1. Chaque jour, l'animateur de sovietposter.blogspot dépose une affiche soviétique. Certaines sont graphiquement très intéressantes, voire belles. On sent l'influence du constructivisme et de la BD. Celle-ci, signée P. Vandyshev et L. Torich, date de la "grande guerre patriotique" (1941-1945) contre le nazisme. Le slogan dit :
    Glory to the heroes of the Great Patriotic War ! Glory to the Stalin’s falcons ! Gloire aux héros de la Grande guerre patriotique ! Gloire aux faucons de Staline !
    L'avenir radieux fut introuvable et l'espoir vira rapidement au cauchemar; il nous reste ses affiches.
    Vers le blog

    (DR)
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  2. Les révoltés des journées de mai 68 eurent une vraie chance, celle d'avoir en face d'eux le préfet de police Maurice Grimaud.* Ce serviteur de l'Etat subtil était un fin lettré doublé d'un passionné d'art contemporain. En bon connaisseur de dada et du surréalisme, il sut prendre la mesure réelle d'événements qui étaient bien davantage l'expression libertaire d'un besoin d'expression que les prémices de l'insurrection introuvable - et pour cause - qu'on cherche à nous refourguer depuis bientôt 40 ans. (La panique chez les barons gaullistes au plus fort de la crise est un des grands moments "hellzapoppiniens" de la république gaullienne.) Au final, s'il y eut des blessés - parfois sévèrement - dans les deux camps, aucun mort ne fut à déplorer, cela en grande partie grâce à la gestion habile du préfet Grimaud.

    Les éditions Tallandier publient ces jours-ci Je ne suis pas né en mai 68 - Souvenirs et carnets (1934-1992) qu'elle présentent ainsi : Le nom de Maurice Grimaud est attaché aux journées de Mai 1968. De fait, le préfet de police fut alors l’une des pierres angulaires de la république qui vacillait. L’agenda quasi quotidien qu’il a tenu cette année-là et qu’il livre ici intégralement donne la mesure d’une lucidité et d’un sang-froid développés au long d’une existence originale et d’une carrière exceptionnelle, qui l’ont conduit de la khâgne du lycée Henri-IV et de la fréquentation des écrivains jusqu’à la direction du cabinet de Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation dans les années décisives de 1981-1983. Quel que soit le poste qu’il a occupé, Maurice Grimaud s’est toujours signalé par une certaine idée de la personne humaine et par un goût affirmé de la chose écrite. Et comme il a connu beaucoup de ce qui a compté, de la fin de la IIIe République jusqu’aujourd’hui, son récit, nourri de portraits, d’anecdotes et de réflexions, constitue, comme l’écrit Michel Winock, « une source précieuse de notre histoire contemporaine », tout comme un grand morceau de littérature.
    Maurice Grimaud n'était pas tombé de la dernière pluie... de pavés.

    *On n'ose pas imaginer les ordres d'un Maurice Papon qui le précéda à ce poste sensible.
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  3. Manu Chao est passé en ville relever les compteurs. Dans un papier pour Le Temps, Arnaud Robert écrit :
    (...) Manu Chao est irréprochable, il faut l'admettre. Il ne donne pas tort à ceux qui voudraient ranger son dernier album (La Radiolina) parmi les répliques affadies de son premier ouvrage en solo. Il traite du remix, de la récupération, de cette identité contemporaine qui se rumine elle-même. La musique de Chao n'est pas en soi la prouesse (il chante petit, des textes idiots, sur des mélodies qui se raclent dans leur niaiserie), mais elle ne contredit pas le propos. Manu Chao ne vous lamine pas les esgourdes avec sa philosophie. Il n'a qu'un projet, cheminer. Qu'une vocation, flanquer des microphones contre les murs. A 46 ans, il est un animal de scène. Si ses chansons étaient trop bonnes, personne n'envierait sa vie.
    - Moi, m'sieur, j'ai pas besoin de Manu Chao et j'envie pas sa vie. J'aimais déjà pas la Mano. Et pis, comme j'aime pas son petit chant, ses textes idiots et de ses mélodies niaises, j'vais pas à ses concerts et j'achète pas ses disques, j'lui file pas mes sous car j'suis pas maso, moi m'sieur. Mais en 2007, j'me sens un peu seul, m'sieur ? Suis-je normal ?

    Pub : Pour la tournée Manu Chao, enfile ta nouvelle panoplie bobo ! © A.-M. Dusl
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  4. Envoyé par l'ami Francis.
    Belle journée.

    PS : Normalement la jeune femme cligne des yeux sous les câlins des mots. Essayez ici
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  5. Romantisme underground :
    Ces pages sont entièrement consacrées aux stations abandonnées du métro new-yokais.

    City Hall (DR)
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  6. Chic ! Marianne des Docus m'a averti de l'arrivée des quatorze épisodes de la série historique en sept parties The War de Ken Burns, un spécialiste du genre, présentée et remarquée au dernier festival de Cannes dans la section "Documentaires". Un résumé express piqué à commeaucinema.com :
    The War est une série documentaire en sept parties évoquant la Seconde Guerre mondiale au travers des témoignages d’une poignée d’hommes et de femmes originaires de quatre différentes villes des Etats-Unis, qui explore les dimensions humaines les plus intimes du plus grand cataclysme de l’Histoire et prouve qu’en temps extraordinaires, aucune vie n’est ordinaire.
    A+

    Le site off. Très complet

    © PBS
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  7. Les éditions Payot annoncent la parution d'une Encyclopédie de la stupidité qu'il ne faut pas confondre avec la bêtise, la connerie ou le crétinisme
    L'éditeur précise :
    La stupidité, moteur de notre société ? L’idée est moins absurde qu’il n’y paraît. Un homme s’y consacre d’ailleurs depuis plus de vingt-cinq ans. Il s’appelle Matthijs van Boxsel, est né en 1957, habite Amsterdam et passe toutes ses vacances en France. Du célèbre Club des Gaffeurs créé dans les années 1970 à la mystérieuse amstellodamoisitude, en passant par le ahah français et le haha anglais, le hodja Nasreddin, ou encore le Discours de la servitude volontaire de La Boétie, il traque la stupidité sous toutes ses formes à travers les contes de fées, les dessins animés, les jardins paysagers, les oeuvres de science-fiction, la littérature, la peinture, la politique, la religion, les théories les plus sérieusement délirantes et… l’intelligence.
    Cher Père Noël...
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  8. Paul Wolff (1887–1951), Reichsautobahn/Autoroute du Reich, 1936
    Gelatin-silver print, 23.8 x 17.8 cm
    © National Gallery of Art, Washington.
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  9. Entre 1977 et 1984, en gros, on s'est battus, je veux dire musicalement, vestimentairement et moralement (?) contre la culture west coast et ses groupes de faux cow-boys mais vrais babas opportunistes, ces multimillionnaires cokés avec leur look "Cooool, passe ce soir, on s'fait un feu de camp dans ma nouvelle maison tudor de Beverly Hills". Au milieu des 80's, on était persuadés que l'histoire de la culture pop avait embaumé serrés-serrés pour l'éternité ces multi-divorcés carbonisés afin qu'ils ne produisent plus une seule note de musique, jamais. J'apprends dans Le Temps du jour que les Eagles sont de retour avec un double album...
    (A la fin des seventies, des dizaines de gratteux locaux jouaient note pour note le gonflant Hotel California dans les clubs de la ville et on ne pouvait pas aller à une party sans subir une des scies de l'album le plus surestimés de la musique pop californienne.)

    (DR)
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  10. Je ne sais pas si Edward Steichen (1879—1973) est le "plus grand photographe au monde", mais ce visionnaire doublé d'un esthète mort quasi centenaire a révolutionné la photo, ça c'est certain. Le Musée de l'Elysée à Lausanne lui consacre une rétrospective du 18 janvier au 30 mars 2008 à ne pas manquer. J'en reparlerai. D'ici là, on peut contempler quelques uns de ses travaux ici .

    © FEP et Musée de L'Elysée
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