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J'avais envie/besoin d'une musique ouverte et apaisante pour accompagner ce billet annonçant une mise au repos du blog. Le country rock de Mister Don DiLego répond à ces deux exigences. Le songwriter sort un nouvel album intitulé Magnificent Ram A ces jours-ci.
Comme Mireille Darc, faites-vous du bien.
A plus loin...0Ajouter un commentaire
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Maria English, Stephanie Powers et Edwige Fenech, trois bonnes raisons sur vingt-cinq d'aimer les anciens films.
Sur la b.o., deux capsules rock-pop : She Trinity et The Entfields pour l'inimitable parfum 60's : fraîcheur pop, énergie rock et fragilité du son. Sur le fil.
Bon ouikend2Afficher les commentaires
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Max Klinger, Sirene (Triton und Nereide), 1895
Sur la b.o., Blood Orange avec Can We Go Inside Now, une perle pop de 2011 proposée par Debout qui la présente dans un commentaire.
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Dans sa 37e lettre dominicale Antipresse, Slobodan Despot écrit :
L’entreprise de nivellement, en Europe, est devenue un véritable rouleau compresseur. Elle ne s’attaque pas prioritairement à l’intellect, mais au cœur humain. Autant les sciences techniques, économiques, juridiques progressent, autant les sciences morales plongent dans la régression, bientôt l’ensauvagement. Car, à rebours de tout ce qu’on nous apprend, nous ne vivons pas prioritairement par l’esprit, mais d’abord par le cœur.
On s’étonne, en Russie et ailleurs dans le monde, de l’inertie des Européens face aux menaces qui pèsent sur leur modèle de civilisation, face à la corruption et à l’incapacité stupéfiantes de leurs gouvernants, à leur dépérissement démographique, à l’effondrement flagrant des niveaux culturels et intellectuels des nouvelles générations. Cette débâcle précipitée d’un continent qui domina le monde demeurera un mystère si l’on ne pas en compte les erreurs fondamentales dans l’éducation et la culture qui y ont conduit.
Le plus dévastateur de ces dogmes tient en l’imposition stricte de la rationalité en tous domaines aux dépens de la spiritualité, de l’affection et de la poésie. La plupart de nos contemporains ne sont pas idiots : malgré l’abrutissement médiatique, ils arrivent encore à lire correctement les événements et leurs arrière-plans. Des publications comme la nôtre ne font que les conforter dans leur scepticisme ou leur révolte. Ce n’est pas l’intelligence de comprendre qui leur fait défaut, mais le courage de s’exprimer publiquement et d’agir. Les viols d’adolescentes dans un métro bondé ne sont possibles que dans un monde où la lâcheté est devenue une vertu sociale. Comment un système éducatif a-t-il pu laisser passer deux, voire trois générations d’enfants sans jamais leur parler de courage, d’honneur, de loyauté, de fidélité ?
La littérature ne peut rien faire d’une humanité rampante et nivelée comme celle-là. Elle a besoin de caractères, de drames et de destins. Tant qu’elle s’écrit, tant qu’elle fonctionne, tant qu’elle captive, cela veut dire que le courage, le pathos, la grandeur existent encore quelque part, fût-ce dans les aventures amoureuses. Elle n’est pas seulement un baromètre, elle est aussi là pour gonfler les cœurs, pour nous entraîner, nous élever et nous faire sortir de nos rails. Elle est là pour flanquer le désordre. C’est pourquoi elle est mal aimée, non seulement par les tenants du système, mais également par une grande partie de ses « opposants », nationalistes, conservateurs ou identitaires, qui trop souvent méprisent la littérature contemporaine et ne voient dans les œuvres classiques que des pavés à jeter à la figure du système de déculturation mondial.
Plus que jamais, je reste un pessimiste réactif.
Je vous souhaite une belle fin d'été.
A plus loin
Scan : Sur les bords de la Loire par Gerda Wegener (1925)3Afficher les commentaires
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... The smokin' days en compagnie de Messieurs Melville et Delon. Ray-Ban de rigueur.
A propos du cinéma d'avant, cette année à Locarno, ils ont rendu hommage à Harvey Keitel et Roger Corman*. Ils se hâtent d'honorer les survivants. Ça coûte rien et puis ça donne bonne conscience. Perso, je trouve que ça sent le sapin...
Des échos, interviouves et critiques ICI
* 90 balais cette année.
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Une des sculptures implantées le long de La Vita (ou Ruta) de la Amista créée à l'occasion des Jeux Olympiques de Mexico en 1968. Quelques années plus loin, une production TV américaine était tournée sur cette même route dans laquelle on pouvait voir Raquel Welch danser au pied de l'étrange sculpture en Space (Go Go) Girl.2Afficher les commentaires
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Yaya nous envoie cette carte postale on ze beach. L'actrice, comédienne et chanteuse Aliki Vougiouklaki qui y figure fut une immense star en Grèce dans les années 60. On la retrouve dans cet extrait de Oh! That Wife of Mine/Ah! Afti i gynaika mou, une production de 1967 où la jolie Aliki attise le désir et joue avec la patience du bellâtre de service. Bon, ce n'est pas un chef-d'œuvre mais le charme opère, si on se laisse faire. ;)
Le hasard n'existe pas : il y a quelques jours, Debout avait joint à un commentaire un lien vers une séquence de boîte de nuit avec Go Go girls tirée... du même film ! Les fins esprits pop se rencontrent pour15minutes.0Ajouter un commentaire
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Dans la série Façades et Vitrines, à Bruxelles en 2004 par Stephan Vanfleteren.
On vous invite à passer De l'autre côté de la rue en compagnie de Renée Lebas. La chanteuse et future productrice enregistra la chanson en Suisse durant ses années d'exil. A l'été 1942, pressée par son ami Francis Carco, elle avait fui Paris où sa sœur et son père venaient d'être arrêtés lors de la rafle du Vel d'Hiv'. Ils moururent en déportation. Régulièrement invitée dans les studios de la radio suisse romande alors très populaire sous le nom de Radio-Sottens, elle y interpréta plusieurs fois ce titre.0Ajouter un commentaire
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