
Régulièrement, les revues et les radios conçoivent des éditions et des émissions spéciales consacrées aux vrais dingues de l'histoire du rock.* Les Inrocks - qui ne sont jamais aussi pertinents que quand ils nous parlent de ce qui reste leur fond de commerce, le rock, - ont publié un hors-série intitulé
Le Rock pète les plombs qui reprend le concept en l'élargissant à des figures oubliées ou méconnues, des songwriters pas sortables et des bands vraiment improbables comme Monks, décoiffant sous leurs tonsures ! Un CD dix titres accompagne ce numéro bien fait qui donne envie de réécouter ses albums les plus starbés. Quelques perles contenues dans le disque : Sly & The Family Stone avec le superbe
Familiy Affair (1971), The Seeds, énormes, emmenés par ce grand azimuté de Sky Saxon avec
Try to understand, Monks (une découverte pour moi), Alain Kan, le frenchy-punky qui a vraiment goûté à toutes les drogues dont il est question dans
Speed my Speed et aussi Sun Ra, Captain Beefheart, Christian Death (azimutés pré-gothiques), etc.
* J'avais écrit et présenté une chronique dans les Heures Rouges de Couleur 3 en 1984 (ou 85 ? Faut que je prenne mes gouttes !) intitulée
L'oncle Intox vous présentent : les cinglés du rock pour laquelle je m'étais inspiré d'un N° spécial de Rock&Folk sur le sujet paru quelques années auparavant.
Monks, le site © Larry Clark
en 1966 © Larry Clark
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