1. Elsa Lanchester vérifie son maquillage sur le plateau de Bride Of Frankenstein/La Fiancée de Frankenstein.
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  2. Elle* de Paul Verhœven dure 2h20 et je ne m'y suis pas ennuyé une seconde, pas une. En sortant de la séance, je me suis demandé ce qu'avait fichu George Miller à la tête du jury durant les délibérations ? Parce que si un film méritait une récompense à Cannes en 2016, c'est bien l'œuvre du réalisateur néerlandais que je place parmi les derniers grands cinéastes encore en activité. Depuis ses premiers films, il a abordé tous les genres avec un égal bonheur, c'est peut-être là une des causes de l'"oubli" dont il fut la victime à Cannes. Trop doué, trop de métier et pas assez engagé. (dans quoi ?) Pour mémoire, on rappelle le sort réservé à Showgirls** (1994) descendu en flammes par des critiques d'une mauvaise foi aveugle et qui a été réévalué depuis par ceux-là même qui l'avaient éreinté. Ils étaient passés complètement à côté d'une caractéristique du réalisateur batave, son goût du pastiche qu'une maîtrise blindée lui permet de réussir comme dans Starship Trooper ou Robocop. A la place de ce grand film de cinéma qu'est Elle, le palmarès a récompensé, entre autres, un film-thérapie québéco-dépressif, une énième exaltée gauchiste et une actrice philippine sans doute très connue dans son quartier mais qui ne concourait pas dans la même catégorie que Mlle Huppert dont c'est pour moi l'un des très grands rôles. Les passions, le deuil impossible, les rapports sado-maso et les mères cannibales sont filmés avec un immense savoir-faire visuel, une direction d'acteurs bluffante et un humour noir et vache roboratif. C'est dit, maintenant à vous de voir.

    * Le script a été adapté d'un roman de Philippe Djian qui ne fait pas partie de mes auteurs favoris. Verhœven a su y lire l'argument de son film. Pour rappeler que ce ne sont pas les grands romans qui donnent les meilleures films.
    ** Et non pas Chorus Girls. Vous aurez rectifié.

    Photo : Paul Verhœven règle une séquence avec Isabelle Huppert.
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  3. A Calvingrad, il fait un temps à buller en feuilletant les pages de cet hommage  au photographe Peter Basch. (1921-2004)
    La maison Taschen devrait éditer un recueil de ses portraits de stars et starlettes. Ici, Miss Julie Newmar dans une séquence paresse & volupté.
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  4. ... L'été sur la banquette arrière, à quoi ça sert"...
    Chantait Dominique Stehlé avec le groupe CODE vers 1980.

    Photo : Michal Chelbin
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  5. Mélancolie
    (Une image tirée des Espions de Fritz Lang.)
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  6. Quand on a découvert Gudrun Landgrebe en 1983 dans le film La femme flambée* réalisé par Robert van Ackeren , on est tombés amoureux - normal - et on s'est dit que le cinéma allemand avait peut-être trouvé une héritière à Romy. Suivirent quelques rôles intéressants en Italie et en Allemagne chez Liliana Cavani et István Szabó, entre autres, et puis plus rien de notable à part des productions TV. Qu'est-elle devenue ? Avant, une équipe de Cinéma Cinémas serait partie à sa recherche, mais c'était avant l'ère du publi-reportage et des talk shows qui ont phagocyté les dernières émissions produites et réalisées par de vrais passionnés de Cinéma. Ce temps ne reviendra pas.

    * La femme flambée raconte l'histoire dramatique de la rencontre amoureuse entre une grande bourgeoise dominatrice et un gigolo interprété par Mathieu Carrière. J'ai revu quelques séquences que je trouve un peu datées. A sa sortie, le film a surpris, séduit et choqué. Les relations sado-masochistes avaient rarement été portées à l'écran par le cinéma "grand public". Avec les années, je me rends compte que le film reposait surtout sur la jeune actrice qu'il révéla. Deux ans plus tard, on retrouvait Gudrun Landgrebe dans The Berlin Affair réalisé par Liliana Cavani.

    Pour l'accompagner, Silberstreif une compo de Michael Rother.
    J'ai hésité, oh pas longtemps, avant de vous proposer également Morning After, une (autre) petite merveille de Mister Rother. La beauté existe encore.

    Photo : Gudrun à Munich en 1984 par Karin Rocholl
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  7. Bicentenaire oblige (voir plus bas), voici quelques pochettes/variations autour de la créature du Dr Franky... Sur Cramps Records, off course !

    Pendant la visite, la sono de la crypte joue Human Fly de nos amis les Cramps, ce groupe miraculeux qui sauva littéralement le rock'n'roll entre 1978 et 1982. Mille fois copiés, pompés, insultés, dénigrés, trahis et amalgamés, ils surent rester dignes, insolents et drôles jusqu'à la fin, puisant sans faiblir dans leurs trésors discographiques chinés avec une passion et une exigence jalouses une inspiration et des reprises improbables. Les Cramps me manquent vraiment. En 1979, leur mini 33T Gravest Hits et sa pochette hommage à tout ce que la culture officielle méprisait* (ou ignorait) a changé ma vie. Ils trouvaient des titres impeccables à leurs albums tel ce Bad Music For Bad People. Leur rock'n'roll minimaliste classieux fut un appel d'air. Leur look - Lux Interior (chant et chorégraphie) jouait sur sa ressemblance avec la créature de Frankenstein -, leur fétichisme assumé, leur mépris des art directors des maisons de disques (qui aurait pu leur imposer quoique ce fût ?), leur goût du mystère et leur sens de la liberté ont ouvert mon horizon de petit Genevois. Quelle belle vie !

    La chanteuse suédoise de variétés Brita Borg a réellement enregistré Frankenstein Rock. Tout ça donne le vertige.

    * Aujourd'hui, je ne sais pas si un tel groupe pourrait même exister. A une époque - la nôtre - qui a ses millionnaires punk (sic), le conformisme, le corporate et le politiquement correct ont tout englué. La muséification liquide ce qu'il subsistait encore de singulier dans la création au XXe siècle.
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  8. Si vous voulez revoir la superbe Hildegard Knef, c'est possible ce soir sur Arte qui diffuse Les assassins sont parmi nous/Die Mörder sind unter uns, le premier film allemand tourné après la seconde guerre mondiale dans Berlin en ruines et aussi le premier grand rôle de notre Hilde.
    Cette production réalisée par Wolfgang Staudte vaut surtout pour le visage lumineux de l'actrice dans les décombres du IIIe Reich et le traitement noir/blanc qui intègre des éléments expressionnistes et néo-réalistes.
    Le film est visible encore durant quelques jours.
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  9. Chic ! Le monstre du Professeur Frankenstein revient hanter les bords du lac Léman à l'occasion du bicentenaire de sa création littéraire par Mary Shelley durant l'été 1816 à Cologny*, une commune du canton de Genève. L'humanoïde parviendra-t-il tel un Golem furibond à secouer l'édifice des complaisances de notre république bananière ? On peut rêver. ;) A suivre...

    * C'est dans la villa Diodati que la poétesse coucha sur le papier le premier jet de ce qui est devenu le roman Frankenstein ou le Prométhée moderne publié en 1818.
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  10. Comme je le dis dans le billet précédent, je ne souhaite pas mettre le blog en vacances sur une note fâcheuse aussi je donne le clap de fin de saison avec la complicité involontaire de France Anglade saisie au festival de Cannes en 1963, une image d'un temps où le mystère et le glamour nimbaient encore le cinéma. La séquence YT éveille d'agréables souvenirs télévisuels et d'émois pré-cinéphiles en pantalons courts. L'élégance vestimentaire de la jeune actrice, le cadre simple et la voix du journaliste étaient "raccord" comme on dit. Mlle Anglade est interviouvée par François Chalais dont les meilleures chroniques et entretiens ont été rassemblés il y a quelques saisons dans un coffret, Reflets de Cannes et Cinépanorama édité par l'INA. Au menu : Michel Simon, Arletty, Pierre Brasseur, Lino Ventura, Danielle Darrieux, Luis Bunuel, Luchino Visconti, Jean-Luc Godard,...
    A plus loin.
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