1. Des envies de chroniques pour 2015:
    La minute hipster: on ne peut pas botter le cul d'un trou d'air.
    Radio Mémère, pour celles qui se laissent pousser un derrière fonctionnaire.
    Chez les génies... Ma ville en est pleine et je ne le savais pas !
    Dans mon bunker, ma chère, tralalère
    ...
    Image: les jolies fusées pour15minutes.
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  2. Débarqués d'Australie en 1977, The Saints étaient trop s(a)oul pour le punk puis trop folk pour le rock 80's. Ed Kuepper et Chris Bailey - dont la voix pas toujours très juste fut pourtant un plus - ont enregistré ce qui leur plaisait comme ça leur chantait. Le duo de songwriters séparé, je croyais le groupe définitivement enterré, sa discographie devenue un objet de disputes pour vieux rockers. Aussi la recension élogieuse d'un nouvel album dans le dernier Rock&Folk m'a donné envie de jeter une oreille à ces compositions récentes parmi lesquelles King Of The Sun qui donne son titre au disque.

    PS: Vous connaissez beaucoup de groupes (australiens, britanniques ou suisse-allemands) repris par Bruce Springsteen ? Just Like Fire Would composé en 1986 figure sur High Hopes, le dernier album du Boss.

    Photo: notre Hildegard entre deux prises. Quel rapport avec The Saints ? Aucun, à part le plaisir de choisir une belle image pour accompagner une bonne chanson.
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  3. Le temps sur Calvingrad est gris, venteux, neigeux et pour tout dire, hum, chiasseux. Cette météo invite aux ballades photographiques virtuelles. Je vous propose une visite des galeries en ligne du Museum Of Contemporary Photography à Chicago.
    (Vous suivez "Collections" puis vous cliquez sur "Highlights".)

    Sur la b.o., Curtis Harding. Le jeune soul man figure dans la sélection des artistes retenus par Vincent Palmer sur le CD accompagnant le N° de Rock&Folk de janvier. (2015)
    Le titre mis en avant par le label est Keep On Shining où perce la bonne influence de Curtis Mayfield (et un regard ironique sur le business du r'nb' actuel). Directement dans la playlist de la nuit du réveillon.

    Photos: Antonio Perez et Greta Pratt
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  4. Il faut vous faire une raison, honey, I'm your part-time loveLe rythm'n'blues incarné ici par Mitty Collier en 1963. Bon, le son accroche un peu, c'est pas terrible-terrible, mais j'aime ce titre. Aux possesseurs d'oreilles délicates, je propose Pain, plus audible, toujours par Mitty. Ce plan soul est un pétard mouillé, je le sens bien. Sur l'album soigné édité par Ace/Kent, les titres ont pourtant une si belle patate... Enfin, le cœur y est. ;)

    PS: Merci à Julie qui sauve le billet grâce à ce lien.
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  5. Illustration: Joseph Christian Leyendecker
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  6. Après la suite de nécros de ces derniers jours, j'ai pensé que quelques jolies images de jeunes femmes motorisées nous remonteraient (un peu) le moral.
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  7. Je n'étais pas un fan du gars de Sheffield mais sa voix a accompagné en pointillé des moments d'une vie. Pour lui rendre hommage, j'ai choisi la reprise de Have A Little Faith In Me composé par John Hiatt.

    Photo: Joe Cocker, 1944-2014, par Timothy White
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  8. (Merci à David)
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  9. Virna nous a plantés, largués. En rade, le lapin ultime. 
    Rendre hommage, oui, mais pas ce soir. J'ai besoin de quelque chose d'enveloppant, une caresse soul.

    Photo: Virna Lisi par Giancarlo Botti.
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  10. Ce matin, j'ai trouvé dans ma boîte à lettres (réelle) La liberté de blâmer - Quarante ans de critique littéraire, un bon titre pour le recueil des meilleures chroniques de Renaud Matignon publié - c'est une réédition - chez Bartillat. Il a vécu le passage de la critique littéraire, dont il fut l'exigeant représentant au style étincelant, au publi-reportage repasse-plats. Je déposerai des extraits de ses engouements et de ses éreintements. Les rosseries tournées avec style sont des gourmandises. Ça, c'est pour les yeux et l'esprit. Pour les oreilles, il y avait l'album Just Meg and Me de Miss Meg Myles accompagnée de Jimmy Rowles et ses musiciens, une réédition numérique importée du Japon de belle qualité*. O Joie sans mélange dans un ciel sans nuage !
    Voilà de quoi passer un ouikend que je vous souhaite le plus agréable possible, et c'est possible. Pendant 48 heures, vous oubliez les infos, pas de journal ni de flash radio et vous sautez les JT. Essayez, au bout de quelques heures, la vie reprend des couleurs et (re)devient plus légère.

    * Le CD est un peu plus cher mais le soin apporté au transfert numérique par EMI Japon fait vite oublier son prix.
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