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Tous ceux qui ont un jour glissé leur corps dans un costard italien ou un tailleur de grand faiseur et posé leurs fesses sur le cuir d'un coupé sport racé savent le plaisir d'essayer un objet rare et beau, surtout si la hifi est une passion. (Ici, le prix ne compte plus, seul le plaisir esthétique est important.) Hier soir, j'ai eu le privilège et le plaisir d'assister à la présentation des nouvelles enceintes haut de gamme de la marque britannique Spendor accueillies par l'ami Philippe de Présence Audio. Emballé dans un design néo-vintage sobre et rassurant, le son qui sortit des enceintes SP200 était boisé, chaud et rond. L'amie qui m'accompagnait s'est demandée où étaient cachés les musiciens tant il semblait... naturel. Pour le jazz, le blues - musiques diffusées lors de la présentation - ou les divas soul, ces colonnes feront merveille et je suis certains qu'elles ne démériteront pas pour les autres genres. Après Tokyo et Zürich, il s'agissait de la 3e présentation mondiale. C'est donc très chaud car ces enceintes ne figurent pas encore sur le site du fabricant.0Ajouter un commentaire
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Dennis Hopper dans J'étais cigare.Note : J'ai retiré le billet précédent "Radio land" pour deux raisons. Quand on le peut en période tendue, il faut éviter de marquer un auto-goal. Ce retrait n'est pas l'expression de ma frilosité mais une marque de respect envers des collègues et pour certains des amis qui, parvenus à un âge vénérable et après pas mal de galères, craignent pour l'avenir de leur activité professionnelle. J'attendrai le dénouement de la crise pour le reformuler. Voilà pour la première. La seconde raison est l'écho très régional de l'affaire. Je doute de l'intérêt pour le fonctionnement et le futur des médias romands à Liège ou à Toulouse.(Mais tout de même : où est la Relève ? ;)1
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Yaya m'a fait parvenir cette vidéo de la voluptueuse Zozo Sapountzaki surnommée la reine des nuits athéniennes durant les années 60, un titre qu'elle n'usurpait pas. Actrice, danseuse et artiste de cabaret, elle enflamma les scènes du Moyen-Orient et poussa même jusqu'à Las Vegas. On la retrouve dans une séquence où elle danse pour un improbable Lawrence d'Arabie de boîte de nuit.
Le prochain billet consacré aux ondulantes pour15minutes rendra hommage à Sperantza Vrana, une autre diva grecque qui pratiquait le mambo sous l'Acropole. (Je n'invente rien.)0Ajouter un commentaire
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Quand les errements esthétiques (?) postmodernes me gavent, je replonge dans les pochettes du tandem fameux Wolff/Miles (photo/art concept) pour le label Blue Note. Elles me rassurent et m'apaisent. L'envie de revoir certaines d'entre elles est venue en feuilletant le Journal de Jane.
Sur le pickup, Duke Pearson avec le jazzy & lounge Sweet Honey Bee gravé en 1966. Pour débuter le ouikend sans forcer.0Ajouter un commentaire
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On échangeait il y a peu des commentaires avec Debout sur The Flaming Stars, la bande à Max from London, dont les albums agrémentent la b.o. de nos nuits. J'ai retrouvé cette jolie composition du groupe sur laquelle je vois des danseurs apparaître des coulisses. Les femmes portent des robes de bal un peu fanées comme chez Pina Bausch, les hommes ont ressorti leurs costards fatigués. Une danseuse perd un escarpin. Un homme sort de la file pour le ramasser. Ils se heurtent puis se frôlent, se cherchent, se rassemblent enfin et entament un pas de deux.
Nous sommes d'incurables romantiques.
Illustration: McGinnis5Afficher les commentaires
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