1. Dans les années 60, on pouvait allumer un bâton, une tige, un clope, un mégot en toute bonne conscience comme Pamela sur les visuels d'une marque de blondes. C'était le bon vieux temps du smoker. Quelques années auparavant, des toubibs américains vantaient les mérites de la fumée pour des marques de cigarettes. Mes grand-parents brûlaient à eux seuls quatre paquets de gauloises bleues sans filtre chaque jour ! J'ai arrêté le tabac mais pour15minutes reste un blog fumeur car je ne suis pas un de ces repentis intolérants qui me pousseraient à recommencer. (Ce sont les mêmes qui vont faire leurs courses bio en 4x4.)
    Pour accompagner Pam mais sans lien direct avec la fumée, on retrouve notre Zouzou dans une chanson signée Dutronc et la craquante Michèle Mercier, bonne danseuse, qui interprète Six-huit de Guy Skornik alors sous influence Gainsbourg.
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  2. Source du scan Maddux Air Lines, un des plus beaux blogs photos consacrés à l'âge d'or d'Hollywood. Martin Turnbull son auteur publie des livres audio et des essais sur la cité des Anges. C'est un fondu de l'actrice et danseuse Alla Nazimova, ce qui le rend encore plus sympathique.
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  3. Alain Robbe-Grillet cinéaste est fasciné par la nuque des femmes. Dans Trans Europe Express, celle de Marie-France Pisier est particulièrement émouvante. Avec cette séquence d'Immortelle (1963), il nous offre la nuque de la danseuse orientale et celle de l'actrice Françoise Brion.
    Belle nuit
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  4. Une bonne surprise attend le lecteur de Rock&Folk. Le numéro de mai contient un chouette article de Philippe Garnier consacré aux années punk à L.A. vécues par l'auteur. Le prétexte ? La sortie d'une compilation chez Soul Jazz Records, Chaos In The City Of Angels and Devils regroupant les sonic boys & girls qui ont secoué la cité des anges à la fin des 70's. Extrait choisi du papier de Garnier :
    Downtown, il y avait aussi l'Atomic Café, et l'inoubliable Al's Bar où j'ai passé mes meilleures nuits. Un vrai bar à artistes ouvert juste au bon moment avec juste le bon mix de misérabilisme, de drinks bon marché, et de table de billard bancale. C'est là que j'ai vu aussi tous mes groupes préférés du moment : Extreme, avec l'adorable Maicol Sinatra et leurs tubes zinzinants comme "Bloody Yellow" ou "Mister Moto"; Human Hands (dont le batteur Dennis Duck formera plus tard le fleuron du Paisley Revival Dream Syndicate), Nervous gender, B-People. Et Al's Bar était assurément plus vivable comme antre, qu'on soit ici pour le billard, les filles ou la bière bon marché, que les autres clubs comme L'Anti-Club sur Santa Monica, le ON Club sur Sunset près de chez moi. (...) Il y avait beaucoup de filles dans les groupes : la gironde et dévergondée Diane Chai, qui tenait la basse pour les Alley Cats, Exene dans X, les Go-Go's, les deux filles des Bags, Alice et Pat bags, dont une se joindra au batteur des Bags pour jouer derrière Jeffrey Lee Pirce et le Gun Club. Pat (Morrison) rejoindra même les Damned, et épousera Dave Vanian ! C'était pousser le pédigrée un peu loin. Garnier rappelle aussi un phénomène social indissociable du punk rock. Dans l'histoire de la pop culture, ce fut sans doute le dernier moment où un véritable melting pot eut lieu. Des gars et des filles d'horizons, de formations et d'opinions variés se rassemblaient dans les bars, les clubs improbables cités dans son article et les endroits des villes où l'on ne fait que passer, les parkings, les salles d'attente ou les halls de supermarchés. Jamais la ville n'a connu un si complet brassage social et culturel. Je me souviens d'une nuit, à une party privée devant la galerie de Steve Samioff sur Larchmont et Melrose, de deux distributeurs de saké (chaud et froid) devant lesquels discutaient un avocat, un peintre ultra connu dont je ne me souviens plus (Billy Al Bengston ?), deux ouvriers de la voirie municipale, un ancien videur du Whisky, et l'incontournable Claude Bessy qui (...) présidait aux destinées de Slash magazine. (...) Comme la plupart des nuits, tout se passait dans les parkings, on se souciait rarement de voir jouer les groupes. Ça se passait à L.A. mais aussi à Londres, Berlin ou Genève. C'était ça le truc le plus excitant provoqué par le punk rock. Des gens que tout opposait se parlaient, se saoulaient et parfois même montaient des groupes. Rien que pour cette possibilité, l'affaire valait d'être vécue.

    PS : Pas de titre ? Non, car comme l'écrit Garnier, les disques n'ont jamais été le truc du punk, et surtout pas du punk angeleno. Même quand on les achetait (...), on ne les écoutait pas. Et on ne va pas commencer maintenant.

    Photo : L.A's Fog - Los Angeles Examiner Collection.
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  5. David Bowie en 1976 dans Berlin alors encerclé par les forces du pacte de Varsovie, il ne faut pas l'oublier. Durant sa période Thin White Duke avec son look "Gestapop", il fâcha les babas, les gauchistes, une partie des critiques rock et les envapés du rock prog'. Seuls les punks pigèrent qu'il jouait avec des clichés. Sur le fil : c'est le rôle et l'honneur des grands artistes.
    J'ai trouvé ce scan de la belle photo d'Andrew Kent sur un blog consacré entre autres à Brian Eno via le Cabinet des Rugosités où se croisent des internautes curieux et (donc) non dogmatiques.

    * Guru, tu es mon Führer de vivre figure sur le second album d'Alain Bashung sorti en 1979. Les paroles sont signées Boris Bergman.
    (Le web est et doit rester cette formidable chambre d'écho où peuvent rebondir les esprits friands de digressions.)
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  6. Mardi, j'ai regardé pour le travail un documentaire animalier sur la réintroduction du lynx (boréal) dans les forêts d'Europe occidentale. Trois jours plus loin, j'achète le N° de Rock&Folk de mai qui m'apprend que Jean-Louis Murat, mon chanteur auvergnat préféré, sort un nouvel album Morituri dont le premier titre est... French lynx. La plus belle chanson de l'album ? Le Cafard qui clôt l'affaire. (Si j'étais le directeur artistique de son label, j'aurais poussé ce titre. Paroles superbes et groove finaud : une des plus fines compositions du maquisard d'Auvergne.) Dans la même revue, il y a un entretien avec Boris Bergman - parolier inspiré/inspirant - qui dit à la fin de l'interviouve je crois de plus en plus que le hasard, c'est le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer.

    + Jean-Louis Murat parle de sa vie, de la mort aussi, de son travail et choisit les titres de la
    Première heure de la semaine sur RTL. Bon ouikend.
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  7. De 1986, Prince Rogers Nelson fut le héraut et le héros indiscutables, surtout pour nos compagnes et nos copines. Il les rendait toutes dingues malgré ou à cause (?) de ses talonnettes, ses bibis et ses boléros de Zorro. Sous un look ambigu très travaillé, le petit Prince du funk était alors au sommet de son art musical et de sa séduction. Il venait de sortir l'album Parade que je place parmi ses meilleurs disques et si le film mégalo Under The Cherry Moon n'a pas bouleversé l'histoire du 7e Art (c'est un glorieux nanar), sa b.o. est exceptionnelle. Je ne sais pas s'il restera en ligne assez longtemps mais je tente le coup avec Girls & Boys extrait de l'album pour marquer son départ. 

    Q: Pourquoi ces artistes devenus quinquas se mettent à carburer aux puissants antidouleurs opiacés ? Dans les 80's, Prince ne prenait pas de médocs. Il voulait garder le contrôle total sur ses créations. Cette mort laisse une impression aussi étrange que pénible.
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  8. Avec les beaux (?) jours, on retrouve Yaya qui verse cette image au dossier Transports. Pour la b.o., elle a choisi l'interprétation par Pat Suzuki de How High The Moon, la ballade fameuse signée Morgan Lewis et Nancy Hamilton (créée en 1940). La séquence vidéo qui l'accompagne est aussi très bien. Vous, je ne sais pas, mais c'est exactement le mood qu'il me fallait pour débuter la journée. Un commentaire (sur YT) dit qu'elle pourrait figurer dans un film de David Lynch. C'est vrai, l'interprétation au cordeau presque figée dans sa perfection s'accorderait aux images du maître de Mulholland Drive... Une chose est sûre, la chanson par Miss Suzuki* aide à résister à la laideur postmoderne et aux pompeux crétins qui la diffusent. Bonne pioche, chère Yaya !

    * Pat Suzuki est une Nisei de la seconde génération. Elle a gravé quelques albums entre jazz et pop lounge à la fin des années 50 et au début de la décennie suivante.
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  9. Michelle Pfeiffer et sa robe rouge dans Suzie & les Baker Boys/The Fabulous Baker Boys de Steve Kloves ce soir sur Arte à 20h55.
    Les deux frères Baker sont pianistes de bar. Ils ont abandonné pas mal d'illusions sur les routes entre deux hôtels et cherchent à redonner un peu de glamour à leur set. Pour cela, ils auditionnent des chanteuses. Parmi les candidates, Suzie qui nique son talon en arrivant en retard à la session... Une petite perle de la fin des 80's.
    Makin' Whoopee
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  10. Le photographe Nicolas Tikhomiroff, 1927-2016

    Espagne, 1964. Sur le plateau du film Chimes at Midnight dirigé par Orson Welles et BB posant en Dior (1960)

    Source : Magnum
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