1. Pour ne pas rester sur une impression helvétique navrante, ce beau photogramme envoyé par Yves A. Il est extrait de Satan bouche un coin de J.-P. Bouyxou.
    Lire une critique.
    A demain pour de nouvelles aventures !
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  2. A force de constamment tout mettre en œuvre pour "ne pas avoir d'histoires", les Suisses finiront par ne plus avoir d'Histoire... du tout !
    Qu'un pays aussi montagneux avec une géographie aussi tourmentée puisse distiller un tel sentiment d'ennui, une telle impression de platitude et de vacuité socio-culturelle restera pour moi jusqu'à la fin un mystère insondable.
    Je ne serai jamais assez reconnaissant au ouèbe, LE média virtuel, d'avoir permis un désenclavement paradoxal en lançant des passerelles vers le monde réel, ses habitants et leur Histoire.
    Source. Et puisqu'on rend une visite au site du Musée de l'Elysée de Lausanne, on en profite pour découvrir une thématique à venir intéressante, Teen City - L'aventure adolescente à partir du 15 juin (2008) en partenariat avec le Musée d'Ethnologie de Neuchâtel qui déclinera La marque jeune où il sera forcément question d'ennui.


    © Nicolas Faure et Musée d'Ethno. de Neuchâtel
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  3. Je ne sais plus qui de Nietzsche ou de Baudelaire a écrit un jour que l'alcool était bien une drogue pour occidentaux : rapide, lourde, violente et un peu vulgaire comparée aux drogues dont les effets lents et subtils conviennent aux civilisations orientales depuis des millénaires. Une fois encore, en ce lendemain d'hier pénible, j'expérimente la pertinence de ce constat.
    Bon, je vous laisse, car j'ai l'impression qu'une troupe de lutins déchaînés dansent un lamentable mambo sous mon crâne. :)

    © Vintage Pub
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  4. L'animateur de Cover Lover consacre une série aux pochettes "Heaven & Hell" comme celle de Johnnie Ray.
    D'autres merveilles cartonnées.
    Johnnie Ray était un chanteur de bars et de boîtes de nuit , né dans l'Oregon, que CBS a découvert pour aussitôt cultiver son personnage mélodramatique. (...) Ray a élevé la musique à un niveau auquel mes séances de jazz ne m'avaient pas préparé. Sa présence était chargée en érotisme sans que personne ne sache rien de ses choix personnels. Johnnie Ray était une star populaire (...) avec une légion de fans féminines en adoration. (...) De 1952 à 1955, Ray a enregistré une série de classiques sentimentaux, plus sexuels que n'importe quel soupir entendu à la radio durant les quarante années précédentes. Avec Such a Night, c'était du sexe auditif, rendu acceptable par la vulnérabilité qu'il portait comme une robe de satin. Il est venu en Angleterre, il a vu, il a souffert et il a conquis. (...) Sur disque et sur scène, il adhérait à la méthode Stanislavsky tout autant que Montgomery Clift : tant qu'il y aura des larmes, en quelque sorte. Et en plus, il était sourd comme un pot.

    Andrew Loog Oldham, Rolling Stoned, Coll. Pop Culture, Flammarion, 2006, pour la trad. française.
    Oldham fut le découvreur et premier manager des Stones.
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  5. Dans le dernier billet sur son blog "pure rock & punk", Theresa K. dit avoir aimé les Suédois énervés de The Hives et leur pop-punk accrocheur. Hé Hé Hé ! Elle a toujours une bonne oreille celle qui immortalisa les figures de la scène punk de L.A. à la fin des 70s et au début des 80's comme ici les Cramps* exilés de l'East Coast.

    * Si je n'écoute plus ou quasiment plus jamais les albums - souvent assez datés - des groupes de la vague 76-78, ceux des Cramps tournent régulièrement sur ma platine. Sans doute parce qu'ils ont enregistré des morceaux et des covers essentiels donc indémodables...

    © Theresa K.
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  6. Je ne partage pas l'admiration de Raphaël Sorin pour la prose de Houellebecq. Si je n'ai pas été accroché par ses romans best sellers, je trouve en revanche que les poèmes de l'éphémère "slamer dépressif" (sic) ont une vraie résonance et méritent d'être (re)lus car les écrivains capables d'employer des termes et des expressions tirés du monde contemporain pour créer à partir de leurs assemblages une authentique plus-value poétique - le seul plaisir du texte qui compte - sont très rares.
    Chaque semaine le nouveau billet de Rapahël Sorin séduit, dérange ou exaspère dans un blog où il diffuse sa "petite musique" en toute liberté; un autre de ces petits instants volés au néant.
    Vers son blog


    © Calvin Johnson, Kurt Braunohler et Scott Knowles et un fragment de Brasilia aimablement envoyé par Yves A.
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  7. Dans la collection de la George Eastman House, je découvre ce daguerréotype français daté de 1845 et intitulé Portrait d'un homme portant des médailles. En 1845, ce vétéran était visiblement assez âgé pour avoir pris part aux dernières campagnes et batailles de la Grande Armée de Napoléon. Le pionnier de la photographie qui a fait le portrait, en figeant cet ancien soldat à un moment de sa vie, offre au vétéran l'éternité et à nous sa proximité à la fois magique et troublante.
    Source
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  8. Les fines oreilles de Blog Up ont un coup de cœur pour In The Vines, le dernier album de Castanets alias de Raymond Raposa dont on peut effectivement apprécier le beau talent de songwriter sur sa page mySpace. On perçoit de bonnes influences : les premiers disques de Will Oldham ou ceux de Vic Chesnutt...
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  9. Je suis plongé dans les formidables Carnets de guerre de Vassili Grossman réédités en Livre de Poche accompagnés de notes pertinentes de l'historien Antony Beevor. Avec Vie et Destin, Grossman a écrit le Guerre et Paix du XXe siècle. Je sais que la comparaison est un peu réductrice, mais c'est pour dire l'importance de ce roman dans la littérature mondiale. Correspondant durant toute la durée de la guerre à l'Est pour L'Etoile rouge, Vassili Grossman était lu et plébiscité par les soldats de première ligne dont il a partagé les angoisses et l'espoir durant près d'un millier de jours et de nuits et aussi par les civils à qui ses reportages d'un humanisme lucide apportaient un peu de réconfort. Cette popularité lui évita des ennuis sérieux des hommes de Beria et des flics de Staline qui le soupçonnaient de scepticisme et d'internationalisme, deux accusations qui pouvaient valoir le goulag ou la balle dans la nuque.
    Comme pour le doc' sur Maradona ci-dessous, même si vous n'aimez pas les bouquins de guerre, vous serez emballés par les carnets de Vassili Grossman en mémoire de qui je vous propose ce portrait d'Olena, une belle combattante de choc et la grand-mère d'un internaute du blog collectif Vintage Photo. C'est aussi le look de la semaine.

    Source

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  10. A toute berzingue :
    Même si on n'aime pas le foutebôle, il faut regarder l'impeccable bio-documentaire que Jean-François Rosé a consacré à l'icône Diego Maradona : Maradona, un gamin en or (France, 2006) est rediffusé ce soir à 21H sur Arte.
    Fiche du film et trailer


    (DR) et Arte
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