1. A mes amis,

    Et si on en restait là du défaitisme et de l'aquabonisme complaisants qui masquent notre paresse et font le jeu des imbéciles qui, eux, ne se posent pas de question et finissent par truster les meilleurs places en se cooptant sur la docilité alors que nous nous élisions sur l'audace ? En 2020, on reprend la main.

    Sur la B.O., Everything But The Girl : quand les mélancoliques sav(ai)ent danser.

    Images : Stam Beese, 1928
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  2. Noël approche... Une suggestion de cadeau à un proche cinéphile, la biographie Georges Franju, le Dictionnaire d'une Vie de Frantz Vaillant publiée aux éditions Marest.
    A lire, la recension de Thomas Morales qui écrit tout le bien qu'il pense de cet essai réussi.
    Pour l'accompagner, la merveilleuse séquence du bal masqué dans Judex.
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  3. Image tirée de Mikmaus romanze, la création d'une photographe suisse (anonyme ?) dans les années 40. Fasciné par cette image vue sur un blog de photos trouvées, je n'avais aucune indication quant à l'auteur, le lieu, etc.* aussi je suis reconnaissant à Dsata d'avoir trouvé un lien vers la galerie Lumière des roses qui propose le livret intégral en pdf.

    * Faut-il toujours savoir ? Hum... C'est un sujet de discussion. Si le mystère est propice aux promenades et aux galops de l'imaginaire - d'où l'importance des sites et blogs de found pictures généralement anonymes -, l'auteur et son œuvre doivent être respectés donc mentionnés, ce qui est loin d'être la règle sur le ouèbe. Entre les deux, je slalome.
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  4. Miss Lena Horne avec un titre enregistré au milieu des années 50.

    La qualité de la prise de son originale, même retravaillée pour les gravures numériques, reste bluffante quand on connait les moyens de captation sonore limités des années 50. Les ingénieurs et les producteurs réalisaient des prouesses que les appareils et les programmes actuels n'égalent pas. Cette qualité éclate sur les derniers albums de Billie Holiday finement emballés par Norman Granz pour le label Verve heureusement réédités en CD il y a quelques années. On peut y entendre tout ce que les ersatz glacés produits de l'hyper technicité enseignée dans les écoles de "jazzeuh" postmodernes ont gommé : les fêlures, l'errance et les promesses de la nuit.
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  5. La méthode à Bob Fosse avec un large extrait de Sweet Charity, son chef-d'œuvre sorti en 1969.
    Pour les amateurs de disco exotica, une friandise from Bollywood : Next Stop Disco Station !
    Bon dimanche (ku ku ku ku ku wow wow !)
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  6. Pour15minutes de rock crétin : me marchez pas sur les bandelettes !

    Je vous ai prévenus. Le pire est à venir. J'ai envie de rédiger un billet sur le rock crétin. A la différence des hurleurs abrutis et des hirsutes bas de plafond, les rockers crétins savent qu'ils le sont, crétins. La nuance est fondamentale. Dans le désordre, citons The Ramones, The Rezillos, The Cramps, Captain "Say Whot" Sensible, The Monks, Iggy Pop, (par périodes) ou encore Devo. Le domaine est vaste, improbable et d'une diversité vestimentaire, musicale et idéologique (?) réjouissante. Si vous avez des candidats - vos crétins favoris ou ceux que vous aimez détester -, comme d'hab', je suis preneur. Un petit mot (si envie) avec un lien vers un titre emblématique. D'avance, merci.

    Photo : Espen Stranger Seland
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  7. Sur le plateau d'une pub* pour un parfum, Martin Scorsese donne ses indications à Scarlett Johansson et Matthew McCanaughey. Dans les haut-parleurs, Mina chante Il cielo in una stanza. Un court métrage en noir/blanc mélancolique cadré par un réalisateur étonnement apaisé. Pour le plaisir.
    Yaya m'a envoyé un lien vers la version de Gino Paoli - l'auteur du titre - que je trouve également de belle tenue.

    * Réalisée en 2013.
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  8. Si j'avais un penchant quelconque pour l'expiation de la naïveté, j'aurais de quoi lui consacrer le restant de mes jours.
    Car je n'ai eu le droit, depuis le sinistre basculement des années quatre-vingts*, qu'au spectacle de votre ralliement. Ralliement tantôt explicite et claironnant, tantôt fataliste, tantôt honteux et masqué - ralliement toujours. Vous vous êtes ralliés à la désastreuse logique qui ne vous distribuait places et rôles qu'au prix d'un écrasement sans précédent du coeur même de vos tâches. Vous avez beau, aujourd'hui, vous présenter sous les titres les plus divers - élus qui ont quelque chose à dire sur le devenir du pays, journalistes et éditorialistes qui martèlent opinions et points de vue, experts ès pathologies collectives convoqués à chaque poussée de fièvre, managers de la vie culturelle préposés au divertissement intelligent, romanciers, essayistes, penseurs dont on nous vante la langue, l'imaginaire ou les concepts -, toute cette bigarrure n'est plus que la parade et l'alibi d'un scandale consanguin, où la Notoriété s'accouple à la Notoriété pour faire des petits de plus en plus petits. Vous vous êtes ralliés - et cet autre scandale, il faudra bien un jour le dénoncer dans toute son étendue - aux idiomes, aux plis de langage, aux diktats de vocabulaire qui ont fait peu à peu, de cette nation d'ancienne et forte culture, un pays littéralement occupé. Un seul d'entre vous a-t-il protesté contre la transformation à grande échelle de ses semblables en "ressources humaines" ? Un seul s'est-il ému en place publique, quand l'obligation de "savoir se vendre" est devenu le billet d'entrée normal, indiscuté, qu'une société peut exiger de ses membres ? Un seul s'est-il insurgé contre l'injection massive, dans les canaux de la vie sociale, d'une pensée managériale tout juste bonne à y semer la mort maquillée en stratégies, opportunités et objectifs ? Vous vous êtes ralliés à toutes les formes d'occupation, à tous les saccages matériels ou intellectuels, dès lors qu'ils s'affublaient des nippes du progressisme et de la modernité. 

    Pierre MariEn pays défait, aux éditions Pierre Guillaume de Roux, 2019.

    * La démission des élites au début des années 80 est l'écho d'un autre effondrement survenu quatre décennies auparavant, celui de mai/juin 1940. Pierre Mari fait référence à l'essai indispensable de Marc Bloch L'étrange défaite écrit en septembre 1940 mais édité après la guerre dans lequel l'historien analyse les raisons de l'effondrement de la France.

    Photo : Guy le Querrec, 1977
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  9. Pour 15 minutes de procrastination.

    Sur la photo, Miss Elaine Reynolds, Playmate du mois d'octobre 1959.
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  10. Erté : Etude pour un costume de Musidora
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