1. On part en bringue avec Jean-Pierre Melville et les Tontons ? On a le droit de rêver; c'est encore toléré. Une photo promo pour Le cercle rouge. Joli casting. Le réalisateur en faux mogul entouré de Perrier, Bourvil, Montand et Delon est une superbe composition. Entre seigneurs de l'écran, on laisse au maquillage ses convictions politiques. Personne n'est dupe : seul le talent compte. Melville était un orfèvre pour mettre en images les séquences de bars et de boîtes de nuit, là où tout est faux, tout est vrai...
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  2. Jeune femme au corset à ruban bleu, 1912
    Marcel Duchamp savait dessiner, lui.
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  3. Bob le flambeur  (1956) n'est pas le meilleur film de Jean-Pierre Melville mais c'est le plus attachant. Tourné entre deux périodes, il marque une rupture avec la lourde logistique des réalisations en studio, cette fameuse qualité française qui irritait tant les corsaires des Cahiers du cinéma*. Ils virent en Melville un parrain avant l'inévitable (?) brouille quelques années plus loin. Il émane du noir/blanc, contrasté ou soyeux selon les séquences, une poésie que le cinéma contemporain peine à recréer. Les images du Paris d’avant les années Giscard font remonter chez ceux qui les ont vécues des sensations agréables teintées d'une douce mélancolie. (On n'en sort pas.)
    A voir ou à revoir ce soir sur Arte à 22h20
    Vers la fiche de DVDClassik

    * Dans Le dernier métro, Truffaut devait pourtant renouer avec elle. 
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  4. Belle (de) nuit : Miss Lupe Vélez

    Sa vie brève, romantique et trash (amours contrariés, dope et alcool) ainsi que les circonstances de son décès (suicide) pourraient inspirer un romancier ou un scénariste de talent. Plus dure sera la chute.
    Vers d'autres anges foudroyés, beautés ravagées, divas contrariées...
    Sur la B.O. :
    En 1972, Bryan Ferry et ses complices de Roxy Music injectèrent une dose massive de glam' et de danger dans un rock qui pataugeait alors entre progressive music démonstrative un peu vaine et hard pâteux. Passionné de style et de cinéma, l'ex-étudiant des Beaux Arts - section céramique, si j'écris pas de sottise - vouait déjà une fascination aux stars dont l'image avait été façonnée par les studios hollywoodiens. Lupe Vélez aurait pu figurer dans son panthéon. En hommage à l'actrice et au groupe qui a bouleversé les codes du rock britannique au début des 70's, Bitters End, un titre extrait du premier album de Roxy Music. Une proposition de Debout.
    Ado, j'ai passé de longs moments en contemplation devant les pochettes fabuleuses des albums du groupe.
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  5. Nos copines flappers attendent une fenêtre de tir.
    (La photo a été colorisée.)
    Source, un des plus anciens blogs consacrés aux créatures sexy et à la pop-culture en activité.
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  6. Bérénice Marlohe interprète Séverine, une jeune femme troublante et terrorisée - ou troublante parce que terrorisée ? - dans Skyfall, une aventure, la vingt-cinquième*, de l'agent 007.
    Malgré l'implacable répression antitabac imposée au monde occidental où le fumeur est devenu un paria, les réalisateurs continuent à faire fumer des femmes à l'écran parce que le geste est élégant et sexy.
    A propos d'espions et de pop culture, je rends régulièrement visite au blog SpyVibe dont l'animateur met en ligne des billets et des visuels épatants sur les fruits de cette liaison de plus d'un demi-siècle.

    Sur la B.O. :
    A la croisée des genres et des styles, le talent de Michel Legrand dont Mlle Julie propose la reprise du classique absolu Tous les moulins de mon cœur par Dusty Springfield, une des interprétations que je préfère.

    * 25 films dont 23 sont des productions EON.
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  7. Du chien, en avoir ou pas.
    (Je fais le malin : selon le calendrier chinois, je suis du signe du chien.)
    A New York par Elliott Erwitt (Magnum)

    Et sur la b.o., Poor Dog... (Who Can't Wag His Own Tail) de Little Richard
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  8. Si vous appréciez le genre polar avec son privé désabusé, dernier antihéros réactif dans un monde violent manipulé par des forces occultes, si la SF paranoïaque cyberpunk façon Philip K. Dick a fait vos nuits et si la quête très réelle de l'immortalité à laquelle certains des maîtres du monde actuel consacrent des sommes considérables vous trouble, alors Altered Carbone* est pour vous. Je termine la vision de la série - en 10 épisodes sur Netflix - et j'en reparle.
    En attendant, la bande-annonce.

    * Le script est tiré du roman Carbone Modifié de Richard Morgan.
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  9. A plus de 90 ans, F.C. Gundlach porte toujours beau. Le vieux dandy est resté un phare artistique de Hambourg, sa ville, célébrée et magnifiée dans son travail. Si la mode et le cinéma furent les domaines privilégiés du créateur exigeant, il posa son œil gourmand sur tous les courants de la création contemporaine. Il a mis en lumière avant tout le monde la profonde originalité du travail de Richard Avedon qu'il exposa dans la première galerie uniquement consacrée à la photographie ouverte en Allemagne. Depuis qu'il a remisé ses appareils, il consacre du temps à sa collection - on lui doit la redécouverte, entre autres, de Martin Munkácsi - et à sa fondation où il poursuit en équipe la quête de nouveaux talents et la conservation de la mémoire de la photographie. Arte a consacré un portrait à celui qui a réinventé la photo de mode au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
    (Merci à Philippe)

    Le jukebox du studio photo joue Look At That Woman, un titre "countrysant" de Lee Hazlewood (génie pop) suivi de Coconut de Harry Nilsson, un 45t proposé par Mlle Julie.
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  10. Vous, je ne sais pas, mais cette image me donne envie de poser sur la platine l'album impeccable As Time Goes By sur lequel Bryan Ferry a enregistré des standards de la chanson et du jazz smoothy. Ici, porté par un orchestre remarquable, il reprend Cole Porter dans une captation au grand Rex de Paris l'année 2000.

    Photo : Audrey Hepburn et Art Buchwald photographiés chez Maxim's en 1959 par Richard Avedon. Les dames sont en robes signées Balmain, Dior et Patou.
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