


C'est sous le nom improbable du bonnet rouge le plus célèbre de l'océanographie télévisée que des musiciens britanniques + un infiltré australien enregistrèrent en 2000 un somptueux album* à rebours avec cordes, cuivres et chœurs pour le label Palm. (voir couverture en haut) A la première écoute il y a neuf ans, je suis resté stupéfait: j'ai cru que Paul Quinn récidivait sous un nouveau blaze tant la voix de Liam, frontman de Cousteau, lui ressemblait par la profondeur et le velouté mais sans en être une copie, car ce remarquable chanteur a su affirmer son propre style et s'émanciper des bonnes influences. (Quinn, Nick Cave, Lee Hazlewood) Le groupe acquit en deux saisons une réputation internationale à un moment où une partie du public adulte, saturée des inepties XXL, était en quête d'histoires et de mélodies. Cousteau exauça ses souhaits, paya les tournées et se découvrit des fans un peu partout en Europe et aux Etats-Unis.
J'ai choisi The last good day of the year révélateur de la démarche du groupe et aussi These Hungry Times. Idéal pour l'apéritif avant de partir en virée Saturday Night...
* Si les albums qui ont suivi sont élégants et agréables, les chansons ne possèdent pas la magie et ce charme vénéneux "au bout de la nuit" du premier. Le groupe aujourd'hui séparé mais pas dissout, Liam McKahey s'est expatrié à Canberra en Australie où il poursuit une carrière de lead singer.


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