1. La carrière de Candi Staton, née en Alabama il y a 68 ans, illustre la dégringolade artistique que fut la disco pour toute une génération de chanteuses bourrées de feeling et de talent, formées au gospel - qu'elle chante encore - et biberonnées à la soul 60's, mais qui n'eurent pas toujours la force de résister aux tentations pécuniaires. Après des morceaux aussi affolants que I'm just A Prisonner ou I'm radher be an old man's sweetheart à écouter sur la page mySpace de la dame et aussi sur un bel album regroupant ses meilleurs trucs soul-country-funk réédité il y a quatre ans par Honest Jons Records, le virage timidement discoïde puis franchement disco laisse une impression de... gâchis.
    Pour écouter la différence...
    Une bonne petite bio en français


    (DR)
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  2. A la fin des années 20. Source
    *****
    Des liens reçus d'Yves ce lundi 30 juin vers deux films allemands abstraits tournés dans les années 20 :
    Filmstudie de Hans Richter
    et
    Symphonie diagonale de Viking Eggeling.
    Précision : il est impératif de supprimer le son pour regarder ces films !
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  4. Avant de glisser dans la nuit, il faut toujours (se) poser LA question:
    Hé, Who Do You Love... Who Do You Love ?
    USA, mid-sixties : des milliers de guitaristes débutants à travers tout le continent nord-américain veulent imiter le jeu du grand Bo tout en cherchant à sonner comme les groupes du british beat : les Stones, The Kinks, Them, etc., qui eux-mêmes pompent joyeusement et ouvertement les riffs de l'homme au chapeau noir*. Ces jeunes Américains inventent, sans plans de carrière ni campagne de promo, un genre neuf : le rock psycho-punk dont le standard de Diddley était un des hymnes de ralliement. C'est ainsi que Who Do You Love fut aussi repris par The Preachers (1965) sur la compilation Pebbles volume 1, une bonne cover à écouter : The Preachers

    * Link Wray puis Chris Spedding, deux "mercenaires" de la six cordes très doués capables d'atteindre l'épure rock and roll, ont perpétué l'hommage à Bo Diddley durant deux-trois décennies. Les Cramps aussi reconnaissent être ses débiteurs.

    ******
    Je ne suis pas trop friand de compilations, mais quand la sélection des morceaux est pertinente, je me laisse tenter; elles évitent des recherches fastidieuses, surtout pour retrouver un ou deux morceaux intéressants dans une discographie pouvant compter plusieurs albums souvent rares, donc chers et pas toujours indispensables. Les compilations de hits des bonnes maisons sont agréables pour les parties. J'ai acheté celle qui a été éditée l'an dernier à l'occasion du 50e anniversaire du lancement de l'aventure Stax, le défunt label basé à Memphis qui signa quelques uns des meilleurs artistes soul/funk entre la fin des années 50 et le milieu des 70's, l'âge d'or de la soul music et du funk avant que le disco ne déboule pour envahir les pistes de danse et les rêves de blé de producteurs et de musiciens séduits par cette opportunité d'un crossover populaire vers le public blanc. La disco brouilla fâcheusement les pistes en faisant plonger certaines pointures dans la fabrication de tubes, sacrifiant au dieu dollar sous la grosse boule-à-facettes le groove et leur âme... La semaine dernière, Arte a rendu un bel hommage à Stax en diffusant Wattstax (USA, 1972), le film-témoignage bourré de VRAI groove et de fierté noire. Le set de Rufus (Thomas), jamais ridicule en costard veste-gilet-bermuda (!) rose bonbon avec bottes blanches à zip, qui envoie un Do The Funk Chicken vite transformé en super happening funky, est un pur moment de bonheur. Je cherchais justement une compilation Stax contenant les grands hits entendus dans le doc'* et d'autres perles; j'ai trouvé Stax - 50th Anniversary Celebration un double CD avec petit livret informatif.
    Le casting du coffret (fiche en français)
    Un extrait : The Bar-Kays avec Son Of Shaft et sa guitare rythmique infernale.

    *Il existe un album de la B.O. Wattstax, mais je voulais aussi d'autres morceaux historiques du label.


    Rufus : jamais ridicule et en haut : The Bar-Kays, Sons of Funk © Mission
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  5. Sur la pochette, un cendrier plein, un paquet de clopes, une bible et une bouteille de whisky. On imagine un Lanegan décalqué au raide écroulé sur le pieu de sa chambre de motel louée sous un pseudo; la télé est allumée en permanence mais il a coupé le son. Sa caisse de location est garée sur le parking du motel dans une banlieue de Seattle, de Kansas City ou de L.A. (L.A. est une gigantesque banlieue). Il attend le sommeil. Au moment où il va enfin s'endormir, le téléphone de la chambre sonne - il a balancé son portable dans la poubelle d'une aire d'autoroute pour ne plus être emmerdé par les tourneurs, son agent, ses maisons de disques et ses complices de sessions. Après quinze sonneries, une fraction d'éternité, il décroche enfin : c'est Isobel Campbell. Elle a réussi à retrouver sa piste en secouant tous ses réseaux, allant jusqu'à engager un privé sur la côte Ouest :
    - 'Tain, Mark ! T'es vivant ? Bon, on oublie la dernière fois et tu rappliques ici. Je t'ai réservé un billet business class pour Londres à retirer au guichet de British Airways. Il décolle demain. Tu vas le prendre. C'est tout. Salut.
    Quelque chose dans le genre.

    Whisky For The Holy Ghost (Sub Pop) date de 1993. C'est le second album solo de celui qui était alors et pour quelques années encore le frontman des Screaming Trees. C'est un sacrement bon disque de rock-blues teinté de country crépusculaire; des chansons pour cow-boys urbains cabossés par le plus cyclothymique d'entre eux doté d'une des plus belles voix du rock actuel. Rolling Stones lui avait collé quatre étoiles pas volées !
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  6. Une belle image extraite de Black Sunday (La Maschera Del Demonio) de Mario Bava pour rappeler que le Festival international du film fantastique de Neuchâtel (CH) aura lieu du 1er au 6 juillet avec un hommage au cinéma d'horreur et au thriller italien des années 60 à 80. Très bien, mais un festival, fut-il d'horreur, ça reste un festival; et ces temps, pratiquer le pince-fesses branchouille est vraiment au-dessus de mes forces. ;)
    Le site du festival
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  7. Hier soir, j'ai regardé... Thalassa/FR3. Je vois d'ici les sourire narquois et j'entends les commentaires qui vont avec : "Ça y est, cette fois le vieux a vraiment pété un câble !", "Terribles, les effets de l'âge..." Attendez, ne partez pas, car c'était une spéciale consacrée à des bricolos dingos et plutôt sympathiques qui se sont mis en tête de faire flotter leurs rêves tel celui de monsieur Pilipenko, un citoyen ukranien, qui a fabriqué tout seul à partir de plans dénichés dans une vieille revue de vulgarisation scientifique soviétique un sous-marin vert sorti d'un toon dément ! Ce qui est merveilleux, c'est de voir la bouille réjouie de ce retraité lorsqu'il parvient, après des fuites répétées et divers bruits inquiétants, à faire flotter et même plonger son engin en mer Noire.
    Un doc' raconte cette aventure.

    © Non Fiction Planet
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  8. Yves A. :
    Ai été voir "La vierge de Nüremberg" - the real thing ! - à la fondation Conan Doyle sise au château de Lucens en compagnie de 2 dominatrix sulamericana - il faut quand même bien faire leur éducation ! Tout cela m'a donné envie de revoir nôtre ami "Le Bourreau écarlate" ... Bad girls go to hell ! C'est aussi le titre d'un excellent Doris Wishman, une admiratrice de la nouvelle vague dans le milieu des films de sexploitation début 60's et aussi réalisatrice de plusieurs pellicules remarquables qui devinrent de plus en plus bizarres au fil de sa carrière. Ça c'est du Jazz !!!
    More Bad Girls et Bloody Pit of Horror
    Note : Avec ce trailer et quelques autres du genre, j'ai réussi à vider il y a trois ans le D! club à Lausanne du 3/4 des filles qui s'y trouvaient ! Par contre avec les films de blaxploitation et leurs méchants messieurs maquereaux du Bronx, là pas de problème. Le politiquement correct c'est vraiment tout un monde, et le second degré en est un autre visiblement.

    Il est bien plus difficile de parvenir à placer ce genre de trailers dans une boîte en terre vaudoise qu'à Berlin, Londres ou NY devant des publics déjà conquis. Chapeau, Yves !


    © Sinister Cinema
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  9. Pour en avoir vu de larges extraits sur Arte il y a quelques temps, je peux vous assurer que Heterotopia du grand William Forsythe est un ballet que tous les aficionados de création contemporaine pertinente verrait avec enthousiasme à Calvingrad, sur la scène du magnifique Bâtiment des Forces Motrices (BFM) dans la programmation du festival de la Bâââââtie, par exemple, surtout quand on sait que sa compagnie tourne en Europe de l'Ouest à cette époque. Non ? Ah, bon, mais on a le droit de rêver en imaginant le passage in town de William Forsythe dont j'apprends que la compagnie devenue itinérante est soutenue, entre autres cités européennes, par... Zürich, une vraie ville avec une vraie politique culturelle.
    Lire le compte-rendu
    Montpellier Danse c'est jusqu'au 5 juillet.


    © Montpellier Danse (2008)
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  10. La vision répétée et intensive de La Belle et la Bête sous psychotropes peut avoir des effets secondaires imprévus.


    Maintenant, je sais The Residents et Devo ont piqué des éléments de leurs looks.
    Source
    L'extrait indispensable de Evil brain from out space envoyé par Yves.
    A+
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