1. Une petite galerie pour vinyl addicts
    A plus loin, oui mais avant... Remets-moi Johnny Kidd ! 
    (Aussi) Pour le son de la guitare.

    Je passe sans doute auprès de certains internautes pour un vestige analogique un peu réac' incapable d'apprécier les nouveautés musicales forcément géniâââles qui prétendent égayer la b.o. de notre merveilleuse société postmoderne. Si j'assume sans problème la première partie du reproche - le vieux magot réac' remonté contre le soft goulag climatisé - en revanche, la qualité générale navrante de la production pop, rock, rap et r'n'b mondialisés donne tort à mes détracteurs. Je cale. Et ce n'est pas faute d'essayer ! Régulièrement, j'écoute avec tout le sérieux (?) requis une partie de la production actuelle, celle vantée par les labels en pointe, les promoteurs affutés et des revues spécialisées dont je lis la rubrique Nouveautés. Le constat est rude. Dans l'ensemble, ça oscille entre la redite sans âme et la visite de musée. Je n'adhère plus ou très rarement à ce qu'on me glisse entre les oreilles, raison pour laquelle je préfère piocher dans le formidable trésor amassé durant l'âge d'or des musiques populaires, une ère qui débute dans les années 20 et court jusqu'aux années 80. Malgré mon âge canonique, je crois ma curiosité encore assez réactive pour apprécier la bonne came aussi si vous avez eu des coups de cœur parmi les nouveautés récentes, j'accepte d'avoir tort et je reste preneur. A bon entendeur. ;)

    L'art de la reprise : 
    Dans les commentaires, Debout a glissé un lien vers Lonesome Town par Rowland S Howard dont la version transcende l'original composé par Baker Knight pour Ricky Nelson. Poignant.
    (Cette version ne figure sur aucun disque du rocker australien disparu en 2009.)
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  2. A Hambourg plus que partout ailleurs en Europe, je marche le nez en l'air pour profiter de ce fantastique laboratoire à ciel ouvert de l'architecture postmoderne. Quand on connaît les pesantes restrictions en matière de construction qui entravent les projets suisses, on comprend pourquoi les concepteurs de la nouvelle Philarmonie, les compatriotes du bureau d'architectes Herzog & de Meuron, se sont lâchés. Pour être sincère, je ne sais toujours pas si j'aime ou non l'architecture de l'Elbphilarmonie, ce fier navire immobile érigé sur le fleuve qui arrose Hambourg. A certains moments du jour ou de la nuit, j'embarque à son bord; à d'autres, je reste à quai. Une chose est sûre, sa construction est un exploit technologique indéniable à visiter sans hésitation. Depuis le premier étage, la vue sur la cité et le port est à couper le souffle. Il faudra donc y retourner pour trancher... Ou pas.

    Sur la bande-son, extrait du Faust de Charles Gounod.
    Merci à Philippe

    Photos : Pieter Lozie et Oliver Heissner
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  3. Par Félicien Rops

    A propos des belles de nuit, à Hambourg/St-Pauli, la chair des prostituée est si jeune et déjà lasse. Maquillées comme des voitures volées mais sapées en sportswear, de loin elles ressemblent aux jeunes filles de nos villes. Elles arpentent le bitume du quartier chaud le regard éteint et la moue de celles qui à dix-huit piges à peine sont revenues de tout sans être allées nulle part. Infinie tristesse. On passe sans se retourner.
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  4. Nous avons arrêté le tabac sans verser dans l'intransigeance totalitaire des repentis. Notre maison est restée smokers friendly mais nos amis fumeurs n'abusent pas de cette marque d'hospitalité. Après quarante ans de tabagisme, on ne se sentait pas d'interdire l'herbe à Nicot; ç'eût été, hum, un peu déplacé.
    Parfois, je rêve que j'allume une blonde. L'impression est agréable jusqu'au moment où perce la culpabilité. Le réveil me tire d'affaire.

    Herbert List, Cendrier, Londres 1956
    Source : Last Picture Show
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  5. Source, un des plus anciens blogs consacrés aux beautés vintage et à l'art de la pin-up.

    Finalement, j'opte pour cette captation du Musicology Tour.
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  6. La peinture de Ferdinand Hodler satisfait aux trois exigences : incarnation, transcendance et verticalité, même si le peintre suisse a plutôt exploré l'horizontalité et les parallèles comme le visiteur de la belle exposition présentée par le musée Rath de Genève pourra le constater.

    A voir Jusqu'au 19 août 2018
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  7. A une époque où la pop et le rock "mainstream" règnent (presque) sans partage sur le paysage sonore mondialisé, quelques dissidents offensifs redonnent espoir en l'entreprise individuelle et passionnée dans une industrie du disque frileuse qui espère nous faire payer le prix de ses ratages. L'un d'eux est Jean-Baptiste Guillot, sujet d'un excellent portrait documentaire visible en ligne. Cet ancien cadre d'une major a investi ses indemnités de licenciement économique dans la création du label Born Bad Records. Revenu à la fois des illusions collectivistes post punk et du mirage mondialisé,  l'entrepreneur décillé prouve qu'à l'origine des aventures artistiques les plus ardentes il y a toujours un égo bien structuré.

    Comme le relève Olivier, un ami fin collectionneur (de disques), après nous avoir fait acheter les pressages analogiques originaux, leurs rééditions numériques (CD), l'industrie du disque espère aujourd'hui nous tondre une fois encore en nous refourguant les rééditions vinyl de classiques acquis déjà deux fois ! Les majors nous ont pris pour des pigeons trop longtemps. Ces grosses compagnies ne font plus leur job qui consistait à repérer de nouveaux talents et à leur donner les moyens de se réaliser. Elles exploitent leurs fonds de catalogue en compilation vaines. Plus grave, elles ont rompu les contrats qui les liaient à des artistes de valeur plus assez vendeurs aux yeux des cadres sans culture musicale qui les dirigent. Ce sont là quelques unes des raisons qui ont poussé Jean-Baptiste Guillot à se lancer dans une aventure indépendante, un choix qu'il défend de belle manière tout au long du film. (Cela pour dire aussi que je comprends le téléchargement et la création par certains groupes de sites de vente directe.)

    L'épopée de Born Bad Records, un doc' Mauvaises Graines
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  8. Aussi talentueux qu'obstiné, Jake Ladder, notre songwriter aussie préféré* remet son ouvrage sur le métier avec ses excellents complices The Dreamlanders. J'espère qu'ils décrocheront la timbale notamment grâce à Susan. Une vidéo drôle et décalée défend la chanson portée par une mélodie qui s'insinue entre les oreilles à la première écoute. On plébiscite ce titre dansant et contrasté par la voix de basse de Jake sur leur nouvel album qui comporte d'autres compositions inspirées dans des registres nuancés. Climats abrasifs et contemplatifs se répondent au fil d'un disque qui, on l'espère, élargira l'audience du groupe. Jake et ses complices le méritent amplement. Cette fois, c'est la bonne !

    Jake Ladder & The DreamlandersBlue Poles, sur Terrible Records

    * Après Nick Cave, même si le Caveman établi en Grande-Bretagne depuis des années (après Berlin et le Brésil) est de fait devenu un Australien "à temps partiel".
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  9. Personnalisez vos envois postaux, faire-part, avis et cartes de vœux grâce aux tampons vulgaires conçus par le Tampographe.
    Bon début de semaine
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  10. Un commentaire de Debout suscité par le billet consacré aux Shadoks m'a donné envie de rendre un modeste hommage au réalisateur américain Ray Dennis Steckler qui nous a quittés en 2009 terrassé par une crise cardiaque. (On imagine aisément les hauts et bas de sa vie.) Ce spécialiste des productions à très très petits budgets a tourné de glorieux nanars devenus culte au cours de la décennie la plus libre et la plus inventive de la seconde moitié du siècle passé, les années 60.
    Je joins à ces lignes la bande-annonce de The Incredibly Strange Creatures Who Stopped Living and Became Mixed-Up Zombies - un titre à faire pâlir de jalousie les fan clubs des Cramps ! - dans lequel il dirigea Carolyn Brandt, sa femme, et celle de Rat Pfink a Boo Boo qui motiva le commentaire de Debout. Avec la disparition des Drive In, le réalisateur se réorienta vers les films porno au cours des décennies suivantes. Ray Dennis Steckler a également mis en boîte des courts métrages promotionnels - l'équivalent de nos bons vieux scopitones - pour des groupes de rock-psycho obscurs (The Nazz) ou plus célèbres (The Jefferson Airplane).

    Une séquence onirique (si si !) de The Incredibly Strange Creatures Who Stopped Living and Became Mixed-Up Zombies qui vaut son pesant de popcorn et dans le jukebox pour15minutes, Open My Eyes, de The Nazz avec Todd Rundgren à la guitare.

    Note : Les fichiers ne sont pas HD mais leur qualité, hum, assez moyenne participe au plaisir. (Quel pervers !)
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