'aime bien ces expression d'avant. Je quitte un temps le ouèbe devenu vraiment trop chronophage. A plus loin.

    Le scan est tirée de la série Z Weird Woman (1944) avec Lon Chaney. L'affaire fut réalisée par Reginald Le Borg.

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  2. Il y a une question que j'aimerais traiter après le break estival : 
    Comment en une génération a-t-on pu passer de l'éclatant épatez-nous façon Cocteau au frileux rassurez-nous corporate ? Cette frilosité pétocharde a pour corollaire un catastrophisme bêlant que la pandémie covidienne a cristallisé et dans lequel les médias se vautrent. Au final, la génération de mon fils (20 piges cette année) est découragée - on le serait à moins - et se sent prise en otage. Pour le rassurer, je lui ai rappelé que je lis et j'entends des sentences apocalyptiques depuis la fin des années 70, quand j'avais vingt ans...
    Cette question n'a pas de lien direct avec la peinture de Balla ci-dessus. Quoique... On peut se demander pourquoi les tenants de l'art content pour rien - artistes, critiques, fonctionnaires et marchands - ont mis une telle énergie à liquider la notion d'avant-garde au profit de la répétition nihiliste, leur paresseux et juteux fond de commerce.

    Note de juillet : cette vidéo est plutôt chiche; je vais essayer de trouver quelque chose de moins pingre.

    Toile : ligne de vitesse par Giacomo Balla (1913) dont on peut visiter la maison romaine à la déco forcément futuriste. Jusqu'en novembre 2021.
    Envers et contre tout : bel été !
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  3. Le 13 juin, j'ai appris le décès à Genève où il avait pris une semi-retraite de Nikita Mandryka, le fabuleux créateur du Concombre masqué et son copain Chourave dont les Aventures potagères que n'aurait pas reniées un Alfred Jarry animèrent les pages de Pif-Gadget puis celles du journal Pilote*. Pour ma génération, Mandryka fut un passeur indispensable vers la BD qui devenait adulte aussi sa disparition me fiche le bourdon. Une fois encore, le constat est rude, amer et implacable : tous ceux qui ont peuplé l'imaginaire de mon adolescence et de mes premières années de jeune adulte de leurs créations me lâchent. Vous me direz que mourir octogénaire n'est pas une extravagance de la nature, c'est dans l'ordre des choses. L'argument est imparable mais quand on apprécie l'œuvre d'un artiste, on le croit toujours jeune. Mieux, on le voudrait immortel. Sa disparition attriste ou déprime plus que d'autres dans d'autres domaines.  Le carnet noir pour15minutes est si plein que je n'ose plus cliquer sur le libellé "ceux qui nous quittent". La dernière fois, ce fut un tel coup au moral que je suis resté en sidération dans les allées du cimetière virtuel alors j'évite de réitérer l'opération. J'ai déjà trop tendance à me calfeutrer derrière les lourds rideaux d'une mélancolie chronophage. Nom de G !

    *Au total, les Aventures potagères du Concombre comptent 11 albums entre 1975 et 2006.

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  4. Quelques pochettes comme on les aime pour célébrer la première* journée du vinyl, ce support qui défie les époques, les technologies et les modes.
    Pour accompagner Marie-France qui fait sa BB, Bardot's Dance un titre de Bertrand Burgalat sorti il y a 9 ans, déjà...

    * La seconde aura lieu le 17 juillet.
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  5. La reprise de l'hymne Whole Lotta Love de Led Zeppelin (1969) par Ike & Tina Turner dépote sévèrement. Ok, Ike était un type imbuvable et un violent inexcusable mais aucun vrai amateur de soul ne lui contestera son talent de producteur et de passeur. Il a donné le goût du rythm'n'blues au petit blanc bec que j'étais. Devenu un vieux boomer un peu goguenard, la soul de haute époque a sur mon psychisme malmené des vertus thérapeutiques éprouvées. Elle m'apaise, me réconforte et me redonne la niaque. Elle me remplit d'un indicible plaisir jaloux et me pousse même à retrouver les bonnes sensations de la danse. La soul est une musique miraculeuse.

    Je vous souhaite le meilleur été possible. 
    Hasta la vista...
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  6. Trompant les anges de service 
    Aux portes des bouges secrets 
    Un pèlerin parfois se glisse 
    Pour voir flamber la nuit de près. 

    André Hardellet, Black and White (Oeuvres complètes I) 

    Photo : Tina Louise vaporeuse et délicieuse par Peter Basch
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  7. Take A Bath And A Break en compagnie de l'accorte Miss Glynis Johns qui fut Miranda la sirène dans le film homonyme de Ken Annakin. (1948) Source
    Les plus hardis d'entre vous n'hésiteront pas à se mouiller - j'ai pas pu résister, désolé ! - en jetant un oeil à la version intégrale de Miranda. Le lien est invalide, désolé.
    La chanson du générique est interprétée par Jean Sablon, voilà une info qui va bouleverser votre ouikend. ;)
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  8. On s'fait une toile ce soir ? J'ai vieilli car je l'entends de moins en moins souvent, à vrai dire presque plus, la question qui faisait saliver le cinéphile en herbe que j'étais au sortir de l'adolescence, un détachement ou un éloignement - j'aurais pu écrire une désertion mais le terme est trop fort - qui remonte bien avant le premier semi-confinement. De ces trois salles aujourd'hui détruites, remplacées par un centre commercial, une boutique de luxe ou un parking, j'ai fréquenté le Rialto. 
    C'était au temps du cinoche avant que tout se dissipe, s'effiloche et disparaisse. Avec le temps, tout se dilue, se flétrit et s'efface, les êtres et les saisons et le pourquoi des choses comme sous l'effet d'une lente amnésie sont les premiers mots du roman vrai de Philippe Brunel Laura Antonelli n'existe plus chez Grasset. Il s'agit d'une (en)quête sur celle qui incarna un bref instant le glamour à l'italienne. Encore le cinéma donc. 
    Les salles disparues : 1. Le Ritz à La Chaux-de-Fonds photographié par Fernand Perret 2. Le Palace de Lausanne en 1948 3. Le Rialto à Genève vu par Frank Henri Jullien. 
    A plus loin.
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