
Difficile de ne pas succomber aux attaques de la nostalgie en cette période. Hier soir, quelqu'un ou quelque chose m'a fait replonger plus de 20 ans en arrière. Je me suis retrouvé backstage au concert de
Herman Brood & His Wild Romance à la salle du Faubourg de Genève. Un chouette concert suivi d'un after sympathique comme savaient les organiser Alain et Jean-Marie dans la villa de ce dernier qui faisait chambres d'hôtes pour les musicos de passage in town. Parmi eux, le rockin' dutchman disparu en 2001 après une vie et une double carrière - musicien et peintre - vraiment rock'n'roll. Je me rappelle aussi le savon amical que m'avait passé Jean-François Acker pour avoir programmé
Berlin schmerzt justement à cette période. Je précise qu'à l'époque le mur divisait encore la ville et l'Europe et j'avais dit un truc comme "cette année, ils ont prévu d'accrocher quelques boules de Noël sur les barbelés de la frontière...", un truc un peu pathos, mais bon, on ne se refait pas. ;)
Voilà, je veux juste dédier ce petit mot à Herman* à qui je pense chaque fois que je me ballade sur les canaux de sa ville si belle et à Jean-François.
* Désespéré après l'échec d'un énième traitement pour son addiction à la dope (héroïne et speed), Herman, qui n'avait plus que quelques mois d'espérance de vie, s'est jeté du toit d'un hôtel d'Amsterdam en juillet 2001. Il avait 54 ans.
En haut © www.fotoniek.nl et ci-dessous en couple destroy mais glamour avec Nina Hagen © Marco Bakker
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