1. ... Is just the way she walks.

    Dans la b.o., The Way I Walk de Jack Scott, son créateur, en 1959. On peut préférer la reprise très (trop ?) "crampesque" des Mansfields, les frangins du Colorado, également responsables (?) du titre garage devenu culte Frankenstein Twist. Perso, je reste indéfectiblement attaché à la recréation de Lux Interior et Poison Ivy parce qu'elle fut une ouverture sonique indispensable sur le continent fascinant que je n'ai pas cessé d'explorer depuis sa révélation un dimanche soir à la fin des 70's.

    Note: Je n'oublie pas la version de Robert Gordon qui est aussi très bien.

    Photo: Guy Bourdin, campagne de pub pour un chausseur en 1979.
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  2. La Fondation suisse pour la photographie rend hommage à Rudy Burckhardt (1914 - 1999) avec l'exposition Dans le dédale de la grande ville jusqu'au 15 février 2015.
    Les thèmes et les cadres choisis par le photographe établi à New York dès le milieu des années 30 préfigurent la démarche artistique de futurs confrères - je pense à Winogrand ou à Dennis Hopper - et plus tard, celle d'artistes pop.
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  3. Kees Van Dongen, Marchande d’herbes et d’amour, 1913

    François Bott a imaginé les dernières heures du peintre dans sa 91e année. Entouré de jeunes infirmières qui le font encore rêver, il déroule des séquences d'une vie extraordinaire dans sa villa de Monaco en attendant l'ultime compagne.

    François Bott, Le dernier tango de Kees Van Dongen, éditions Le Cherche-Midi, 2014.
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  4. Il est pas à la noce Benoît Poelvoorde.

    Dans le parc, les musiciens goguenards ont fait le sound check. Ils boivent une bière en attendant les premiers invités et leurs exigences de "scies" à la mode. Le groupe faillit décoller à la fin des années 80 après une tournée en première partie d'une grosse pointure. Il y eut les promesses, les mirages et le contrat frigo sur un label branché phagocyté par une major. Les années de galères qui suivirent et deux défections ont poussé les rescapés à une reconversion en orchestre semi-pro pour bals, banquets et mariages. Sur la petite scène, pour chasser le vague à l'âme, les musiciens se font plaisir.

    Photo: Jeannick Gravelines
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  5. Scopitone et jukebox.

    La demoiselle aux 45 tours est Pascale Breugnot élue Miss Jukebox 1959 à Paris.
    Tout bizut au début des 60's, j'ai connu la fin de l'époque où les gens se retrouvaient au café ou chez des proches possédant un téléviseur pour voir et écouter les chanteurs dans le vent. Le jukebox redevint "in" vers la fin des 70's grâce au retour en force du 45t, un support idéal pour les brûlots pop-punk et les capsules de soul dénichées à Londres. On organisait des soirées chez les veinards qui s'étaient offert une rutilante machine à singles toute chromée et illuminée comme un sapin à Noël. Les temps analogiques invitaient  aux rencontres.

    Dans le jukebox, Roy Orbison chante Almost Eighteen.
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  6. Quand le maire (PS) de Calvingrad* se prend pour Lénine revu par Warhol.

    Merci à Olivier

    * Il est aussi à la tête du département de la Culture et des Sports de la Ville de Genève.
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  7. Deux ans avant la disparition de Gene Vincent (1971), la BBC produisit un doc' on the road sur la tournée crépusculaire du rocker américain dans une Angleterre alors en pleine descente d'acide post-hippie*. David m'avait envoyé un court extrait émouvant du film. Intrigué, j'ai effectué une petite recherche pour retrouver la version intégrale de ce témoignage qui a pour titre The Rock'n'Roll Singer. Au début du documentaire, le grand Gégène a l'air essoré mais il semble encore chercher du regard des étoiles éteintes très haut au-dessus du plafond du petit local de répétition.

    * 1969 fut l'année où le "mouvement" bascula dans la violence, les dopes dures et le business. Un nom résume l'affaire, Altamont. Une gueule de bois planétaire.

    Photo: Gene lors de la tournée anglaise de 1969.
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  8. Je ne sais pas comment sont les écrins de nuit là où vous vivez ou même s'ils existent encore mais ici, après 40 ans, ceux qui appréci(ai)ent les endroits élégants où boire un verre entre amis sur des musiques à écouter et à danser choisies peuvent se gratter. Les boîtes et les bars de la région ciblent la clientèle jeune, fausse jeune et si possible blindée avec ce que ça implique de musak, de look bling bling et de vulgarité affichée. Alors pour faire durer notre nuit, on s'invente un décor virtuel où programmer les artistes qu'on aime.
    Ethel Ennis a-t-elle animé des soirées et des nuits au Mocambo ou chez Ciros à la grande époque ? Quelle importance, du moment que l'on a envie d'y croire et d'en être... On la retrouve chaque soir sur la scène de notre Club.

    PS: Pour faire durer la nuit, je vous invite à parcourir ce blog.
    PS 2: On ne veut pas d'une énième boîte mais d'un bar rock & soul cosy où une clientèle "posée" pourrait aussi danser en poussant quelques tables. Aujourd'hui en ville, ce souhait pourtant raisonnable passe pour une exigence extravagante.
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  9. Eléments de style international:
    Une navette, la tour de contrôle et le terminal de l'aéroport international Dulles à Chantilly en Virginie construits entre 1958 et 1963 d'après les plans du génial Eero Saarinen.
    Sur la sono du terminal

    Photo: Balthazar Korab. Ce spécialiste de la photo d'architecture fut un collaborateur de Saarinen.
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  10. Il s'agit de Pamela Green par la photographe Joan Craven, mais ce soir j'ai envie de l'appeler Louise.
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