1. Ce petit mot pour vous remercier de vos messages et vous parler d'une envie.
    Quand Nina Hagen, la dernière diva allemande, enregistre une reprise de la chanson Der Wind (hat mir ein Lied erzählt) créée par l'inoubliable Zarah Leander en 1937 pour le film La Habanera que réalisa Hans Detlef Sierck - le futur Douglas Sirk des superbes mélodrames hollywoodiens -, elle referme une boucle de 70 ans de culture pop/populaire allemande.
    Quand Wolfgang Flür, un des membres historiques de Kraftwerk (il est à droite sur la photo), les inventeurs très secrets de l'électropop romantique, écrit son enthousiasme pour la version de Nina dans son livre de souvenirs J'étais un robot/Kraftwerk, ich war ein Roboter (trad. édition du Camion Blanc, 2003), son témoignage renforce le sentiment d'une connivences inter-générationnelle pour le meilleur et pour le pire enfin acceptée par les acteurs majeurs de la culture allemande moderne* que j'ai très envie d'explorer dans un blog, un site, une série radiophonique, un doc'... Voilà pour l'avenir.
    Très cordialement.

    RC

    * La période qui va de la proclamation de la République de Weimar (1918) à la réunification de l'Allemagne (1990) offre un champ artistique et historique passionnant à redécouvrir. Après cette date, comme partout en Europe, on est entrés dans l'ère post-moderne.
    4

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  2. Pour15minutes est fermé.
    Merci à tous.

    illustration: Michel Gourdon disparu le 15 mars dernier.
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  3. Et alors ?
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  4. Nos amis Les Triganos viennent d'être remerciés par leur label. Pour éviter de sombrer dans la déprime, ils songent à leur prochain look et imaginent déjà le visuel de leurs futurs 45t*. Quelle belle et saine énergie ! Les Triganos vont se ressourcer sur PopCards.

    * On dit qu'ils ont le projet de monter leur propre label.
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  5. Muni d'une caméra vidéo, le photographe Bob Gruen épaulé par sa compagne a suivi les New York Dolls dans leur formation originale durant plusieurs saisons au début des 70's. Au final, un témoignage sous la forme d'un doc' rock'n'roll: All Dolled Up que l'on peut regarder intégralement sur YT.
    On y découvre un Johnny Thunders clair et drôle - avant les chinese rocks, l'héroïne très pure en cailloux produite dans le triangle d'or - que sa maman vient embrasser à l'aéroport. Les Dolls prirent l'habitude de se "mettre sur le toit" lors de la tournée anglaise en première partie des Faces au cours de laquelle le batteur Billy Murcia décéda d'une overdose d'amphets.
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  6. Le fauteuil idéal...
    Pour écouter le premier album des B-52's et réfléchir au futur pour15minutes.
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  7. Autobahn Rathaus
    - Je crois que je vais prendre le menu avec le dessert à l'ananas.
    Bon voyage.
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  8. C'est une soirée à déguster des coquetèles tiki servis par une mystérieuse jeune femme qui s'est
    glissée pour15minutes hors de la bulle spatio-temporelle du Mai-Kai.
    Après réflexion, je crois que la bande-annonce pour Beach Party (1963) avec Dorothy Malone, Annette Funicello et Frank Avalon est raccord: on est à peu de choses près dans la même bulle.
    (La séquence a disparu.)
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  9. Ci-dessus: mosaïque célébrant la geste des héroïques cosmonautes prolétariens sur une paroi de l'aéroport de Ulan-Ude/Oulan-Oude, capitale de la République de Bouriatie. L'atterrissage s'est effectué sans parachute dans les derniers échos du blues post-soviétique.
    Sur le remarquable site Mid-centuria
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  10. Depuis des années, l'excellent site Monster Movie Music (and more) nous fait (re)découvrir les plus improbables productions du cinéma Bis via leurs b.o. comme The Madmen Of Mandoras*, l'histoire d'un groupe de savants nazis qui ont réussi à emporter en exil la tronche d'Adolf pour créer le IVe Reich.  Tout cela est-il bien raisonnable ?
    Et en français

    * Il est régulièrement cité parmi les plus mauvais films de tous les temps, une appellation qui me dérange toujours parce que le cinéma Bis - et même Z - recèle(nt) des richesses insoupçonnées qui se méritent. Je trouve un film comme Da Vinci Code mille fois plus pathétiquement nul que ces petits films fauchés au charme désuet et à l'humour trashy.
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