
Lundi...
Les ch'tits oiseaux chantent... Le goudron se gondole de plaisir... Et le soleil réchauffe les carcasses vermoulues des vieux rockeurs; le soleil, mais aussi la leçon de mambo endiablé donnée today par l'exubérante
Maria A. Pons dont le déhanchement nous ferait repasser
le Rio Grande !Source photo D'Orson Welles à Alain Bashung, le Mexique agit comme une zone semi-consciente pour pas mal de créateurs occidentaux dans le rock, le roman noir et le cinéma. Quand j'ai rencontré Monsieur Alain pour Couleur 3, il avait déjà sorti les deux albums majeurs que sont
Play Blessures (1982) et
Figure imposée (1983) avec son merveilleux "Echantillon décolleté en V, pourquoi m'as-tu quitté ?" Durant une petite heure, tous les deux, sans tourneur-manager ou représentant de son label, on s'est installés devant le nagra dans une cabine de montage de la Radio de Genève et on a causé: de l'enfant qu'il venait d'avoir ("Mon meilleur album !"), des crooners - il m'avoua son admiration pour Dean Martin -, du cinéma américain et de la force d'attraction du Mexique comme "pays" virtuel où les créateurs expédient leurs personnages pour oublier et se faire oublier. Aussi quand
Passé le Rio Grande, son disque suivant est sorti, son titre ne m'a pas surpris. Sur la chanson
Dean Martin, j'ai entendu ce couplet:
Dean Martin, j'entends des voix de velours
Dean Martin, j'attendrai ton retour
Zorro s'est décommandé, a d'autres chattes à fouetter
J'en ai les bals masqués, René va renégocier
Dean MartinForcément, je l'ai pris un peu pour moi... ;)
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