1. Avec Nico, tout(ou) est bien, alors Your day will come par le groupe Cousteau, sans bonnet rouge mais avec un vrai chanteur, Liam McKahey.
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  2. Ya Ya ! ;)
    La pochette n'est pas celle qui emballe la musique de la vidéo; je l'ai déposée parce que je la trouve chouette.
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  3. - C'est parti !

    Je voulais déposer un billet sur La maman et la putain de Jean Eustache diffusé hier par Arte. Je l'ai revu avec un certain plaisir et un peu d'irritation, mais je n'ai pas le temps ce matin. A plus tard.
    (L'image n'est pas tirée du film.)

    Oui, voilà; à propos de La maman et la putain avec Bernadette Lafont, je me disais que les moments un peu longuets (et assommants) du film d'Eustache étaient justement ceux qui firent son succès auprès de la critique sérieuse au début des 70's. Elle s'extasiait alors sur cette lenteur anti-commerciale und so weiter. Je continue à penser qu'il y a des longueurs et qu'un quart d'heure coupé au montage ici et là n'eût pas nui à l'affaire. Enfin, c'est un chef-d'œuvre même pour les médias qui détestaient ce cinéma il y a quarante ans, alors... Aujourd'hui, outre les trop brefs instants avec une Bernadette impeccable, j'apprécie davantage les séquences plus courtes, un peu provoc', comme celle où les deux glandeurs dandies écoutent Zarah Leander en feuilletant un livre sur la SS. Une telle séquence est impensable dans la production post-moderne sous surveillance permanente des belles consciences qui ont tué l'aventure dans les arts. Je me fous de la position idéologique de Eustache, il savait filmer les femmes et son cinéma a des facettes poétiques, drôles et insolentes, c'est tout ce qui compte. Les 70's furent vraiment LA décennie du cinéma français. Il était sexy, décomplexé et brillant. C'était il y a mille ans.
    A propos des 70's, j'ai lu sur la plage - un endroit idéal pour ça - le 7e numéro de Schnock, "la revue des Vieux de 27 à 87 ans", qui consacre un dossier bien balancé aux Valseuses de Bertrand Blier, un film emblématique de cette décennie glorieuse. Penser à vous en toucher un mot avant la fin de l'été.
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  4. Le métro de Londres dans les années 70 et 80, des images captées par le photographe Bob Mazzer. Cette belle galerie est visible sur le site du Telegraph. Merci à David P. qui l'a repérée et nous en fait profiter.
    Source
    Ah, oui, si vous avez une envie, une suggestion pour la bande-son, you're welcome.
    En découvrant la galerie, j'ai de suite entendu Teenage Kicks des Undertones (1978) par exemple ou des titres des Jam, ce genre de short stories que savaient composer les plus brillantes heads de l'époque qui injectaient dans les formats pop amollis de la vitamine P(unk).
    Dawidge propose XTC avec Tower Of London pour la touche pop/punk.

    Rectif. Il s'agit du morceau des Pet Shop Boys King's Cross qui est aussi très bien et j'ai la flemme de changer le lien.
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  5. Pour accompagner le plongeon, on retrouve The Crests avec The Angels Listened In. Ce morceau figure sur l'excellent Vol.11 de The Complete Story Of Doo Wop/Street Corner Symphonies consacré à l'année 1959. Sous la direction artistique de Bill Dahl, le travail de transfert numérique réalisé par le label (allemand) Bear Family Productions est remarquable et c'est idéal pour lancer une party d'été. Doo Wop ? Forever !
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  6. La fiancée du cinéma français, celle qui a déniaisé nos élans cinéphiles au début des 70's, nous a plaqués. Ça, Bernadette, c'est pas très chic.
    Le 29 juillet: 
    Ce soir Arte diffuse La maman et la putain réalisé par Jean Eustache en 1972. À 20h45.

    (Source photos toutleciné.com)
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  7. Chez DEVO qu'il avait rejoint en 1976, Alan Myers tenait le rythme en portant le pot de fleur avec une certaine élégance et sans perdre le tempo, ça n'est pas rien. Il est parti vaincu par le cancer le 24 juin dernier. Il avait 58 ans.

    Photo du groupe: Moshe Brakha
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  8. Le Journal de la Photographie publie des clichés de vacances.
    Ici, Au fond de la piscine tchin-tchin, sans pull marine mais very refreshing par Alfonso Batalla.
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  9. Parmi les nouveautés de librairie, j'ai repéré 113 études de littérature romantique de Simon Liberati qui avait signé le roman Jayne Mansfield 1967 (Grasset et folio) apprécié de certains visiteurs pour15minutes.
    C’est un livre improbable, de ceux qui plaisent aux derniers esthètes et qui permettent de se perdre entre les lignes puis de s’y retrouver. Quand chacun ne jure que par le roman calibré, Simon Liberati prend le chemin buissonnier des fugues. 113 études de littérature romantique est ce que Montherlant appelait un « machin », qui tient autant du journal intime que des journées de lecture, du carnet de notes, de la poésie en prose ou des études savantes. C'est ainsi que débutait la recension d'Arnaud Le Guern pour Causeur* en février dernier. Plus loin, le critique rappelait que la langue de Liberati est à la fois classique et moderne. Elle séduit grâce à l'équilibre délicat auquel parvient l'écrivain par un dosage précis (classique/moderne) pour le plus grand plaisir du lecteur ravi de découvrir une plume singulière qui ne cède rien à l'aplatissement, à l'acculturation et à la "mise en scripts" (avec avances sur recettes ?) des lettres françaises. Je l'inscris en tête de liste des lectures prioritaires.

    * L'été, je ne lis que les articles et les billets de la rubrique Culture chez Causeur - on y (re)découvre des écrivains rares -, le reste est bien trop barbant.
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  10. Vinona assurera durant tout l'été la séance de gym pour15minutes. Le cours se déroulera sur le sable. À défaut de plage dans les environs immédiats, la moquette du living fera très bien l'affaire. Et la musique ? Voilà, voilà...
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