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Au programme, CinéBis:
Rock Baby Rock It réalisé en 1957 par Murray Douglas Sporup. Cette série Z très Z fut produite et tournée à Dallas avec un casting de groupes rock, rythm'n'blues et calypso texans. Les acteurs, amateurs pour la plupart, jouent affreusement mal mais les séquences musicales témoignent de la vitalité et de la diversité des genres musicaux dans ces formidables réservoirs de talents que furent les grandes cités américaines durant la seconde moitié des 50's. Baby Rock It ! (version intégrale)1Afficher les commentaires
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Long Way Home par Glen Orbik
Pour la B.O.:
Never Stood A Chance sur le nouvel album d'Alejandro Escovedo qui excelle toujours dans le mid-tempo, même si ce Big Station est à mon goût un chouia surproduit par Tony Visconti, un choix discutable mais que l'on peut comprendre: Visconti a créé le son des albums qu'écoutait Alejandro adolescent. (T-Rex, Bowie, etc.) C'est touchant et sympathique, mais si je devais faire produire un album rock qui ait quelque chance de séduire le public actuel, je contacterais plutôt quelqu'un comme Jack White mieux équipé pour décrocher la timbale. L'ex-Rank&File est toujours aux abois financièrement. Le rocker texan doit en effet assumer les conséquences d'une vie amoureuse compliquée qui lui imposent de faire entrer un maximum de billets verts pour la pension de ses sept (!) enfants*. Alors il tourne sans arrêt et tente une fois encore le jackpot avec le vieux sorcier Visconti aux manettes. Est-ce la bonne méthode ? On verra au moment de faire les comptes.
* Source: Rock&Folk, août 2012.1Afficher les commentaires
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J'ai fui mon époque et en même temps j'ai plongé dans les cuisses du monde pour entendre le tempo des maracas et la sirène des steamers. Combien de fois me suis-je retrouvé perdu dans un port, une zone au bout de la terre, en songeant que décidément je négligeais les affaires de ma génération. J'aurais du faire preuve d'ardentes ambitions. "Lost in the harbour", c'est une chanson de Tom Waits, le seul cap que j'ai suivi à peu près correctement. Pourquoi ai-je passé ma vie à bord des bateaux tout en étant piètre marin ?
Olivier Frébourg, Un homme à la mer (folio)0Ajouter un commentaire
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Le cinéaste Joachim Trier a adapté Le Feu follet de Drieu. Son film Oslo, 31 août a été sélectionné à Cannes en 2011 mais j'avoue être passé complètement à côté, aussi j'ai envie de lui consacrer une séance de rattrapage à la rentrée. De toute façon, un réalisateur qui aime Louis Malle et cite Georges Perec mérite qu'on s'intéresse à sa vista et à son travail. Ce sera aussi l'occasion de parler de l'état du cinéma dans certains "petits" pays européens.
Pour15minutes est en mode estival.
Belle journée et à bientôt.
Illustration: Ward Brackett2Afficher les commentaires
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