1. Desnos en pleine séance d'expérimentation surréaliste (et opiacée ?) Ça y ressemble...
    On est un peu envieux de celles et ceux qui ont vécu les années 20 à fond, cette décennie durant laquelle fut découvert et formulé - écrit, peint, dansé et joué - une bonne part de ce qui nourrit encore les créateurs contemporains. L'expression avant-garde recouvrait alors une (sur)réalité socio-poétique partagée.

    © Des pages sur Desnos
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  2. C'est la dernière photo du poète qui mourra peu après d'épuisement le 8 juin 1945 dans le camp nazi de Theresienstadt libéré.

    © Le site de Daniel Natanson
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  3. Je n'ai jamais compris que des équipes professionnelles censées travailler en synergie se passent d'individualités susceptibles d'en renforcer la pertinence et l'efficacité sous des prétextes divers aussi bidons que navrants. Je ne sais pas si le phénomène est identique en France, Belgique, etc.(ça métonnerait qu'il en soit autrement car ecce homo), mais en Suisse romande, combien de petits chefs refusent chaque semaine d'entrer en matière sur des projets viables, originaux et excitants parce qu'ils craignent que leurs initiateurs puissent un jour ou l'autre leur faire de l'ombre ? N'ayant pas été élevé - professionnellement et humainement - ainsi, ça me trouble toujours autant. Cela dit, 15-20 ans plus tard, qui est "mort" et qui est "still alive", oui, qui ?
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  4. Miossec, 2007. Depuis son premier album Boire le bien nommé (1995), les mecs ont régulièrement envie de lui en coller une et les filles veulent le consoler avec des bisous - l'inverse est plus rare -, surtout quand il se met à dégoiser sur scène sa provoc' à deux balles au lieu de faire monter le show. Dans le fond, il sait qu'il (en) joue et on ne le changera pas... Heureusement, tonnerre de Brest !
    Un chouette portrait dans Libération

    © Steve Luncker
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  5. Tant que vous vous tuerez en rêve, nous pourrons dormir sur nos deux oreilles.
    (de mémoire)

    Marcel Duhamel, créateur de la Série Noire.
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  6. Régulièrement, les revues et les radios conçoivent des éditions et des émissions spéciales consacrées aux vrais dingues de l'histoire du rock.* Les Inrocks - qui ne sont jamais aussi pertinents que quand ils nous parlent de ce qui reste leur fond de commerce, le rock, - ont publié un hors-série intitulé Le Rock pète les plombs qui reprend le concept en l'élargissant à des figures oubliées ou méconnues, des songwriters pas sortables et des bands vraiment improbables comme Monks, décoiffant sous leurs tonsures ! Un CD dix titres accompagne ce numéro bien fait qui donne envie de réécouter ses albums les plus starbés. Quelques perles contenues dans le disque : Sly & The Family Stone avec le superbe Familiy Affair (1971), The Seeds, énormes, emmenés par ce grand azimuté de Sky Saxon avec Try to understand, Monks (une découverte pour moi), Alain Kan, le frenchy-punky qui a vraiment goûté à toutes les drogues dont il est question dans Speed my Speed et aussi Sun Ra, Captain Beefheart, Christian Death (azimutés pré-gothiques), etc.

    * J'avais écrit et présenté une chronique dans les Heures Rouges de Couleur 3 en 1984 (ou 85 ? Faut que je prenne mes gouttes !) intitulée L'oncle Intox vous présentent : les cinglés du rock pour laquelle je m'étais inspiré d'un N° spécial de Rock&Folk sur le sujet paru quelques années auparavant.

    Monks, le site © Larry Clark



    en 1966 © Larry Clark
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  7. Jeanne Moreau et Maurice Ronet dans les deux premiers rôles, Roger Nimier aux dialogues, Miles Davis pour la BO et Louis Malle à la réalisation. Au final, Ascenseur pour l'échafaud un chef-d'œuvre sorti en janvier 1958.






    La belle affiche pour les pays anglo-saxons trouvée sur le blog If Charlie Parker... (cf liens)
    Le DVD est disponible chez ARTE vidéo
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  8. Je ne suis pas un mordu de séries télé. D'abord parce qu'elles ont tendance à phagocyter nos soirées - on ne lit plus, on ne va plus au cinéma ou au théâtre car "on se fait une soirée Desperate Housewives, Lost ou Cold Cases - et puis parce que, contrairement à ce que nous répètent les magazines télé*, à quelques brillantes exceptions, elles ne font que nous refourguer des vieux clichés sur fond de manichéisme grâce à des visuels savamment relookés et des castings malins. Le téléspectateur a alors l'illusion de voir des transgressions; or il n'en est rien. Mais je suis admiratif devant l'audace des producteurs américains qui ont décidé de financer des scripts comme OZ - qui eut droit à un passage express en 2e partie de soirée sur M6 il y a quelques années -, ou plus récemment Weed, l'histoire de cette mère de famille dynamique qui, après le décès brutal de son mari et pour maintenir son train de vie décide de vendre de la ganja à ses proches et voisins ! Hier, j'ai enfin pu voir le premier épisode de cette série immorale et jubilatoire (jubilatoire parce qu'immorale) qui disqualifie en moins de 50 minutes toutes les "audaces" des synopsis européens des séries et téléfilms de ces dix dernières années.

    Chic ! Weed sera diffusé à partir du 23 septembre par la télévision suisse romande. (TSR 1)

    * Difficile de trouver un programme en français à la fois grand public ET critique. On a l'impression de lire des compilations de publi-reportages avec autant d'esprit critique que les déclarations du porte-parole d'un parti politique ou d'une banque.
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  9. Le 1er novembre 1907 mourrait l'immense Alfred Jarry, l'auteur, l'agitateur, le pataphysicien, l'énergumère génial dont les écrits mais aussi l'attitude ont annoncé toutes les subversions et les révolutions artistiques du XXe siècle, de dada aux punks. J'ai retrouvé une anecdote. Est-elle vraie ou apocryphe ? Ça n'a pas réellement d'importance, car l'esprit de Jarry y est. Un jour où pris d'absinthe (c'était sa dope), il s'amusait à tirer au pistolet sur les oiseaux de son jardin, sa voisine affolée déboula en criant : "Monsieur Jarry, cessez, je vous prie, vous risquez de blesser un des mes enfants ! Jarry, impassible, lui répondit : "Chère madame, si ce cas, certes fâcheux, devait se produire, je me chargerais de vous en refaire d'autres."

    Jarry par Valloton
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  10. La @lettre des Inrocks du jour nous apprend que la très craquante Scarlett Johansson vient d'achever l'enregistrement de son album. Il s'agit de reprises de chansons de Tom Waits. Comme la miss écoute de bonnes choses millésimées pointues (elle a fait le bœuf récemment sur scène avec Jesus & Mary Chain), on peut espérer quelque chose de plus convaincant que les rondelles, heu, hem, dispensables, de ses consœurs françaises. Toujours selon les Inrocks, l’album va être en effet produit par David Sitek de TV On The Radio et comprend la participation des membres des Yeah Yeah Yeahs. D’après un journal local de Lafayette en Louisiane, The Advertiser, l’actrice a passé trente-trois jours dans la petite ville de Maurice pour l’enregistrer dans un studio vintage. Steve Nails, le propriétaire de ce dernier, décrit les enregistrements comme “panoramiques, avec beaucoup de lourds sons de basse créés par toutes sortes d’instruments. Très avant-gardiste. Elle chante comme Marilyn Monroe.”
    En attendant l'album dans les bacs (pas de date de sortie annoncée), on pourra retrouver miss Johansson à l'écran dès le 3 octobre dans Le Journal d’une baby-sitter.
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