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  2. Hier, pour égayer un énième ouikend semi-confiné, j'avais besoin d'une bonne rasade de rock'n'roll si possible télévisé. J'ai jeté un oeil au programme d'Arte au cas où... Je ne l'ai pas regretté. Je sais, je sais : il n'y a pas plus pro-UE que la rédaction d'Arte si politiquement correcte qu'elle en devient caricaturale et tout et tout MAIS c'est la seule chaîne de service public qui consacre encore des soirées à des thématiques pop et rock, alors je ne boude pas mon plaisir. Fin de la digression. Au menu hier soir et en streaming durant plusieurs semaines, des docus bien tournés consacrés à deux bad boys qui ont en commun d'avoir pris une part conséquente à la saga des Rolling Stones. A tout seigneur... C'est Brian Jones qui créa le groupe avant d'en être viré pour conduite erratique et instabilité artistique. Il termina sa brève existence de dandy sonique au fond de sa piscine (tchin tchin !). Un film français revient sur sa trajectoire météorique et sur le gâchis final de celui qui s'abrutit de dopes et d'alcool pour dissimuler son malaise et sa timidité de créateur : Brian, arrangeur génial, ne composait pas. Quant à l'indestructible Ronnie Wood, sujet remuant de l'autre film, il n'est pas le second couteau cinglé, le bouffon des Stones qu'on nous a longtemps présenté. Doté d'un humour qui fait mouche et capable d'une saine auto-dérision, ce fondu de blues, de soul et de country a rejoint la bande à Keith/Mick après avoir fait les belles heures des Faces avec Rod The Mod Stewart. Aujourd'hui, revenu des addictions les plus lourdes (alcool, coke free base, héroïne et nicotine), le septuagénaire goguenard à la coupe de douilles en pétard carbure au coca, s'occupe de ses mômes, peint de gracieuses danseuses avec un certain talent et continue à jouer la musique qu'on aime. Son portrait confirme ce que je pensais : Ronnie est le plus sympathique des Stones. A voir en streaming sur le site d'Arte : La vie de Brian Jones et Ronnie Wood : un destin nommé guitare
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  3. ... Mais là aussi, c'est sans issue. George Tooker, The Subway, 1950. Un peintre associé au courant du réalisme magique.
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  4. Pour conserver la ligne, rien ne vaut une séance quotidienne de danse moderne comme le montre ce cliché de Miss Barbara Shelley affinant sa silhouette sur le subtil Hum Drum Blues gravé en 1963 par Sheila Jordan qui fit partie de la bande à Charlie Parker. (Elle avait épousé son pianiste Duke Jordan qui a également gravé sous son nom de très bonnes galettes.)
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  5. Sa beauté mature, sensuelle mais nimbée de mystère et son jeu posé firent de Barbara Shelley une des icônes de la Hammer et de la série B. Après une filmographie au cinéma et à la télé très classieuse - de Dracula à Chapeau melon et bottes de cuir en passant par Le Saint ou encore Le village des damnés, elle a rejoint le paradis d'argent des reines de l'écran le 4 janvier. Scan : Miss Shelley et Christopher Lee dans Dracula, Prince Of Darkness réalisé en 1966.
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  6. Quand notre Anita vantait les lignes et l'allure d'un modèle DKW lancé en 1955, les routes avaient de la tenue. Voitures encore mais pas seulement avec le fin chroniqueur - c'est ainsi qu'il se présente - qu'est Thomas Morales. Il est aimablement passé à la question par Philippe Bilger dans cet entretien radio. Morales a de l'humilité, des passions et du style pour défendre ses exigences esthétiques en matière de cinéma, de littérature et de voitures. A une époque niveleuse où les éditeurs veulent des histoires concernantes, fussent-elles tournées dans une langue appauvrie au service d'un air du temps désespérement correct, c'est courageux même si peu vendeur. Enfant des 70's, il cherche à perpétuer l'esprit hussard contre l'ennui et le conformisme. Il publie ces jours-ci Ma dernière séance : Marielle, Broca et Belmondo, un recueil de chroniques en hommage à trois grands formats du cinéma populaire français. A la fin de l'interviouve, on a envie de glisser à ce styliste exigeant : cher Thomas, n'ayez pas peur de votre talent. Attelez-vous à la rédaction d'un roman au long cours, une œuvre marquante. Avec votre plume, vous pourrez égaler les maîtres, petits et grands, dont vous revendiquez l'héritage.
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  7. Les bons conseils de l'oncle Dread : Juchés sur cette Vespa 150 TAP customisée avec son canon de 75mm mobile, vous traverserez les rodéos urbains la tête haute au besoin en pulvérisant les fâcheux qui auront la mauvaise idée de prétendre vous barrer la route. Merci à Olivier A. de l'envoi de ce deux roues martial pour temps de crise. Note : C'est d'un goût ! Ah, il faut parfois savoir frôler le bon goût sans avoir le mauvais goût d'y tomber. ;)
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  8. Un autre dimanche confiné. Je profite de cette énième journée "off" pour consulter dans une digression totalement subjective - guidé par le seul plaisir - mes livres d'art. J'ai retrouvé une reproduction de la toile acrylique Pacific d'Alex Colville peinte en 1967. Considérée à juste titre comme une des pièces maîtresses de l'œuvre de l'artiste originaire de Nouvelle-Ecosse, j'aime le contraste douceur/violence obtenu par sa technique éprouvée au service de la dramaturgie. On perçoit le danger, réel mais diffus. Le titre de la toile - ironique ? - renforce l'impression. Peintre aux armées canadiennes durant la Seconde guerre mondiale, il a acquis une sûreté du trait pour exprimer l'essentiel. Si vous souhaitez (re)découvrir la vie, l'œuvre et l'engagement d'Alex Colville, suivez le lien. PS : Pacific aurait fait une belle pochette d'album 33T pour un groupe comme Big Star ou Steely Dan.
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  9. Sur la platine Just A Candle, un titre extrait du nouvel album du compositeur et mixeur (français) Wax Tailor porté par la voix de notre loner tout terrain préféré, l'indispensable Mark Lanegan. Je ne sais pas si le rock est mort mais une chose est sûre, il a de beaux restes et sait encore séduire les bidouilleurs électro inspirés. Photo : Couverture pour une édition du Harper's Bazaar de 1964. Les 60's furent LA décennie du rêve : dépasser les dernières limites mentales et spatiales avant les crises à répétition et la gueule de bois existentielle permanente, ces tristes frontières barbelées de la condition humaine postmoderne.
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  10. L'air du temps devient irrespirable. Cet été, à cause d'une préface à la réédition d'un album d'images consacré au Londres des années 60 vu par son collègue Gian Butturini (mort en 2006) dont la maquette maladroite juxtaposait deux photos à l'effet jugé "raciste", le grand photographe du quotidien Martin Parr a été sommé de s'excuser - ce qu'il a fait, hélas - avant de démissionner du Bristol Photo Festival. La meneuse de la croisade anti-Parr, un autre vieux mâle blanc forcément coupable aux yeux des nouveaux puritains, est une étudiante de 18 ans qui avait reçu le livre de Butturini pour son anniversaire. A croire que la recherche obsessionnelle du moindre faux pas ou de la maladresse la plus bénine est l'occupation à temps plein des activistes de sa génération. Pfff ! Quelle expression employait Gainsbourg - heureusement parti avant la curée - pour ce genre d'agitée ? Une pisseuse. Photo : Martin Parr/Magnum
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