Dès ses débuts, le rock fut courtisé par les producteurs de l'usine à rêves qui pigèrent rapidement le potentiel commercial d'un genre réclamé par un public nouveau, les teenagers pourvus d'argent de poche.
La Blonde et moi est le résultat de ce mariage. Mais rapidement, des auteurs marginaux saisirent eux aussi le potentiel "subversif" (tout de suite les grands mots !) de cette liaison. Dans les années 60 et 70, des cinéastes américains, britanniques mais aussi français tournèrent des œuvres plus radicales.
A Montpellier, les animateurs de
Rock’en Scope ont monté
CINESUBSONICa, un festival qui donnera l'occasion de (re)voir huit films rares, underground et cultes. Au programme, le film de
Philippe Puicouyoul,
La Brune et moi réalisé en 1979 comme un instantané de la scène punk/new wave en France avec Taxi-Girl, Edith Nylon, les Dogs, Marquis de Sade, Pierre Clémenti, etc. On signale aussi la projection de deux films d’Amos Poe dont
Blank Generation sur la scène new-yorkaise qui explosait alors avec Blondie, Richard Hell, Patti Smith, Tom Verlaine... L'entrée est LIBRE. Si j'habitais Montpellier ou sa région, je sais où j'irais passer les soirées du week-end.
Du 28 février au 2 mars, à la salle Rabelais de Montpellier.
Une page sur
La brune et moi.
Le
site du festival.
Debbie, David, Richard et Tom © Rainfilm
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