1. Décès d'Ann Savage, l'extraordinaire interprète de "Detour", l'un des plus extraordinaires Film Noir tourné par Ulmer en 5 jours...
    Ce film remarquable est visible sur YT. La qualité est bonne. Offrez-vous ce plaisir très noir...
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  2. Difficile de ne pas succomber aux attaques de la nostalgie en cette période. Hier soir, quelqu'un ou quelque chose m'a fait replonger plus de 20 ans en arrière. Je me suis retrouvé backstage au concert de Herman Brood & His Wild Romance à la salle du Faubourg de Genève. Un chouette concert suivi d'un after sympathique comme savaient les organiser Alain et Jean-Marie dans la villa de ce dernier qui faisait chambres d'hôtes pour les musicos de passage in town. Parmi eux, le rockin' dutchman disparu en 2001 après une vie et une double carrière - musicien et peintre - vraiment rock'n'roll. Je me rappelle aussi le savon amical que m'avait passé Jean-François Acker pour avoir programmé Berlin schmerzt justement à cette période. Je précise qu'à l'époque le mur divisait encore la ville et l'Europe et j'avais dit un truc comme "cette année, ils ont prévu d'accrocher quelques boules de Noël sur les barbelés de la frontière...", un truc un peu pathos, mais bon, on ne se refait pas. ;)
    Voilà, je veux juste dédier ce petit mot à Herman* à qui je pense chaque fois que je me ballade sur les canaux de sa ville si belle et à Jean-François.

    * Désespéré après l'échec d'un énième traitement pour son addiction à la dope (héroïne et speed), Herman, qui n'avait plus que quelques mois d'espérance de vie, s'est jeté du toit d'un hôtel d'Amsterdam en juillet 2001. Il avait 54 ans.

    En haut © www.fotoniek.nl et ci-dessous en couple destroy mais glamour avec Nina Hagen © Marco Bakker

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  3. Que mettre dans ce "mange-disque" haut-de-gamme ? Pour ouvrir la nuit et épater ses copines de virées Bedelia et Zorina, Vinona, même si elle affirme que "c'est un gadget un peu frime pour vieux nostalgiques qui se la pètent", a choisi Dr Feelgood avec Wilko Johnson et son jeu de guitare "kalachnikov"* suivi de Dave Edmunds puis un petit tour dans la tire à Chris Spedding avant de déclarer avec Link Wray et Robert Gordon The Way I Walk is...
    (Sur ce, je vous quitte on the road car je suis patraque. A+)

    * Je n'ai pas vu le bon Docteur sur scène à la grande époque; en revanche, j'ai assisté à un concert de Wilko + son band: si vocalement, ça n'était pas bien sûr un Lee Brilleaux (chanteur de Feelgood, 1953-1994) ou un Bill Hurley (The Inmates), son jeu de guitare tranchant et sa démarche épileptique faisaient toujours merveille. Très impressionnant.
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  4. Are teenage dreams so hard to beat
    Everytime she walks down the street
    Another girl in the neighbourhood
    Wish she was mine, she looks so good

    I wanna hold her wanna hold her tight
    Get teenage kicks right through the night


    Enregistré en 1978 sur le label irlandais Good Vibrations Record par The Undertones formés deux ans plus tôt, Teenage Kicks fut le coup de cœur "hénaurme" de John Peel (BBC). Grâce à l'animateur devenu leur fan N°1, la bande à Feargal Sharkey (vocal) fut signée par le label Sire pour lequel ils ré-enregistrèrent Teenage Kicks quelques mois plus tard. C'est la version qu'on reçut entre les deux oreilles début 1979 sur le vieux continent. Dans cet extrait on découvre les Irlandais en studio taillant la pierre brute pour faire apparaître le bijou considéré comme l'une des dix merveilles définitives de l'histoire de la pop et du rock. Il est suivi d'un clip promotionnel pour ce morceau qu'aucune reprise n'a pu ébrécher en bientôt 30 ans. Si Teenage Kicks est un hymne, il ne doit pas occulter les autres perles du groupe comme Here Comes The Summer ou My Perfect Cousin.
    Sur le morceau (en fr.)
    Photo: Tina Aumont
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  5. Un cycle Zarah Leander au cinéma de minuit de FR3 pour les fêtes...
    Là, le chœur fait:
    - Yes, sir ! ;)
    Une autre chanson tirée cette fois de La Habanera qui a peut-être été diffusée dans un cycle Douglas Sirk. (A vérifier... Mais où ? C'est un gros boulot de mettre les archives d'une émission en ligne, mais pour certains rendez-vous TV cultes, ça en vaut la peine. Par exemple pour le Ciné-Club ou La dernière séances, ce serait agréable de pouvoir consulter le programme et les notes de présentation par émission.)

    Note du 30 décembre:
    Le commentaire de Music Man m'a poussé à effectuer de nouvelles recherches sur cette actrice et grande chanteuse. J'ai trouvé ces lignes qui résument le parcours de la diva et ses contradictions dans une époque terrible:
    En 1936, engagée en Allemagne, elle tourne Première, une comédie musicale qui remporte un immense succès. Marlene Dietrich partie aux Etats-Unis, elle trouve rapidement sa place dans le cœur du public et devient l'actrice la plus populaire du pays grâce à des mélodrames romantiques, des évocations romanesques sans allusions aux temps de guerre qui se préparent. "Je chante des chansons qui dans quatre-vingt-dix pour cent des cas parlent d'amour, déclare-t-elle avec conviction, parce que pour quatre-vingt-dix personnes sur cent, l'amour est plus important que la politique". Egérie du nazisme, Zarah Leander fut longtemps stigmatisée. Pourtant, l'artiste est moins une admiratrice du Reich qu'une opportuniste rémunérée en couronnes suédoises, qui se chargeait de divertir une population privée de rêve hollywoodien en devenant meneuse de revue, reine malheureuse ou star de cinéma. Si elle apprécie Goebbels, c'est pour son humour (?!?) et non pour ses reproches d'inviter à sa table artistes juifs ou homosexuels - encore moins lorsqu'il souhaite voir son fils intégrer les Jeunesses hitlériennes. La prudence de jugement semble donc de mise puisque, selon les témoignages, Leander apparaît soit comme indifférente à la mort de parents déportés, soit comme une espionne à la solde des soviétiques. Le fait est qu'au printemps 1943, suite à la destruction de sa villa, elle préfère regagner son pays natal et se retire en pleine gloire, avant la ruine.
    Cette chronique est consacrée à l'édition d'un coffret de 2 CD rassemblant l'intégrale des enregistrements allemands.
    Damned ! Il me le faut.

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  6. A la fin des années 70, le label Rhino avait sorti une compilation des morceaux les plus lacrymogènes de l'histoire de la Pop Music, un vaste sujet ! La pochette avait été judicieusement munie d'une fente dont on pouvait extraire un kleenex en cas de besoin, comme par exemple à l'écoute de "Tell Laura I love Her" interprété par le crooner poliomyélite Ray Peterson. Le morceau racontait l'histoire de Tommy qui aimait Laura et souhaitait lui offrir toutes sortes de choses, des fleurs et surtout une bague de mariage. Sans le sou Tommy s'inscrivait à une course de stock car, espérant la gagner ainsi que la prime, mais il était victime d'un accident fatal: ses derniers mots allaient à Laura : "tell Laura I love her...". On trouve sur YT une mise en image crash/trash assez fascinante du morceau - ainsi qu'une autre ultra cheap plus inégale.
    Skeeter Davis avait enregistré une réponse ultra larmoyante, elle aussi intitulée "Tell Tommy I miss Him" dans un style typiquement "girlsgroup" mélangeant douceur, gravité, nostalgie et fatalisme. Une perle du genre...


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  7. De la beauté il ne reste qu'un escarpin... C'est mieux que rien.
    La belle affiche pour The Killer Shrews (1959) est envoyée par Yves.
    Le trailer
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  8. A l'ère des "mutins de Panurge" de l'art comptant pour rien (Philippe Muray) et des "rebelles rock" qui se vautrent dans les pages de Elle, on lira avec intérêt l'essai que François Taillandier consacre à Jules Barbey d'Aurevilly aux éditions Bartillat: Un réfractaire - Barbey d'Aurevilly.
    «Le réfractaire change de visage selon l’époque. Être réfractaire est une vocation, une fatalité, ou peut-être plutôt un trait de caractère, une “affection”. Une tare d’enfance. D’instinct, le réfractaire s’éloigne de ce qui prédomine. (…) Barbey d’Aurevilly appartient indéniablement à l’espèce des réfractaires.» Selon cet angle inédit, François Taillandier examine le cas Barbey d’Aurevilly (1808-1889) et se confronte à l’auteur des Diaboliques. Il apprécie ce qui nous sépare et nous rapproche d’un XIXe siècle traversé et combattu sans relâche par Barbey le réfractaire. Il revient sur les techniques du romancier qui a su bâtir des intrigues hors du commun. Cet essai nous éclaire autant sur une œuvre et un homme, qui retrouvent au début du XXIe siècle un vif regain d’intérêt.
    Cet essai accompagne la publication d'un inédit de D'Aurevilly, Omnia chez Grasset et Fasquelle. Deux lectures à ajouter à la liste des mesures prophylactiques conseillées pour 15 minutes.
    Sur Les Diaboliques
    En-haut: Félicien Rops illustra des nouvelles de Barbey comme Le rideau cramoisi.

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  9. Diane Arbus: Xmas Tree in a Living Room in Levittown, L.I. 1963.
    Levittown fut historiquement la 1ère "suburb".

    *******
    Cette période "défaite" vous est particulièrement pénible ? Bon, faut réagir. Parmi les mesures prophylactiques à appliquer de suite, pour 15 minutes vous suggère deux prises quotidiennes de cette solution euphorisante...
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  10. ...Bye.
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