Actrices, comédiennes, danseuses, muses ou courtisanes, elles furent magnifiées dans le studio et salon-photo Manassé à Vienne entre 1922 et 1938, année de l'Anschluss par l'Allemagne nazie qui, ai-je pensé un peu par réflexe et sans savoir, avait mit un terme à l'aventure esthétique et érotique du couple Olga Solarics/Adorjan von Wlassic. Mais un blog m'apprit que la fin du studio viennois avait eu lieu en 1937 et qu'elle n'était pas liée à l'annexion nazie. A cette époque le couple avait déjà vendu le salon de Vienne et ouvert un autre studio à Berlin, une ville où des artistes menacés par les "nouvelles valeurs" du ministère de la propagande (Gœbbels) ne seraient pas allés s'installer: When the Wlassics opened a new studio in Berlin, their business in Vienna was managed more and more by associates, until 1937, when the firm’s name was sold to another photographer.
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Par la mort du plus pur
Toute joie est invalidée
La poitrine comme évidée,
Et l'œil en tout connaît l'obscur
Il faut quelques secondes
Pour effacer un monde.
* * *
J'ai connu bien des aventures
Des préservatifs usagés
J'ai même visité la nature
Et je l'ai trouvé mal rangée.
J'ai traversé le Pentothal
J'ai bu des Tequila Sunrise
Ma vie est un échec total
I know the moonlight paradise.
* * *
Deux poèmes tirés du recueil Configuration du dernier rivage par Michel Houellebecq chez Flammarion (2013)
Photo: Saul Leiter0Ajouter un commentaire
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Extrait du dernier album, Ode To The Sad Disco (live) par The Mark Lanegan Band formé de musiciens belges* pas manchots dans le répertoire du loner après des mois en tournée. Ce morceau évoque des images de La fille aux allumettes de Ari Kaurismäki, mais ne me demandez pas pourquoi. Mystère et plaisir des connections. Nul besoin de tout expliquer, tout réduire.* Le line-up: Jean-Philippe De Gheest: batterie, Frederic Jacques: basse, Steven Janssens: guitare et Aldo Struyf: claviers et guitare.0
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On va chercher le soleil avec nos copines chorus girls. (L'espoir donne des ailes.)
Sur la b.o., Slow Down de Larry Williams, un rocker de haute époque disparu en 1980 âgé de 45 ans qui a signé d'excellents standards repris par Bobby Fuller, The Beatles - grosse influence sur les futurs Fab Four durant les années de formation dans les clubs de Hamburg - ou encore The Jam. Alors, one more ? She Said Yeah !2Afficher les commentaires
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Belle journée au fond de la piscine
Tchin Tchin !
C'est Yaya qui nous envoie ce bassin où barbot(ai)ent les astronautes de la NASA.
Est-ce un LEM gonflable ?1Afficher les commentaires
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Offrez-vous une playlist Bettye Swann; c'est idéal pour repousser les vilains pas beaux, tous les vilains pas beaux. Les richesses de la soul et du real rythm'n'blues sont-elles inépuisables ? I hope so. Je ne connais rien de mieux pour caresser l'homo sapiens ou homme moderne - je dirais plutôt post-moderne - dans le sens du poil.
Ah, oui: le concours calida look* court toujours.
* Marque de pyjama suisse dont on nous affublait dans les nuits 60's. On disait qu'il pochait au coude et au cul. Depuis la marque a fait des progrès.0Ajouter un commentaire
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Dance For The Devil par Stu Mead
Depuis que Leonardo DiCaprio s'est entiché du travail de l'artiste, sa cote a explosé au grand dam des collectionneurs qui firent le succès du peintre.* Aujourd'hui, pour accrocher une toile de Mead dans leur living ou leur chambre à coucher (vieux pervers !), ils doivent ajouter un zéro au montant du chèque.
(Via)
* Rectificatif du 24 août: après un échange de mails avec un marchand d'art proche du peintre, il semblerait que cette info soit une intox'. On va vérifier chacun de son côté. Malheureusement, ce n'est pas la première fois que je dois rectifier une affirmation provenant de quelqu'un que je connais depuis longtemps et en qui j'avais confiance.0Ajouter un commentaire
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Doo-wop argentin par Los 5 Latinos, un groupe formé en 1957 en écho au succès des Platters dont ils s'inspirèrent durant la première époque du band.Leurs pochettes étaient soignées.1Afficher les commentaires
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Mes gouapes préférées de Primal Scream sont de retour avec un nouvel album dans leur besace, un disque que certains critiques disent trop... Trop long, trop psychédélique, trop instrumental, trop chargé, trop brouillé et trop ambitieux pour 2013 (c'est le titre d'un morceau) car l'époque est aux faux humbles déguisés en faux pauvres bien faux-culs. C'est justement parce qu'ils créent et enregistrent des morceaux déraisonnables qui échappent aux navrants formatages de la pop et du rock actuels que j'apprécie toujours les albums du tandem Bobbie Gillespie/Andrew Innes. TROP. 1er extrait.
Photo: Call Me Cerise de Guy Bourdin (dont j'ai redressé l'image à 90°.)0Ajouter un commentaire
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