1. A la question de Y. Peyrollaz dans Télé Top Matin de cette semaine :
    - Vous déclariez récemment que les gens ne comprennent, pour la plupart, qu'un mot sur deux d'une bonne chanson. Alors à quoi bon vouloir leur faire écouter Baudelaire ?
    Jean-Louis Murat qui sort ces jours un album-hommage à Ferré/Baudelaire a répondu :
    - Mais ça ne sert à rien. Je m'en fous de savoir si les gens comprennent. Je fais ça pour mon plaisir, quitte à ce que ça ne plaise qu'à trois ou quatre personnes.
    C'est la seule réponse vraiment honnête qu'un créateur (quinqua) lucide puisse donner de ses choix artistiques. Une fois que toutes les explications-justifications-démangeaisons ("J'veux sauver le monde", "J'veux qu'on m'aime", etc.) ont été élaguées, reste l'essentiel : le plaisir de créer.

    Murat, Charles & Léo, V2
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  2. Ah, si la famille Moot-Moot - créée par Eric & Ramzy et le studio Bibofilms - pouvait donner quelques idées de virgules et de chroniques vraiment drôles au Dpt Variétés de la TSR...
    Sur MySpace

    © Canal+
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  3. Relevé dans Le Temps sous la plume de Stéphane Bonvin ce billet nécrologique qui rompt heureusement avec l'écœurant concert de louanges des grands médias après le décès de Jacques Martin. Extrait :
    Ci-gît Jacques Martin
    (...) Voilà un type qui, pendant 22 ans, a animé la pire émission, L'Ecole des fans. Qui a sournoisement pollué les dimanches d'une génération de dîneurs. Qui leur a refilé, sous la table, son mépris des gens (« Et il fait quoi ton papa, éboueur, mais c'est un beau métier, ça, ha-ha. ») et une forme de haine des enfants en leur parlant comme à des guenons de cirque. Et voilà que, sous prétexte qu'il a raté plein de carrières, écrivain, chanteur, comédien, ses nécrologues en ont fait un humaniste. Si. Quant à l'émission qui aurait fondé sa gloire de pionnier, «Le petit rapporteur», parlons-en. Blagues à deux (trous de) balles, visites en province du haut de la capitale. Si Le petit rapporteur a été une émission pionnière, c'est parce qu'il a été le premier de ces épuisants talk show franchouillards qui font que, quand on zappe de sa chambre d'hôtel, on reconnaît les chaînes françaises au fait qu'on y trouve toujours des gens en train de parler sans fin et de se bidonner des autres.(...)


    On se sent moins seul.

    © Mark Ryden
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  4. John Lydon, ex-Rotten, à propos du Reunion Tour 2007 de The Police :
    Le groupe de Sting est une réunion de vieilles carcasses molles et mortes.
    Emanant de la plus opportuniste des vieilles gloires punk qui vont remonter sur scène à la Brixton Academy de Londres dans quelques semaines, c'est l'hôpital (gériatrique) qui se fout de la charité.
    Malgré tous leurs efforts, ils ne parviendront pas à salir nos souvenirs.
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  5. Durant les années 80, on croisait dans les concerts rock des filles au look à la Edie Sedgwick, l'égérie warholienne absolue qui gagnait sa vie en posant pour les photographes de mode avant de la perdre en dérapant dans la poudreuse. Il paraît que son style chic-destroy est à nouveau up to date...
    Peut-être, mais l'originale est indépassable.
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  6. Quand le moral est en berne,
    Quand tous les disques préférés semblent fades,
    Quand le lourd couvercle de plomb s'installe sur la ville,
    Seuls les derniers enregistrements de Billie Holiday, toute cassée par les sales types, l'héroïne homicide et le gin, ceux produits par Norman Granz, quand la voix de Lady Day n'était plus qu'un fil ténu, une passerelle fragile entre ses ténèbres et la vie, redonnent the knack. Dans ces albums tardifs, je retiens le somptueux Songs For Distingué Lovers réédité avec soin par Verve/Master edition avec Harry "Sweets" Edison, Ben Webster, Jimmie Rowles, Barney Kessel et Red Mitchell qui formèrent le dernier band de Billie, et quel band !

    BIllie avec Coleman Hawkins DR
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  7. (Merci à Lulu et à ma Bouvrotte.)

    PS :
    Relevé dans Le Nouvel Obs en ligne du 29/09/07 :
    Une association lancée en juillet, le "Rassemblement pour la démocratie à la télévision" (RDT), a incité lundi 10 septembre par le biais d'un communiqué les rédactions à participer à une "journée nationale sans Sarkozy dans les médias" le 30 novembre. Soit un an tout juste après l'annonce officielle de la candidature de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Donc, dans l'idée que cette journée devienne "une grande journée de la démocratie et de la liberté de la presse", "pas une image, pas un son, pas une ligne sur les faits et gestes de Nicolas Sarkozy ne doivent sortir, ce jour-là, des rédactions ! Ni éloge, ni critique, ni commentaires ! Rien de rien, s'il vous plaît".
    Voilà une mesure de salubrité publique.
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  8. Pour le plaisir, oh bien futile mais tellement nécessaire par ces temps qui blessent, de voir passer une "petite" robe de Just Cavalli présentée lors des collections printemps-été 2008 à Milan ces jours-ci.
    Et en souvenir d'une chouette émission pour la radio...

    © Le Temps
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  9. Relevé ce matin dans l'Espresso de Télérama :
    Pour avoir tenté d'étrangler l'un de ses chroniqueurs, William Leymergie a été mis à pied hier et ne présentera pas "Télématin" pendant deux semaines. Son émission attire chaque matin près de la moitié des personnes regardant la télévision à cette tranche horaire.

    "Ça devait arriver... On voyait venir la crise... On avait averti le syndicat... Pourquoi est-ce que la direction n'a rien fait ?...", doivent penser aujourd'hui des collaborateurs du journaliste-animateur qui a pété un plomb grave. Je suis persuadé que c'est le média télé qui pousse à ça tellement il booste les petites et grandes névroses. Depuis un quart de siècle que je traîne mes bottes dans les médias suisses romands (radio, presse écrite et télé), c'est dans les lieux où l'on fabrique les programmes pour la boîte aux images qui bougent que j'ai vécu des situations borderline où des égos exacerbés, à force de tourner en vase clos dans le miroir aux alouettes (virtuelles) qu'est devenue la télé, perdent toute mesure et partent en vrille. Généralement, en raison de leur situation dans la hiérarchie et de leur notoriété, vraie ou largement surévaluée, personne n'ose intervenir AVANT un bug annoncé, comme si la gloriole bien éphémère et très volatile liée au média devait primer sur le respect élémentaire des collaborateurs, comme si le pouvoir avait "oublié" la sagesse qui devrait être sa première compagne et surtout une exigence essentielle lors d'une nomination à un poste de cadre...
    Je propose une petite mesure prophylactique qui ne coûte rien :
    Dès lundi prochain, on pourrait afficher dans tous les lieux de passage, de réunion et de détente des télés privées et publiques ces deux conseils/rappels élémentaires :
    Ça n'est QUE de la télé.*
    et
    Apprends à dire NON.

    A propos des pratiques mandarinales des cadres du service public, lire cet article édifiant . Même si on ne partage pas le point de vue de l'auteur pour qui la privatisation pourrait remédier à ce genre de dérive, - ce dont je ne suis pas sûr du tout quand on sait la politique des salaires exhorbitants dans le privé - , il est certains qu'un retour au mérite aurait l'avantage de faire apparaître les incompétences et, peut-être, de les neutraliser.

    * Le mot télé peut bien sûr être remplacé par toute autre activité de la communication : publicité, sondage, marketing, casting...
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  10. Et ce n'est pas un champ de pavot !
    J'aime beaucoup les choix iconographiques de ce blog très pop.
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