1. Bettie Page se dévoilera le samedi 4 janvier à 23h35 sur Arte dans l'interviouve filmée qu'elle accorda suite à la diffusion en 2006 d'un biopic' de la chaîne HBO qui l'avait mise en colère en raison des mensonges dont le script était émaillé.
    Voir un extrait

    Note du 5 janvier:
    J'attendais un entretien filmé dans lequel auraient été insérés des images d'archives et des extraits de films. La présentation de la chaîne est un peu trompeuse. J'ai regretté de ne pas voir Bettie à la sortie du long et douloureux "tunnel" de sa maladie psychique. Malgré cette réserve, l'emballage du doc' est soigné et j'ai passé un agréable moment.
    Au passage, un coup de chapeau à Hugh Hefner qui fit l'intercesseur et permit à Miss Page de terminer son existence dans des conditions matérielles agréables. Pour15minutes a toujours défendu le patron de Playboy, un homme généreux ayant le sens de l'amitié.
    A (re)voir sur Arte+7

    Photo: Bunny Yeager
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  2. Merci, Monsieur Elliott Erwitt
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  3. La sensualité "retenue" est-elle définitivement reléguée aux blogs nostalgiques, aux rétrospectives érudites et à la "muséification" ? Avec d'autres, j'ai espéré un temps que les femmes allaient se ré-approprier ses codes pour en jouer et se réinventer dans l'œil de l'homme. Nous étions naïfs. En feuilletant des pages récentes du blog, j'ai relu ce commentaire de Patrick Mandon à propos de l'actrice Senta Berger dans lequel il énonçait un constat accablant:
    Ce déferlement de sensualité « retenue » n'est absolument plus compatible avec notre temps ! Quelque chose s'est brisé, sans doute provoqué à la fois par la double poussée pornographique et féministe. Il semble qu'être une femme à la manière de la somptueuse Senta ne soit plus acceptable ni simplement envisageable. On ne cessera pas de le regretter.

    Illustration: un commando pour15minutes tente (en vain ?) de libérer la sensualité.
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  4. Je ne sais pas quel est votre état général ce 26 décembre, en revanche je sais que le doc' BBC London Calling consacré à l'histoire de la chanson sur et dans la capitale britannique présentée/animée par Jools Holland est une capsule agréable pour un décrochage spatio-temporel en période de fêtes*, ce moment pas toujours facile à négocier. 
    Londres par ses chansons, une histoire pop(ulaire) est en v.o. (C'est bon pour rafraîchir son anglais.)

    *A propos, je vous souhaite la meilleure fin d'année possible.

    Photos: The Small Faces et Ray Davis/The Kinks
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  5. La situation, l'époque, l'ambiance... Tout dans cette photo prise par Fred Lyon fait penser aux romans de John Fante: Bandini ou Rêves de Bunker Hill. On me dira qu'il s'agit d'une rue de San Francisco et que les histoires de Fante ont pour cadre Los Angeles; c'est vrai, mais l'ambiance tout de même...

    Sur la b.o., Flowers In December par Mazzy Star en captation live l'année 1996.
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  6. (Pour15minutes de relâche)

    Je suis un vestige analogique. Cette condition me convient, aussi je l'assume aujourd'hui sans réserve. J'ai passé l'âge de l'inquiétude technologique avec les questions qui taraudent. Est-ce que je suis encore dans le coup ? Que vont penser les collègues ? Etc. Je vais profiter de la période des fêtes pour m'offrir une désintox' (du) numérique. On oublie les fichiers et on laisse reposer le blog. Au programme, que de l'analogique ou quasi* puisque je pourrai enfin lire, écouter et regarder les titres qui se sont empilés depuis la rentrée de septembre.
    Pour15minutes est en mode paresse réactive de basse intensité jusqu'au début 2014. Comme on le sait, paresser n'est pas ne rien faire, bien au contraire, je ne risque donc pas de m'ennuyer.
    Faites-vous du bien et à plus loin.

    * Je n'ai malheureusement pas de salle de projection privée, alors j'utilise le support DVD.
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  7. Impossible de retrouver ce qui a provoqué l'envie subite de réécouter Lindberg de Robert Charlebois hier soir sur le chemin de la maison après la verrée PTR. Je n'ai jamais été fan du Québécois frisé dont je ne possède aucun album, mais voilà, il y a Lindberg...
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  8. Baby Won't You Please Come Home*

    Dur de résister quand c'est demandé de cette manière.
    On a tendance à l'oublier, mais notre Ann-Margret - que Elvis aurait du épouser, elle l'aurait incité à faire de bien meilleurs choix artistiques, il l'a reconnu - excellait dans ce genre de composition groovy et smoothy avec une progression swing.

    * Il figure sur l'album And Here She Is (1961).
    La version vinyl fait frémir, vibrer et vrombir les colonnes de bonheur. Quand on sait que la prise de son a bientôt 50 ans...
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  9. La pochette historique de Liebe Mutter...* et Jello Biafra, le sympathique leader des Dead Kennedys dont on découvre l'avis pertinent sur la discographie du chanteur allemand au look improbable, résultat d'un croisement entre Karl Lagerfeld première époque et Andy Warhol (Je suis une œuvre d'art), sont tout deux dans le chouette portrait documentaire consacré à ce phénoménal chanteur de Schlager. Voui phénoménal, car Heino en deux chiffres, ça donne: 50 millions de disques vendus en 50 ans de carrière, de quoi laisser rêveurs les admirateurs et jaloux ceux qui se moquent de son répertoire et de son public.

    A (re)voir pendant quelques jours.

    *Trad: Chère Maman... Et le sticker d'annoncer: Un cadeau pour toute l'année, la veinarde !
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  10. La croisière s'envoie en l'air sur les trilles du capitaine Little Richard.
    Vive les go-go dancers !

    Bis: C'est si bon qu'on va s'en offrir un autre, sur la terre ferme, enfin quand je dis ferme... Little Richard est un des plus grands showmen de l'histoire du rock'n'roll. (avec Jerry Lee Lewis)
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