1. Kelly Olsson écrit des nouvelles érotiques pour une revue masculine. En quête de réalisme, elle cherche à vivre les aventures sensuelles de ses héroïnes. Dans l'extrait choisi, elle envoie un message très clair à son éditeur Ric Colby interprété par Anthony Franciosa.
    Sortie en 1966, cette production agréable réalisée par George Sidney vaut surtout pour la prestation d'Ann-Margret qui évolue dans des costumes et des décors mid-60's pop revus par Hollywood. Offrons-nous le générique.

    A une époque où des mannequins unisexe anorexiques au regard vide envahissent les podiums, les studios des photographes et les plateaux de cinéma enroulés dans des couches de tissus aux lignes dévastées qu'on peine à nommer "vêtements", revoir une femme en formes est un plaisir rare.
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  2. Pour aller avec, Please Don't Touch de Johnny Kidd & The Pirates qui gravèrent l'original et une reprise des Stray Cats de belle tenue.
    Bonne nuit
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  3. C'est très parisien dans les rues,
    Quand l'Aurore fait le trottoir,
    De voir sortir toutes les Grues,
    Du violon, ou de leur boudoir...

    ***

    Ne m'offrez pas un trône !
    A moi tout seul je fris,
    Drôle en ma sauce jaune
    De chic et de mépris.

    Tristan Corbière, Les Amours jaunes

    ***

    Un lendemain d'élection vu de Suisse romande : les carottes sont cuites et j'ai mal à ma France.

    Photo : dans un bistrot au temps des Halles par Frank Horvat
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  4. ... Avaient de l'allure.
    Bonsoir !
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  5. Alain Bashung, chanteur à l'abri des perfecto
    René-Louis des Forêts, alias Samuel Wood, poète
    Christian Bourgois, éditeur, était cigare

    Par Gérard Rondeau, une vista de première classe. VU ?
    Et à voir, Hors Cadre, au Château de Courcelles, 73 rue de Pont-à-Mousson,
    57950 Montigny-les-Metz jusqu'au 2 juillet 2017.
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  6. J'ai besoin d'une pause. Ranger la bibliothèque d'un autre, surtout si c'est un honnête homme, est une affaire délicate et chronophage. Je vous en reparlerai car celle dont je suis le curateur ;) contient des merveilles. Outre les classiques italiens, les romantiques allemands, les grands poètes français, les œuvres complètes de Kafka, Chateaubriand, Jarry, Hölderlin, j'ai trouvé les Raymond Roussel chez Pauvert parmi d'autres titres publiés dans les années 60 par cet éditeur iconoclaste inspiré. (La fameuse collection Libertés dirigée par Jean-François Revel qui édita Sade, Darien, Lichtenberg, Péret, Gunsberg, Panizza, etc.)
    Bon dimanche et à plus loin.

    Sur la b.o., Cluster et Eno rendent hommage à Anna Pavlova.

    Photos : F.C. Gundlach dont la fondation a mis en ligne une généreuse sélection de clichés : reportages, cinéma, mode, Hambourg, etc.
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  7. Je rêve d'un week-end pascal à Asmara, la capitale de l'Erythrée dont on dit qu'elle est l'une des plus belles villes d'Afrique, celle qui offre aux visiteurs les réalisations de projections fulgurantes d'architectes futuristes italiens.
    Une suggestion... Vous louez les services d'un chauffeur de taxi débrouillard pour le week-end. Le premier jour dans un bar aux lignes futuristes du centre devant un café des hauts plateaux, vous lui dites simplement "Montre-nous ta ville". Pour la sono, si vous avez des envies de jazz éthiopien ou de chansons érythréenne, comme d'hab' je suis preneur.
    Dsata propose Mulatu Astatke avec Yègellé Tezeta gravé en 1969. Ce remarquable instrumental accompagne bien la visite des merveilles de l'architecture coloniale italienne. Le sujet mériterait un développement conséquent. Contrairement à l'architecture nazie, lourde, prétentieuse et mortifère, l'architecture officielle sous le fascisme était dynamique et moderne. Ses concepteurs avaient intégré des éléments du Bauhaus, du constructivisme et de l'art-déco. D'une manière générale, les arts n'ont pas reçu le même traitement dans l'Italie de Mussolini (une dictature) et dans l'Allemagne hitlérienne (un régime totalitaire). En attendant d'autres billets sur ce thème passionnant, je vous invite à regarder ce sujet de la TV italienne consacré à Asmara.

    PS : Je profite de certains billets pour dérouler les anciennes pages qu'ouvre un libellé (comme ici Afrique) et nettoyer les liens morts et les vidéos retirées. Cet exercice rappelle au blogueur l'humilité. Un blog est aussi chronophage que volatil.
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  8. A l'exception des groupes allemands pionniers des années 70 - Kraftwerk, CAN, NEU! und so weiter -, de quelques coups de coeur house music ou d'engouements passagers pour les compositions mélancoliques de groupes britanniques (Portishead en tête de file) au début des 90's, le vieux rocker que je suis est passé à côté de la musique électronique avec ses versants pop, disco, rock ou ambient. Je ne me sentais pas d'affinités électives avec un genre et ses subdivisions associés à tort à un Tschumpf-Tschumpf fastidieux. Pourtant, les occasions n'ont pas manqué. Dès le milieu des années 80*, Genève a vu éclore puis prospérer une génération d'électrö-addicts qui a imprégné la Cité de Calvin de sa passion. Fruit de cet amour, le festival Electron - dont la 14e édition débute ce soir dans quatre lieux - propose une sélection internationale qu'on dit de belle tenue. Néophyte en la matière, j'ai demandé conseil à L'éditeur singulier qui m'a recommandé le set de Chez N Trent dont le Morning Factory colle effectivement l'irrépressible envie de remuer ses miches !
    Selon les organisateurs d'Electron, c'est l'édition de la dernière chance. Ils comptent sur le public pour terminer dans les chiffres noirs sinon ils devront déposer le bilan. Alors, let's go & dance !
    ***
    Dans une grille de programme pour moi ésotérique, je cherche des pistes vers des plages plus "ambient" comme ce titre de Christian Löffler qui sera vendredi 14 avril sur la scène du Palladium.

    * Durant cette décennie, des sets puissants ont marqué les mémoires, notamment celui de Front 242 en commando électro-rock qui secoua les vieilles pierres de Calvingrad.
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  9. Hiver 1980. L'époque est incertaine. Entre l'Uni où je m'ennuie ferme et des jobs alimentaires qui financeront - entre autres - mon futur voyage à New York, j'ai l'impression d'être vieux. Le punk est mort. J'ai 22 ans (!) et je m'étiole. La nuit, je traîne avec des potes dans la Vieille ville en quête du bar de la dernière bière, une entreprise délicate quasi désespérée à Calvingrad au début de la décennie. Pour les troupiers des armées de la nuit, seul un mini drugstore (le Galaxy) reste ouvert quand la cité ronfle déjà depuis des heures. Cet oasis propose aux gentils vampires des calendriers de pin-up, des cartes postales décalées, de l'alcool, des fleurs à offrir aux petites nanas qui nous supportent et des disques de rock. C'est là que j'achète le premier album des Pretenders - le seul que j'écoute encore - d'où est extrait Wait ici dans une version live plutôt balèze. On est tous un peu amoureux de Chrissie Hynde qui n'a pas de leçon de rock à recevoir : elle vient d'enregistrer un des meilleurs albums de son histoire.
    Bon dimanche et à la revoyure.
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  10. Indestructible rempart sonique contre les fâcheux, les Cramps et leur univers Bis fameux m'accompagnent depuis bientôt quarante ans. Prophylaxie classieuse contre les attaques de crétins pompeux certains de détenir les codes du "bon goût" artistique, leur cosmogonie agit sur moi avec succès. (A propos, cher Salvatore, si tu tombes sur ces lignes, sache que je te dois une reconnaissance éternelle. En débarquant un soir du printemps '79 avec un pack de bière, une substance illicite et le mini album Gravest Hits, tu as changé le cours de ma vie.) Aussi, lorsque j'ai appris que trois sélections de titres choisis dans leur discothèque - par qui ? - étaient disponibles, j'ai lancé des recherches fébriles imaginant la b.o. du printemps. Ces compilations agiront en antidote à la laideur et à la bêtise du temps. Voyez un peu. (En cliquant sur tracklist, vous obtenez le casting.) Idéalement, il faudrait posséder un Würlitzer de haute époque vers lequel se dirigerait en chaloupant légèrement une jeune femme aux lèvres juste un peu trop rouges. Après la consultation appliquée des titres, elle glisserait une pièce dans le jukebox. Du haut-parleur surgiraient alors Johnny Burnette & The Rock 'n Roll Trio avec leur extraordinaire Honey Hush. La jeune femme se mettrait à danser car il est impossible de résister* à Mister Burnette dont ce titre figure dans le 3e coffret Magnificent - 62 Classics From The Cramps Insane Collection qui contient aussi Rockin' Bones par Ronnie Dawson et d'autres pépites.

    * Lors de concerts ou de soirées furieuses, un vieux pote nous rappelait si tu ne sais pas danser, tape du pied et si tu ne peux pas battre la mesure, c'est que tu es mort ! Ma ville est peuplée de zombies.
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