1. Tabac... Laudanum... Absinthe... J'aime cette illustration d'un certain abandon.
    Pour aller avec, changement d'époque mais pas de "transports". Je ne connaissais pas cette reprise de Tim Hardin par les Small Faces*. J'avais tort, c'est une petite tuerie comme ils disent dans les magazines de rock. A bientôt.

    *Dans son autobiographie, Roger Daltrey affirme que le regretté Steve Marriott - leader des Small Faces - était le meilleur chanteur de rock-soul de Grande-Bretagne. Roger a raison.
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  2. Bon dimanche

    Cinéma encore avec le bonheur causé par le beau film d'Emmanuel Mouret, Mademoiselle de Joncquières que j'ai enfin pu voir intégralement.
    Adapté du roman de Diderot Jacques le Fataliste et son maître, le scénario d'Emmanuel Mouret offre aux comédiens, Cécile de France et Edouard Baer en tête, à travers ses dialogues ciselés une partition subtile sur laquelle ils expriment toutes les nuances du libertinage face à une passion amoureuse vengeresse. Avec le remarquable Guy d'Alex Lutz, Mademoiselle de Joncquières est l'un des meilleurs films français produits ces dernières années.

    ***
    Aux visiteurs et complices pour15minutes,

    Dans quelques jours, je rendrai un modeste hommage à Scott Walkerartiste et esprit libre mais crooner contrarié. Si certains titres de Scott ont marqué votre vie - période pop 60's avec The Walker Brothers, période en solitaire fin 60's et début 70's et/ou période 80's/90's plus expérimentale, n'hésitez pas à m'envoyer des liens. Je les déposerai dans le billet avec reconnaissance.
    Je suis sûr que Scott est sur le pont qui mène au paradis pop. 2'45'' de beauté.
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  3. 2

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  4. ... Quand elle rediffuse Le Privé/The Long Goodbye de Robert Altman avec Elliott Gould en Phil Marlowe projeté par le script au début des années 70. La transposition était habile. Après la fin brutale des illusions bisounours des années 60 (Altamont et la tuerie des adeptes de Manson), le cinéaste filmait le retour à l'individualisme désenchanté mais cool que pouvait encore incarner le personnage créé trente ans auparavant par Raymond Chandler, cet humaniste contrarié. On a l'impression que Gould trimbale une gueule de bois pendant tout le film. A l'époque on a dit que Marlowe était le dernier héros positif du roman et du cinéma noirs, c'est pas faux car après lui vint James Ellroy avec ses flics brutaux et corrompus, des sociopathes camés à la haine pure.
    Je reverrai Le Privé aussi pour la séquence d'ouverture où Gould/Marlowe en rupture de boîtes pour chat tente de refiler discrètement à son matou affamé mais méfiant une autre marque de pâtée qu'il a glissée discrètement dans une vieille boîte de sa marque préférée... Un régal !

    Ce soir à 23h sur RTS2

    Photo : Elliott Gould et Nina van Pallandt, authentique baronne, hippie chic jet-setteuse tendance Ibiza, chanteuse et égérie du cinéaste. Il y a aussi l'impeccable Sterling Hayden et une apparition d'Arnold Schwarzenegger - la deuxième de sa filmographie - en bad boy de la gonflette.

    Note : Le doublage français d'époque avec ses traductions approximatives est navrant, les voix très datées sont pénibles aux esgourdes contemporaines. En deuxième partie de soirée, la v.o. sous-titrée devrait être la norme.
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  5. 0

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  6. Frédéric Lo, ce nom vous dit certainement quelque chose... Vous y êtes ? C'est le bon génie compositeur et arrangeur-producteur qui, seul contre toutes les belles âmes du business, a sorti Daniel Darc de la mouise et l'a remis en piste pour réaliser ensemble le magnifique album Crève-Cœur au printemps 2004. Ce gars-là a un vrai talent pop. Il le prouve une fois encore avec La Clairière que voici que voilà* pour annoncer le printemps 2019. Trouver son petit coin de bonheur loin des routines corporate de l'industrie du disque avec ses donneurs de leçons à côté de la plaque et des imbéciles en bande auxquels il est agréable de faire un peu d'ombre.
    Hasta... etc.

    * Extrait de l'album Hallelujah!
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  7. Hommage à Denis Sire (1953-2019) amateur de belles cylindrées.

    Le jukebox crache Surfing Drums par Dick Dale.
    Balayé par le british sound qui secoua les Etats-Unis au milieu des années 60, le guitariste inventif tomba dans l'oubli malgré un solide noyau de fans parmi lesquels nos amis les Cramps qui ne manquèrent jamais de rappeler ce qu'ils devaient au son du rocker de Boston. Au début des années 90, il fut remis en selle ou plutôt sur la planche de surf grâce à la b.o. de Pulp Fiction mitonnée par Quentin Tarantino qui excelle dans la sélection de titres pour des soundtracks souvent bien meilleures que le script de ses films. Après des décennies au service du surf rock, j'espère que Dick a rejoint le paradis tiki. 
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  8. (Image volée à un blog d'images volées)

    Les commentaires du billet Dessous dessus étant inaccessibles, je dépose ce mot pour répondre à Debout désireux de savoir si la biographie Dream Baby Dream consacrée au duo électro-rock pionnier Suicide publiée au Camion Blanc est lisible. La somme d'informations rassemblées et analysées par Kris Needs (l'auteur) sur les vies parallèles puis complices de Martin Rev et Alan Vega à New York de la fin des années 30 au début de ce siècle est telle que le lecteur excuse l'absence de style de cette enquête au long cours quasi exhaustive.

    Sur la b.o., le 45 tours de Cheree (chez Red Star) avec ses notes de clavier imitant le xylophone qui ont donné envie à des centaines de groupes de composer leur chanson définitive. Une pure merveille.

    4

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  9. Jean Shrimpton, icône pop 60's absolue emballée par Dior et photographiée par Norman Parkinson.
    Source
    Bon ouikend
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  10. Une petite diablerie pour le plaisir

    Sur la B.O. mais sans lien direct - quoique... -, Dream Baby Dream d'Alan Vega/Martin Rev qui créèrent le son du New York de la fin des 70's quand l'East Side de Manhattan Dowtown était un quartier peuplé voire hanté de marginaux, d'artistes en devenir, de musiciens fauchés et de junkies. Les propriétaires vendaient ou louaient des espaces commerciaux et des usines désaffectées pour trois fois rien. Ce fut le royaume des bricoleurs qui creusèrent le sillon tracé par les artistes Pop après les "nouveaux expressionnistes". Des agitateurs, des agents artistiques au nez creux (et parfois poudrés), des animateurs de galeries et de clubs (rock, jazz) investirent le quartier qui devint le carrefour mondial de la création contemporaine. J'ai traîné mes bottes dans le coin en 1979. Si la lecture du livre* imposant que Kris Needs a consacré à Suicide m'a appris pas mal de choses sur la gestation du duo électro-punk pionnier dans son jus socio-artistique, il a également fait remonter de bonnes et fortes sensations. Je le termine et je vous en reparle. C'est le genre d'enquête au long cours qui donne envie de découvrir ou de réécouter des pans entiers de la discographie new-yorkaise. On a oublié - mais l'a-t-on su un jour ? - que Martin Rev subit une grosse imprégnation jazz mais aussi doo-wop et rythm'n'blues avant de croiser la route d'Alan Vega qui plongea également dans le jazz moderne et la musique de fusion après la révélation rockab' grâce à Elvis.
    Suicide est la formation punk qui a le mieux supporté l'implacable passage des ans parce que ses deux animateurs ont toujours eu le miraculeux jour d'avance, ce don offert aux grands créateurs.

    * Kris Needs, Suicide - Dream Baby Dream traduit aux éditions Camion Blanc (2016)

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