
Déçu et même un peu déprimé par la triste et tarte soirée Thema sur le "Krautrock": amalgames oiseux, vieux combattants babas à bout de souffle et, pire que tout, l'absence totale d'une approche et d'un discours cohérents sur des groupes aussi importants que Can et Kraftwerk qui n'avaient et n'ont toujours rien à voir avec les hippies envapés retrouvés pour le film. A la place, on a du se farcir des fonds de catalogues filmés avec complaisance ! Je ne suis pas le seul à ronchonner ce matin:
"LES ROBOTS NE MANGENT PAS DE CHOUCROUTE !" dit avec une voix de robot... C'était bien le seul bon moment de cette émission krautrock sur Arte. Le nadir ça été le "boeuf" d'Embryo dans la cour boueuse de cette ferme pourrie; vraiment, ils ont le goût du glauque ces babas cool alternatifs; quant à l'échec commercial de Frumpy c'est bien triste n'est-ce pas...Pour contrer les effets secondaires de ce doc', j'utilise un vieux remède pour vieux cheval qui vaut ce qu'il vaut mais qui a fait ses preuves: écouter très fort du rock bête, libre et glorieux enregistré à l'arrache pendant une heure ou deux. Effet garanti comme avec l'album des furies rigolotes de
Gore Gore Girls: Gretsch vintage, boots façon Nancy Sinatra, minijupes et plein de fuzz.
Nice Girls Don't Play Rock and Roll !*****
A propos de mon petit mot sur Blade Runner:
"Blade Runner" : l'ennui, c'est que depuis on ne peut plus voir un film de sf qui se passe dans le futur sans qu'il y ait des punks mohicans. Une interprétation des plus douteuse du slogan "No Future" on en conviendra. Cela pourrait-il cesser ?
Une vision du future avec des gens convenables et comme il faut: "Thunderbirds are go !" Oui, mais c'est pas la faute à Ridley Scott si les suivistes n'ont pas (eu) d'imagination.
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