Repérer et éclairer fugitivement les dernières poches de beauté "pop"* dans la laideur totalitaire postmoderne - le softgoulag - fut le projet de ce blog. J'ai été présomptueux car je n'ai pas su anticiper les formidables moyens des vendeurs d'art nihiliste et des diffuseurs de novlangue socio-politique sur le web**. N'ayant rien à leur
vendre précisément, j'ai choisi de poursuivre mon petit bonhomme de chemin au gré de mes envies et quelques fois aussi de mes répulsions, il ne faut pas pousser ! De toute façon, on ne joue pas dans le même préau. Avant tout, j'ai cherché à ne jamais prendre l'internaute, fidèle ou de passage, pour un imbécile, un pari délicat que je crois avoir tenu.
Face aux interrogations et aux démangeaisons inquiétantes du monde réel, un Journal "pop" peut sembler bien léger mais tant qu'il relaie des échos de la beauté et ceux des derniers rires insolents, il vaut la peine de se battre pour le faire vivre non pas
contre - c'est pénible et vain - mais
à côté comme je l'ai dit plus bas.
Bon ouikend et à plus loin.
* Bien sûr avec des chemins de traverse vers la littérature, les arts plastiques, le design ou l'architecture.
** Ceux-là même qui poussent des cris d'orfraie depuis l'annonce de la volonté populaire britannique de quitter le Machin Bis de l'Union Européenne. On ne peut pas indéfiniment prendre les individus et les peuples pour des crétins.
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