1. JOYEUX NOEL

    En compagnie d'Elvira et de Martha Hyer.
    Illustration par Richard Fuggetta
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  2. Depuis quelques saisons, j'ai l'impression d'avoir fait le tour du blog. Sa forme ne correspond plus vraiment à mes envies éditoriales, même modestes, aussi je préfère le mettre en vacances pour une durée indéterminée. Je ne ferme ni complètement ni définitivement la boutique pour15minutes. A l'avenir, je déposerai un billet quand l'occasion me paraîtra réellement opportune. Je préfère cette formule plutôt que de risquer la lassitude voire l'écœurement. Quand l'envie s'érode...  Je vous remercie de votre fidélité et vous souhaite le meilleur en ces temps compliqués. Ne lâchez rien. A plus loin.

    RC

    Capture d'écran de The Battle of Rzhev, un bon film russe réalisé par Igor Kopylov en 2019. Cette fiction est inspirée d'une bataille oubliée qui s'est déroulée en 1942 à 230 km à l'ouest de Moscou.

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  3. Gino Severini, dandy futuriste - autoportrait.

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  4. Miss Allison Parks, Playboy’s Playmate d'octobre 1965 prouve qu'un bikini minimaliste à fleur de peau pouvait - et peut encore - être porté avec élégance. Avant l'avachissement post-hippie, les 60's furent rarement vulgaires. La croyance au progrès rendait les gens et les objets beaux. Les années baba-cool (1970-1977) furent souvent d'une laideur sans espoir. Couleurs, mobilier, fringues, etc., tout n'était qu'empilements flasques, design mou et teintes gueule de bois. (Ah, ces bruns-oranges délavés ou chiasseux... On en frémit encore !) La rupture punk fut salutaire. Je fais référence à la première génération aiguisée, pas aux punks à crêtes pour touristes des années 80. Petits costards noirs, chemises à pois ou sans manche avec col relevé, robes néo-sixties, bas résille, lunettes de chauve-souris, creepers et stilletos, le tout agrémenté de badges choisis : ça avait de l'allure.
    Cette image m'a donné envie de ressortir le superbe Party Girl sur le premier album de Willy Deville (1977) dont on dit qu'il fit pâlir Mick Jagger à sortie. Notre mousquetaire y exprime la quintessence du son new-yorkais d'avant le grand nettoyage et la "gentryfication". Du doo wop 50's aux influences afro-cubaines en passant par le blues et le punk rock, Willy et son groupe de fines lames ont gravé la b.o. de la grosse pomme de ces années-là.

    Photo by Bill Figge.
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  5. Nos espionnes. Ici, Noamie Harris/Miss Moneypenny dans Skyfall, le dernier bon James Bond sorti en 2012. A plus tard les couche-tard !

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  6. Faire tapisserie, oui mais avec chic comme Miss Rhonda Fleming.
    Le sommeil embelli de rêves sexy aide à reprendre des forces. 
    Ce qui est beau chasse la trouille et élimine la rouille. 
    Belle nuit

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    Cinéma... Cinémas

    A propos d'aventures improbables peuplées de créatures glamour, No Time to Die/Mourir peut attendre le dernier James Bond a tout faux. C'est une tromperie internationale en même temps qu'un navet boursouflé politiquement correct. Le mâle alpha dont James Bond est (ou fut) l'incarnation, voilà l'ennemi. Alors les scénaristes lui inventent une famille pour l'adoucir. Vous ne rêvez pas, l'agent 007 pouponne ! Quotas des minorités visibles obligent, Q attend son compagnon pour un souper fin et gay et on a entouré James de femmes noires dont la seule fonction dramatique est de satisfaire ces fichus quotas. Restons avec ces dames. Aux notables exceptions de Ana de Armas, superbe actrice cubaine ici en espionne de la CIA* et de la toute aussi craquante Naomie Harris très smart dans le rôle de Miss Moneypenny (depuis Skyfall), le glamour est à peu près totalement absent de cet épisode qui se traîne durant 2h40. Le scénario est inepte. Pire, il manque d'humour et ça c'est impardonnable. Un vrai script "jamesbondien" doit contenir des allusions, des clins d'œil malicieux; bref, un 2e degré. Dans No Time To Die, Daniel Craig, co-producteur du film, ne joue pas, il s'ennuie et semble affligé d'une interminable gueule de bois. La lecture du scénario l'a sans doute poussé à forcer sur le pur malt durant la pré-production. Quant à Léa Seydoux, déjà peu crédible en James Bond girl, on a envie de dire deux mots à ceux qui furent chargés de sa garde-robe. Elle a l'air godiche tant elle porte mal le jean blanc et ressemble à la fille d'à côté dans un film bobo français ! Le méchant est ennuyeux. Comme l'écrit Jean-Paul Brighelli, Rami Malek fait le service minimum — jouer Freddy Mercury l’a épuisé pour la vie. De la "nouvelle 007" (quotas), il dit : Lashana Lynch, n’a rigoureusement qu’une seule expression faciale : l’auto-satisfaction d’une actrice de « Captain Marvel » qui monte en grade dans une grosse production. Avec un peu de malchance et une louche d’idéologie woke, les producteurs la choisiront pour incarner l’agent secret la prochaine fois. 
    Je ne dévoilerai pas le fin par fairplay envers les fans irréductibles qui vont voir tous les épisodes de l'agent 007. Qu'ils sachent juste que mourir d'ennui peut attendre.

    Dans une séquence affligeante de médiocrité visuelle. J'ai vu des téléfilms plus enlevés.
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  7. Miss Jessica Chastain en Jeanne d'Arc par Jean-Paul Goude.

    Nous sommes des voyageurs égarés à la croisée d'époques contradictoires; des survivants; des passagers d'une mémoire qui excède le seul individu, les morts continuant de rêver en nous autant que nous pensons à eux, de même que nous sommes vus par beaucoup plus d'êtres que nous n'en regardons. Une fois chassé de l'enfance, on est au monde par défaut - doutant même si on est réellement en vie, et si l'expression "être de son temps" n'est pas la vanité des vanités, maintenant que l'au-delà a été banni de nos catégories de pensée, et que l'enfer et le paradis ne sont que deux versions également séduisantes, quoique pour des raisons opposées ou paradoxales, du présent, c'est-à-dire du néant.

    Richard Millet

    PS : Et si Roland Jaccard avait été une version "lolita et jeux pervers" de Richard Millet, parfois figé, lui, dans sa posture de grandauteur ?

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  8. La Grande dans Shanghai Express réalisé par Josef von Sternberg. (1932)

    Une image forte et belle participe à l'évacuation des scories diurnes et suffit quelques fois à désamorcer les pièges des nuits d'insomnie. Cette double nécessité motiva les premiers billets pour15minutes. La puissance de l'image et ses bienfaits prophylactiques, avant la prose et ses inévitables lourdeurs, sont la ligne éditoriale - un grand mot ! - du blog.
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  9.  

    Take A Break ! 

    Avec un large coup de chapeau à Morris (Maurice de Bevere) qui a sauvé pas mal de jeudis de pluie quand j'étais tout môme dans ma banlieue genevoise.

    Pour aller avec, Out Of Countrol sur Desperado, le deuxième album des Eagles - le seul que je possède - sorti en 1973. Je trouve que ce titre a un petit côté british pop-rock enlevé. Ils se cherchaient encore et paradoxalement, c'est presque un concept-album puisque la majorité des titres racontent des histoires de hors-la-loi à la fin du XIXe siècle dans l'Ouest américain. (Les frères Dalton, etc.)

    Take A Break suite : on retrouve l'héritier vocal de Roy Orbison, le toujours sémillant Chris Isaak, qui a bien fait de laisser tomber ces saloperies de stéroïdes dont il abusa un temps, dans une captation en public de Forever Blue.

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  10. Miss Jill St. John dont on devine la chute de reins vertigineuse. Elle partagea avec Natalie Wood le même homme, l'acteur Robert Wagner que j'ai toujours trouvé un peu fat mais dont on dit qu'il eut une vie amoureuse débridée. (Quant à son rôle réel dans la disparition de Natalie...)

    Pour la B.O., j'ai eu envie de ressortir une rondelle des Flaming Stars, un groupe improbable dissous il y a quelques saisons. Ces mecs all dressed in black jouaient un rock cabossé et fiévreux qui tentait parfois un pas de danse avec la mélancolie. Ainsi One Lonely Night et son piano bastringue dont l'écho résonne comme l'appel d'un noyé dans les souvenirs d'un Londres disparu. 

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