1. Pour15minutes de vacances... Dans le jukebox, Brenda Holloway.

    Illustration de McGinnis pour la couverture de So Lush, So Deadly. (1970)

    Un bonjour aux amis de Genève et d'ailleurs. En ce début juillet, restez au frais, faites vous du bien, oubliez l'actualité anxiogène et laissez-vous séduire, enrober et caresser par des musiques légères, exotiques, suaves, pleines de feeling.
    Je pratique ma détox' mentale annuelle. Le protocole est simple : pas un journal analogique ou numérique, la télé reste éteinte et je pratique un repli égoïste bien tempéré grâce aux bienfaits de l'isolement insulaire. Effet garanti.
    Sur la b.o., des compagnons fidèles : Richard Hawley, Serge Gainsbourg, Cab Calloway, Nick Cave*, Wilson Pickett, Nancy Sinatra et celles qu'Anne appelle mes vieilles divas soul.
    À plus tard.

    * Hier soir en décollant de Nantes, alors que le couchant incendiait le grand Ouest, We Real Cool m'a mis au bord des larmes. Quel cœur d'artichaut !
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  2. Ce soir Arte fait souffler un peu de glamour dans la boîte aux images qui bougent avec une soirée Ava Gardner alors je me lâche sur les photos de la belle.
    Le film Pandora d'Albert Lewin sera suivi d'un portrait documentaire que j'espère érotique, sensuel, anticonformiste... et glamour ! Dès 20h50

    Bien sûr, la personnalité des actrices, le contexte socio-historique, la taille de leur renommée respective et le mode de vie des deux femmes ne sont pas du tout les mêmes mais dans le genre portrait de dame, j'ai préféré l'approche choisie par la réalisatrice du film consacré à Bernadette Lafont, plus personnelle, plus originale aussi, même si revoir la somptueuse Ava dans des séquences de ses longs métrages ou sur des bandes d'actualité est toujours un plaisir. Elle était d'une beauté à couper le souffle, quasi surnaturelle.

    Je profite de cette note de visionnement pour glisser la reprise de Stand By Me de Willy DeVille à Montreux en 1982 proposée par Julie. Le regretté mousquetaire du rock new-yorkais était entouré de ceux qui formèrent sont meilleur groupe sous le nom de Mink DeVille. Ces gars-là connaissaient leurs classiques : soul, latino, rock, doo-wop et country-rock... Rien de la musique pop américaine ne leur était étranger. Je crois que Willy n'a jamais retrouvé une telle complicité sur scène au cours de sa carrière. D'ailleurs, les deux premiers albums du Mink DeVille Band sont exemplaires.

    Source photos : le bon Dr Macro
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  3. Par Harry Gruyeart

    J'ai eu envie de ressortir Punch The Clock, l'album d'Elvis Costello sur lequel Shipbuilding me cassait en deux l'année 1983.

    Le 9 juillet :
    Il faut que je me procure Musique infidèle & Encre sympathique, l'autobiographie par notre binoclard sonique préféré traduite chez Fayard en 2017.
    (Quelqu'un l'a lue ?)
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  4. Depuis des années les deux animateurs de The Dwrayger Dungeon partagent leur passion du CinéBis et de la téléZ grâce à leur blog devenu une fantastique encyclopédie of the Wild and Weird Side of Movies & TV libre et gratuiteC'est avec gourmandise et intérêt que je découvre les fruits de leur patient travail d'exhumation. Parmi les billets récents, je retiens celui consacré à un titre culte décliné depuis en séries TV et en films de cinéma.
    Deux images tirées de MISSION: IMPOSSIBLE, The Pilot Episode de 1966 et le prologue de l'épisode avec la mission ("Si vous l'acceptez...") suivie de la destruction du support vinyl.
    Merci et chapeau !

    Heureusement que Mlle Julie veille au grain. J'allais oublier le formidable thème de la série sous la direction du compositeur Mister Lalo Schifrin qui a signé des partitions inoubliables où se mêlent jazz latino, swing, be-bop avec une touche de lounge et un doigt de lyrisme indispensables à toute bande-son digne de ce nom. Lalo créa une authentique musique urbaine - smoothy et tendue - comme celle qu'il composa pour Bullitt avec le King of cool.
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  5. A toute vitesse !
    Ce soir Arte rend hommage à Bernadette Lafont disparue il y a cinq ans avec un portrait documentaire. C'est à 22h25.

    Le doc' Et Dieu créa la femme libre est encore visible sur le site de la chaîne.
    J'ai apprécié l'évocation fine et sensuelle par Esther Hoffenberg de celle qui fut actrice, muse, mère - et grand-mère, puisqu'on découvre dans le film ses trois charmantes petites-filles - mais avant tout une femme anticonformiste qui assuma ses choix existentiels et artistiques. Bernadette nous manque et avec elle sa gouaille, son port de danseuse, son style classieux et son rire à fair fuir les faux-derches.
    Pour le plaisir, la séquence fameuse du court métrage de François Truffaut Les Mistons dans laquelle notre Bernadette traverse le cadre juchée sur une bicyclette poursuivie par les morveux du village qui vont jusqu'à renifler la selle de son vélo. Une entrée cinématographique très réussie car si je n'écris pas de sottise, ce fut sa première apparition sur le grand écran. (1957)
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  6. Une petite galerie Sports et grand air !

    ***
    Transport ferroviaire :
    Anne se plaint de devoir rentrer de Lausanne dans un wagon occupé par des jeunes gens en culottes de peau qui écoutent et chantent de la Schlager en buvant force Lager. Elle m'écrit :"Sûrement des nazillons !" Pourquoi de suite les traiter de nazis ? Parce qu'ils portent le poil court - et propre - et qu'ils ont revêtu des éléments d'un costume traditionnel ? Je lui réponds qu'elle fait montre d'à priori et qu'elle ne doit pas être aussi catégorique. Après tout, elle ne les connaît pas. Moi aussi, il m'arrive d'écouter de la pop allemande vintage en buvant de la bière. Il s'agit sans doute de supporters enthousiastes de l'équipe suisse de foutebôle qui expriment leur joie en reprenant des hymnes populaires inspirés par la vision grandiose des Alpes éternelles. Ça nous change des rebelles conformistes en pantalons informes, t-shirts délavés (avec pour motifs le Che ou Paléo Festival '86) coiffés de petits chignons dans des sandales alternatives. Un peu d'ouverture d'esprit, que diable ! Et puis d'abord, la Schlager c'est très bien. Finalement, elle décide de rester dans le wagon sans être importunée et finit le trajet en compagnie des jeunes fans de foot en tenue traditionnelle. Porter un short en cuir à bretelles avec une edelweiss cousue sur le haut pour un match de coupe du Monde ne fait pas de vous à priori un nostalgique du IIIe Reich. Clichés...
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  7. A plus loin

    Pour faire glisser et tanguer la sieste, Mlle Julie nous propose ce Perfidia Cha Cha par Cal Tjader (1925-1982) avec une section de cuivres, une flûte espiègle et un solo de vibraphone joué par le chef d'orchestre : du latin jazz de grande classe.
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  8. En feuilletant les pages pop culture de l'hebdo allemand Der Spiegel, j'ai découvert cette photo des Who prise à Paris à côté du Moulin-Rouge au milieu des années 60 par Jacques Haillot. Elle rassemble un groupe dont j'aime toujours les premiers méfaits discographiques et un quartier du Paris de mon enfance - j'avais 7 ou 8 ans - avec le beau mobilier urbain du Métropolitain. Jacques Haillot est aussi l'auteur du portrait de Françoise Dorléac pensive. (1966) Pour le plaisir.

    ***
    Samedi 16 : David m'a envoyé un lien vers la captation par la radio KEXP en 2011 d'un titre tendu et abrasif de Steve Wynn & The Miracle 3, le bien-nommé Amphetamineidéal pour un décrassage matinal. Steve Wynn fut et reste l'animateur et chanteur-guitariste du groupe de cowboys urbains Dream Syndicate qui eut son quart d'heure de gloire au début des années 80 en chef de file de la mouvance Paisley Underground à Los Angeles. Reformé en 2012, le Dream Syndicate semble jouer en-dedans ces dernières saisons, Wynn ayant l'air absent ou pire, ennuyé. Parfois, il vaut mieux laisser les braises s'éteindre et passer à autre chose. Steve approche de la soixantaine, un âge où la tentation de rejouer le gandin sonique risque de mener au jeunisme. Je préférerais retrouver le Californien sur un album solo électro-acoustique posé, boisé et réellement inspiré.

    Un article et une playlist pour cerner cette tentative de réunir l'énergie post-punk aux climats néo-psychédéliques.
    (Merci à David)
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  9. Avec le Mundial de foutebôle, on va voir s'ébrouer sur les vertes pelouses de la Russie quelques unes des (dé)constructions capillaires les plus en pointe chez les pros du ballon rond.... Même s'il faut bien l'admettre, les joueurs ont toujours une ou deux saisons de retard sur la mode de la rue. Ainsi au milieu des 80's, quand les jeunes gens modernes se coiffaient en pétard, la mèche longue sur l'œil* ou exhibaient une nuque rasée, les joueurs arboraient toujours l'éprouvant mulet de la fin des 70's et/ou la permanente à bouclettes. Puis, dans les années 2000, alors qu'on avait enfin liquidé les pénibles décolorations et autres gels gluants, les terrains de foot se mirent à ressembler à des laboratoires d'usines de colorants. Bref, si les foutebôleurs sont parmi les sportifs les mieux payés, ils ne sont pas les mieux coiffés. Pourquoi ? J'avoue ne pas avoir d'explication satisfaisante. Le calendrier de leur saison sportive est-il plein au point qu'ils n'ont pas le temps de suivre les tendances capillaires ? De l'appartement de luxe au terrain d'entraînement dans des coupés grand sport, ils n'ont plus le loisir d'observer la rue ? Pourtant avec les salaires qu'ils touchent, ils pourraient s'offrir les services de coach ou alors demander conseil à leurs femmes souvent issues du milieu de la mode. Le mystère demeure. Si vous avez des hypothèses, comme d'hab', je suis preneur.

    * Depuis, elle est tombée. (Chauve qui peut !) Mode de vie acratopège, hérédité, sédentarisation sous éclairage d'ordinateur, junk-food, déprime... Pourquoi tant d'hommes perdent leurs cheveux à partir de trente ans ? J'ai le coupable : après la fonte des glaces, les particules fines, la guerre au Moyen-Orient, l’immigration de masse, le deal de rue, les espèces en voie d’extinction, le Brexit... La calvitie des trentenaires, c’est la faute à Poutine ! ;)

    J'ai de la chance - mais pas seulement - car à 60 piges, j'ai encore mes cheveux.

    (Merci à Anne du scan)
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  10. Miss Vikki Dougan

    Le Rock'N'Roll est la pathétique, obstinée et (parfois) géniale tentative d'organiser le chaos sonique durant quelques minutes avant de retourner au néant. Parmi les héros ou chevaliers du genre, Alan Vega et Martin Rev ont réussi à décrocher le graal avec leur 45t miraculeux ChereeCela s'est passé à New York en 1977, le NY d'avant le nettoyage pour la "gentryfication" bien sûr, quand le rock était encore quelque chose de sulfureux, de dangereux et de très volatil. Reste cette perle noire. L'homme qui permit la réalisation de l'exploit était Marty Thau, le regretté créateur du label Red Star, un de ces passeurs si rares dans une décennie.
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