1. ... But Bela Lugosi's dead.

    Je dépose un lien vers ce billet ancien (2010, déjà) où il était/est question d'art contemporain post-moderne ou post-conceptuel parce que les commentaires qu'il a suscités récemment sont intéressants, des réactions qui (re)posent la question du rythme - trop élevé ? - de l'édition des billets sur un blog avec leur corollaire, l'oubli. Un billet, une info, un faux scoop chasse l'autre sur la toile et la folle ronde devant le miroir aux alouettes continue. Les Journaux en ligne participent à cette fuite en avant, mais à l'heure où je tape ces lignes, je n'ai ni les moyens ni surtout l'énergie de proposer autre chose, alors je poursuis la modeste aventure virtuelle pour15minutes sous sa forme actuelle même si je sens bien que j'atteins les limites de l'exercice. Va-t-il falloir en repenser les formes ? Je ne sais pas. En attendant la lumière, je porte un toast à nos vies virtuelles. Prosit !
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  2. ... Quand c'est écrit et cadré comme il faut.
    Le film Félix Vallotton, la vie à distance de Juliette Cazanave répond à cette double exigence. Le commentaire dépose finement des éléments biographiques indispensables sans réduire la force des peintures et des gravures sur bois et il évite les redondances lors de la "lecture" de certaines pièces pivots dans la carrière de l'artiste à l'esprit libertaire mais au mode de vie des bourgeois de la fin du XIXe siècle. Solitaire, singulier et sédentaire, le Lausannois de Paris (il prit la nationalité française) sut rester à bonne distance des mouvements et des avant-gardes picturales qui secouèrent son temps. Cet isolement volontaire lui a permis de créer une œuvre qui influença et influence toujours des peintres, des créateurs de BD et des graphistes.
    Diffusé hier par la télé suisse romande, on peut le visionner ICI pendant cinq jours.

    Et aussi, Félix Vallotton: le feu sous la glace jusqu'au 20 janvier 2014 au Grand Palais.
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  3. Un modeste hommage aux "petites mains" de l'industrie du disque. Ici, chez Columbia Records en 1953.

    Photo: Ezra Stoller
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  4. The Show must...

    Dans les loges du club Copacabana à New York en 1948 par Stanley Kubrick.
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  5. Le délicat Stephanie Says figure sur le bel album d'inédits simplement intitulé V.U. avec sa pochette sobre et classe, un VUmètre sur fond noir. Sorti en 1985, les puristes (soupir) se plaignirent de la production pas assez déglingue à leur goût alors que cet album miraculé et miraculeux tombait merveilleusement bien en plein ressac after punk et niouwave. On avait besoin de ces titres heureusement retrouvés. (Certains d'entre eux avaient été enregistrés lors des ultimes sessions du VU pour un 4e album sur MGM qui ne sortit jamais.)
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  6. Lou Reed, 1942-2013
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  8. Tony Joe White est revenu portant Hoodoo dans le coffre de sa six cordes. Ce nouvel album gorgé de boogie, de blues et de southern groove contient le somptueux Gypsy Epilogue avec des guitares comme on n'ose plus les enregistrer aujourd'hui.
    Les albums de Tony Joe White sont des repères sur le baromètre de l'époque; tant que l'on pourra écouter le gentleman outlaw de Louisiane en buvant une bière fraîche, la liberté ne sera pas un vain mot. Bon dimanche.

    Photo: William Eggleston
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  9. Courbes classiques (2): Natacha créée en 1970 par François Walthéry pour le journal Spirou.

    Sur la b.o., Remember (Walking In The Sand) par nos copines The Shangri-Las suivi de Freddie's Dead de Curtis Mayfield en 1972. Olivier m'avait prêté l'album vinyl (off course) de Curtis mais j'étais resté à l'extérieur. Aujourd'hui, ce titre accompagne bien une fin d'après-midi mordorée et permet d'éviter le cliché de l'instrumental de saison smoothy et arty.
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  10. Courbes classiques par Carrie Graber
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